Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

mercredi 9 octobre 2024

CR Scialet de la combe de Fer 18/09/2024



Type de sortie : Explo, Désob
Participants (Clubs) : Nicolas Baudier (ADC, ASV), JB Martin (ADC, ASV)
TPST : 14h

 
Récit :
Le rendez-vous ce fait tôt, à 7h15 du matin e xactement sur le parking de la colline des bains. De là,
nous convoiturons avec Nicolas jusqu’au parking de départ. Sur place on réparti les sacs et c’est
parti pour une longue excursion dans la combe de fer. Nous réalisons l’approche en un peu plus
d’une heure (l’approche fait 3,5km pour plus de 400m de D+) on a beau avoir des tonnes de trucs
sous terre, le poids des sacs est toujours trop important décidément.
Il fait plus chaud en altitude ce matin que dans la vallée et nous nous équipons à la cabane, il est
9h30 lorsque nous entrons dans la cavité.
La descente se fait bien, on connaît par cœur, le rythme est tranquille et fluide en même temps.
Nous arrivons au bivouac à -300 en 1h30/1h45 environ. On déplace alors plusieurs cordes utiles
déséquipés du fond lors de la dernière excursion de janvier, de la base des puits vers le bivouac. Il
est encore tôt mais nous décidons de manger (au programme crèpes, galette spéléo, chocolat plus
sucré que cacahoté et boisson radioactive aux électrolytes ! De quoi vous mettre la patate!) et
ensuite nous enfilons les texair qui nous ont gentillement attendue ici. Elles sont bien sèches, en
revanche le bivouac posé en janvier baigne dans la flotte !!! Les conserves, les matelas, la ligne de
tir... tout fait baignade à cause d’un goutte à goutte très lent mais bien présent au plafond.
Heureusement que nous n’avons pas prévu de dormir...Le bivouac sera r$déplacé en prévision d’un
autre endroit.
Une fois en jaune, on descend vers la zone d’explo. C’est toujours aussi mondmilcheux, argileux,
glaiseux... Vive la texair, les bottes et les gants à manchettes ! Le matos est méconnaissable, mieux
vaut ne rien poser au sol trop vite sinon on ne le voit plus !
Objectifs réalisés :
- descente dans le sous tirage mis en évidence par Nico en décembre 2023, on descend sur 6 à 8
mètres et arrêt sur écoulement d’eau en fond de méandre impénétrable. Un courant d’air soufflant
marqué vient de la direction où à lieu la désob. Nous sommes juste quelques mètres plus bas.
Déception...
- Prolongation de la désob. Nous ne sommes pas convaincu à l’idée de faire des tirs étant donné que
l’étroiture est soufflante et que la dernière fois nous nous sommes fait clairement gazer. Nous
jouons donc du burin, de la massette et de la truelle pendant bien 3h30 afin de dégager de nombreux
blocs de l’argile. Nico s’acharne sur l’étroiture qui nous barre la route et l’agrandi sur les côtés et
par son socle. JB finit par franchir l’étroiture (non sans angoisse! Le casque ne passe pas...),
derrière, une salle avec de la place pour 4 personnes debout ne présente qu’une seule suite sur la
gauche (virage à 90°) dans un méandre étroit de 20cm de large et de 50 à 60cm de haut encombré
de bloc scellés dans la calcite. Le courant d’air soufflant en ressort toujours bien présent. Là encore
il faut désober et en même temps l’orientation du chantier donne désormais d’impression de faire
demi-tour. Suite peu encourageante de ce côté pour une petite équipe.

Objectifs prochains :
- 2 escalades dans la zone, 1 au dessus de la désob et 1 au dessus du puits dans la grande salle
d’arrivé après les boyaux mondmilcheux.

La remontée :
Nous attaquons la remontée à partir de 19h. Une pause au bivouac nous permet de changer de
combi et de diner. Le rythme est bon à la remontée et les bouteilles de coca déposées par Nico à la
descente nous remonte bien les batteries. Nous arrivons dans le porche d’entrée vers 23h. Nous
arriverons à la voiture vers 0h30, une bonne longue journée à la combe qui aura permit d’avancer de
de redéfinir des objectifs.

mardi 1 octobre 2024

CR de la TRAVERSEE DES ANCIENS 24/09/24

Participants : Adeline, Ondine, Xavier et JB
TPST : 7h30


GPS : Scialet du Brudour (31T 683313 4977251)
Parking Scialet du Brudour (31 T 683486 4977256)
Trou des anciens (31T 682683 4975705)
Parking trou des anciens (31T 683550 4975620)


Départ :
Le départ se fait un peu en avance pour Xavier, parti équiper le puits d’entrée du Brudour afin de
nous faire gagner un peu de temps sur la suite de la sortie. Adeline et JB covoiturent et retrouvent
par hasard Ondine à la Chapelle en Vercors à la boulangerie. Sur la route, nous faisons une courte
pause devant le pont au dessus de la rivière de la grotte du Brudour afin d’avoir une idée du niveau
d’eau. La rivière coule sans prendre toute la largeur de son lit, cela nous semble bon et nous
rejoignons Xavier. Nous remontons ensuite en voiture en direction de Fond d’Urle et nous
stationnons les voitures sur un grand parking en bas côté de route à proximité des remontées
mécaniques.
En terme de matos pour la traversée nous prenons 3 cordes et 3 huits, 1 de 50m et 2 de 30m, nous
sommes larges.


Accès Trou des Anciens :
Nous pensions que nous allions échapper à la laborieuse tâche de recherche du trou en surface car
Xavier et JB avaient tous les deux des points GPS... ils étaient faux tous les deux finalement. Nous
avons erré dans les bois pendant bien 30 min sous une pluie légère pour trouver l’entrée. C’est
Adeline qui l’a retrouvé, étant déjà venu une fois et ayant déjà pris un but à cause d’un point GPS
de m... Cette fois-ci le point GPS de ce CR est le bon. Il est a utiliser sans modérations pour tout
Drabons qui lira ce CR. Depuis le parking il s’agit de remonter en face, puis de prendre la route
forestière du Serre de Montué jusqu’à la cotation 1426m (voir IGN). Là on prendra en rive gauche le
chemin le plus à droite. Au niveau de la deuxième clairière, on repère un gros sapin à gauche, on
quitte alors le chemin pour remonter face à un mirador de chasse. On poursuit alors quelques
dizaines de mètres dans la forêt et on arrive devant une pile de cailloux. L’entrée des Anciens est là,
nous entrons vers 12h15.



« L’entrée du Trou des Anciens »


De l’entrée des Anciens à la Gare de triage :

 
On attaque, après quelques courts ressauts désobé on arrive sur le P48 que l’on descend en 3 jets.
Tout est équipé sur du relais chainé. La suite se situe au pied du puits, une courte succession de
ramping nous fais arriver dans une grande et belle salle concrétionnée. On descend un R7 équipé en
fixe dans cette salle et on arrive dans un méandre pas bien large, et plutôt bien mouillé de 100m. La
progression est assez pénible et la sortie du méandre se fait en remontant au dessus dans une galerie,
la galerie Père et Fils. On la suit aisément jusqu’à retrouver un passage en méandre au niveau du
sol (laisser les départs au dessus et sur la droite). On refait un bout de méandre avant d’arriver dans
une succession de puits, P20,P16, R6. On arrive alors après un dernier boyau en forme de méandre
bizarrement foutu dans une belle conduite forcée parfaitement circulaire qui nous fait déboucher sur
un carrefour, la fameuse gare de triage (absolument inratable) ! Nous aurons mis 2h depuis l’entrée,
il est temps de manger ! Mais avant on met les neop, la majorité à opter pour du 5mm en bas et
2mm en haut.



La rivière de Montué :

 
C’est la récompense, le clou du spectacle de cette traversée. La rivière est un long méandre de 2km
à dimension humaine en largeur et très très haut. La plupart du temps, nous avons de l’eau au
cheville mais tout au long des 2km nous avons quand même plusieurs passages avec parfois de
l’eau au nombril. Le balisage est bon, on suit les cordes pour shunter les différents siphons de la
rivière. Globalement la progression dans la rivière est aisée.



« La rivière de Montué »


Nous quittons la rivière par une série de puits nous faisant arriver dans la salle diaclase. On arrive
dans les premiers gros volumes de la traversée avec une dév un peu délicate à passer. En bas on
entend l’actif faire beaucoup de bruits. Effectivement un rappel nous fait arriver littéralement droit dans la cascade mais ça va c’est pas bien méchant ça mouille juste. La camaraderie fait que l’on prend des vidéos des copains en train de se faire tremper... ah l’esprit d’équipe ! Peu de temps après on arrive dans la salle de la cascade, très gros volumes où l’on voit effectivement une cascade d’environ 12m
arriver. On remonte dans les éboulis en suivant les catadioptres et on arrive sur une salle en
entonnoir au plafond parfaitement plat. Là nous montons un ressaut de 6m équipé en fixe
et on débouche par un passage bas dans la galerie géante qui porte bien son nom. Un
dernier passage en mode gollum nous fait arriver dans la salle des ténèbres ! Pause casse croûte !

« Xavier en train d’arriver dans les grandes salles dans le premier P22 »

Du passage clé jusqu’au scialet de Brudour:

 
On quitte la salle des ténèbres par un passage à quatres pattes jusqu’à la trémie (consolidée avec des
barres métalliques), à noter qu’un téléphone filaire est en place à cette endroit en cas de pépin. Juste
après la trémie se trouve le passage clé qui n’est autre que le siphon Bournette pouvant se mettre en
charge en cas de grosses pluies. Pour nous tout va bien, nous passons avec de l’eau en haut des
cuisses malgré la belle pluie d’il y a 2 jours. On remonte ensuite la rivière Bournette, nous sommes
toujours en néoprènes et l’on passe facilement dans l’eau là où des MC évite de se mouiller
lorsqu’on vient juste faire l’aller retour depuis le Brudour. On remonte le premier puits en fixe, on
arrive dans une longue (et laborieuse) galerie concrétionnée, le deuxième métro, que l’on poursuit
jusqu’à la salle de la plongée. On enchaîne avec le premier métro puis une courte remontée sur
corde. On pourra noter encore plusieurs rampings et passages bas pour rejoindre le puits d’entrée.
La chatière des Vizillois sera heureusement particulièrement basse pour rejoindre la sortie (à noter
qu’il est possible de remonter par le scialet du toboggan si les Vizillois sont infranchissables mais
qu’il est préférable d’équiper cette sortie au préalable). Adeline déséquipera le puits d’entrée et
nous remonterons à la voiture vers 19h45, il fait encore légèrement jour. Une belle sortie menée à
bien grâce à une équipe sympathique et dont finalement un seul, Xavier, avait déjà fait la traversée
il y a longtemps.


vendredi 27 septembre 2024

Compte rendu : Scialet Joufflu

Date : 14/09/2024
Personnes présentes : Xavier, Boris, Lucas
TPST : 4h


Alors que mon frère vient me rendre visite dans le Vercors, je vois que Xavier propose une
sortie ce même week-end. Je le contacte pour savoir s’il accepte d’emmener mon frère,
néophyte complet. On se met donc d’accord pour aller au scialet Joufflu, cavité simple et belle
à voir.
Xavier étant arrivé avant nous, il a le temps d’équiper le premier puit. Premiers conseils pour
Boris et moi et nous nous élançons à l’assaut du Joufflu. Les puits s’enchainent sans trop de
difficulté. Arrivé au P30, Xavier décide d’installer une déviation. Première difficulté pour Boris
qui la passe sans broncher.
Là, petite erreur de jugement et nous nous retrouvons tous les 3 au fond du puits, alors que
la suite du chemin se trouve 5 mètres au-dessus de nous. Grande nouveauté pour Xavier donc,
qui foule pour la première fois ce sol. Nous remontons donc et poursuivons notre périple dans
un petit dédale de galerie. Xavier nous montre le passage par lequel il faut passer pour
atteindre le dernier puit. Il se trouve à un mètre au-dessus de nous, il faut grimper, s’engager,
se tortiller, pousser et tirer avec ses bras pour pénétrer. Nous y arrivons, bon gré mal gré, et
tombons sur une petite mare, qu’il faut vidanger avec un gros tuyau jaune si l’on veut passer.
On décide de faire demi- tour et de remonter.
Xavier me propose de déséquiper, grande première pour moi aussi. Je m’applique et prends
mon temps mais j’y arrive sans n’avoir rien oublié ni perdu.
Belle sortie en tout cas, qui a été la sortie des grandes premières pour nous 3.





dimanche 1 septembre 2024

CR Satyre 24/08/2024

Canyon : Scialet du Satyre
Massif : Vercors, Lente
Participants : Adeline, David, Tim, Jérémie.
Durée : 4h ?
Type de sortie : Récupération de matériel plongée
Rédaction : Jérémie

 
Rendez-vous en fin de matinée pour ce samedi matin, nous nous retrouvons au local pour
préparer les kits. Nous prenons pas mal de matos en plus de ce que prévoit la fiche
d’équipement.
Nous nous rendons à Lente dans une voiture bien chargée. Du genre : “tu vide tous les sacs
dans le coffre pour boucher les trous.”
Au parking en bord de route, je me dis que nous pouvons parcourir la piste forestière à pied.
Nous y laissons la voiture, nous y habillons et partons sur les chemins. Bien évidemment,
après quelques minutes de marche, j’emprunte la mauvaise bifurcation et nous perds
pendant 15min. De retour dans le droit chemin, nous arrivons rapidement à l’entrée du trou.
Le temps de grignoter un morceau et nous commençons à descendre.
Je m’occupe d’équiper. Les goujons en place avec leurs grosses plaquettes donnent une
idée d’où passer.
En bas de l’enfilade de puits, il faut entrer dans une sorte de lucarne/perte. il ne nous reste
qu’un rataillon et 2 dyneema. Heureusement que nous avions prévu large ...
Le début se désescalade, mais pour la suite la corde est nécessaire. La suite de cette
verticale étroite et humide est horizontale, étroite et humide. CQFD.
La courte rivière est magnifique. Le pont de corde que nous avions installé en 2020 est
toujours là !
Dans une alcôve en rive droite nous retrouvons tout mon matériel : 2X4l, une néop et
quelques bricoles. La plus grosse difficultés sera de faire rentrer le tout dans de vieux kits
étroits.
Les bouteilles longées sur des portes matériels différents de celui de la longe de kit, nous
pouvons remonter. Ceux qui sont le moins chargés s’occupent du déséquipement. Nous
nous suivons tous.
C’est un vent chaud qui nous accompagnera sur la marche de retour.
Chacun des participants choisira une commune différente où se faire déposer par la
conductrice.
Merci à Adeline, Tim et David d’être venu ressortir ce matériel.
Voici une fiche d’équipement, relevée rapidement.Il y a dans ce trou un équipement sur de
gros goujons pour lesquels les plaquettes sont encore présentes.


C50
2SY → 2SY ↓ 5
2SY → lucarne 2SY ↓ 10
2SY ↓ 8
2S → 1S → 1S → 1S → 2AN → 1S+1AN (MC en fixe environ 10m)

C49
1AN+1S ↓
2S ↓
2AN ↓ 4
2SY ↓
2S → 1S+1AN en Y ↓ 4
1AN ↓ 2
1dev/AF ↓ 5
C42
CP 2SY → 2SY ↓ 5
2SY ↓ 3
2SY → 1AN → 2SY ↓ 9
C30
CP 2SY → 1S+1AN en Y ↓ 4
dév/1S ↓ 15
2SY ↓ 10
1S+1AN en Y ↓ 3
dév/goujon sans plaquette ↓ 10
C25
CP 2S ↓ 1S ↓ 2S ↓

mercredi 14 août 2024

Le Gouffre Berger, 09/08/24

Association Drabons et Chieures
Section Spéléo


Date : 09/08/24
Canyon : Gouffre Berger
Massif : Vercors
Participants : Adeline, David, Christophe, Jérémie et Armel (Finistèrien) dans la première
équipe.
Xavier, Simon, Thomas pour la seconde.
Durée : 19h pour les uns, 6h pour les autres
Type de sortie : re-visite
Rédaction : Jérémie et Xavie
r

Equipe -900

 
Nous nous retrouvons Vendredi soir au camp Berger à Méaudre pour assister au briefing,
s’inscrire et payer notre part à l’organisation.
Le rendez-vous est donné assez tôt samedi. Nous optimisons les voitures, nous rendons au
parking et commençons à marcher. Il fait déjà chaud mais nous apprécions le lever de soleil.



 

Vite changés, nous descendons rapidement le premier puits.
Le méandre semble plus glissant à certains qu’aux autres.
Nous enchaînons la zone des puits pour arriver dans les grandes galeries. En évoluant sur
le mondmilch, Christophe nous met en garde “gaffe ça glisse”. 3 secondes plus tard, il est au
sol. Le temps de reprendre ces esprits, un choc sur le tibia, mais ça va.
Décision est prise de continuer.

Lac Cadoux à sec, des Norvégiens au Bivouac de -500. Tout le monde est plutôt à l’aise,
donc nous continuons à descendre. Christophe ne semble pas agoniser. David part souvent devant puis attend que nous le rejoignions.


 

 
Les coufinades plus le grand canyon fatiguent un peu tout le monde. Nous avançons jusqu’à
une voûte mouillante, avant l’ouragan. La question se pose maintenant de savoir s’il est
raisonnable de continuer. La fatigue se fait sentir pour tous. Christophe semble de moins en moins fringant. Il paraît évident maintenant qu’il faut faire demi-tour.



Nous remontons toute la zone aquatique. Au vestiaire David retire sa néoprène puis part
devant.
Sans grande surprise, Christophe boite. Le groupe s’étale maintenant sur une plus grande
distance.
Nous nous retrouvons régulièrement en cherchant le chemin le plus facile dans les éboulis.
“Tiens, cela fait un moment que nous n’avons pas vu David.”
Nous pensons tous voir sa lumière à la faveur du prochain obstacle, mais non.
Nous commençons à nous demander s’il ne s’est pas perdu.
Dans l'intervalle, Christophe commence a avoir bien puisé dans ses ressources en serrant
les dents.
Ne pouvant rien pour David, nous nous concentrons sur Christophe.
“David va forcément nous attendre en bas des puits” ... Bah non.
Je redoute un peu ces verticales pour Christophe à cause des torsions dues au Pantin. Mais
finalement cela n’est pas un problème pour lui.
Armel enchaîne chaque puits par la corde non fractionnée.
Les méandres sembleront interminables à chacun. Même si Christophe avance
suffisamment vite pour rattraper le reste du groupe (l’histoire ne dit pas s’ils l’ont attendu
volontairement).
Finalement Adeline sortie la première nous informe que David est là. Nous sommes tous
contents de l’apprendre, c’est un souci en moins.
Nous chargeons bâche, valise et table (!) sur les sacs pour redescendre le petit camp
avancé à l’entrée du trou vu que c’est la fin du camp.
La marche de retour semble longue. Et la rosée est déjà présente dans les hautes herbes. A
croire qu’il n’y a même pas eu de soleil depuis notre passage le matin !
Nous allons tous jusqu’au camp pour annoncer notre sortie avant d’aller nous coucher.


Conclusions :
Comme toujours, s’il n’y a pas de leader défini, la prise de décision se dilue entre tous les
participants. Il est discutable d’avoir continué malgré la chute de Christophe.



Groupe 2 : Simon, Thomas, Xavier
TPST : 6h00 (entrée sous terre 9h30 sortie 15h30)
Terminus : Vire du Vagin -500

Et Hip Hop, après une petite marche d’approche, nous voilà devant l’entrée de la
cavité. Un groupe de 3 autres spéléos arrive après avoir fait 2h00 de marche
d’approche....il y en a qui ont mis 5h d’après Rémy.
Et Hop Hip la main dans le... Nous sommes vite habillés. 9h30 et c’est parti pour se
faire glisser sur les cordes. Nous connaissons tous les trois la cavité, et chacun
donne son avis sur les deux méandres plus ou moins embêtants que nous allons
franchir.
Nous doublons un groupe de 3 personnes au niveau des ressauts de l’Aldo. On ne
leur met pas la pression, mais ils nous laissent passer. Après 1h00 de progression
nous voilà dans la grande galerie. C’est parti pour la marche dans les grands
éboulis. On progresse tranquillement, en regardant où nous posons les pieds, mais
aussi en admirant la grandeur de cette galerie. Cascade du petit général, et nous
voilà 1h00 après au camp 1. Nous admirons Thomas discuter en Anglais avec 2
Suédois qui se reposent au bivouac. Ils sont rentrés sous terre la veille pour faire le
fond et un reportage vidéo. Ils ont l’air bien fatigué.

Nous allons faire quelques photos à la salle des treize, la salle Germain puis le
Vagin. L’envie ne manque pas de continuer, mais nous nous étions fixé l’objectif de
6h00 sous terre max. Sagement nous faisons demi-tour pour aller grignoter un bout
au camp 1. Nous croisons les deux groupes de 3, dont un bien bruyant.... On
pouvait dire qu’il était vraiment heureux d’être là.
Allez, on remonte les grands éboulis ? Tranquillement mais sûrement. Nous ne
croisons pas un chat !.
Je veux essayer de faire quelques photos dans les grands puits. Je prends donc la
corde plein pot. Mais rien à faire j’ai un téléphone de merde. J’admire donc mes
deux compères progresser sur la corde avec aisance....c’est de toute beauté...
Il nous faudra deux petites heures pour remonter de la base de l’Aldo jusqu’à la
sortie. Les rayons du soleil illuminent l’entrée de la cavité. Encore une fois, c’est de
toute beauté...
15h30. Il fait une chaleur sur le plateau !!! Nous n’étions pas si mal sous terre. Une
petite bière au comptoir du Méaudrais et hip hop j’ai failli me transformer en chien
pendant un moment, et je pense que Thomas et Simon l’auraient bien fait
aussi...mais il n’y avait pas assez de laisse....pour la maîtresse...une bonne rigolade
pour finir cette belle sortie.


A l’année prochaine

 

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