Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

samedi 17 février 2024

CR Trou Qui Souffle Date de sortie : 14/02/2024


Participants.es : Marion P, Jean Baptiste, Etienne, Tim L
TPST : 6h



Marion propose une sortie. Etienne, JB et moi répondons positivement et on se met d’accord pour
un tour au TQS (encore !). Cette fois nous avons objectif le méandre Cigale et le syphon de la
galerie de la Fourmi. Personne ne connait c’est de la découverte pour tous, parfait.
RDV au local à 9h et préparation (un peu rapide) des kits. JB rentre en premier au TQS pour
démarrer l’équipement. Etienne récupère l’équipement à la salle de la Vire jusqu’à la Condensation.
Arrivé au puit Cigale on trouve le carrefour entre le réseau de la Toussaint et le Méandre Cigale. Je
me lance sur l’équipement du P20 rejoignant le méandre. Oups... dans la précipitation, on a enkité
une C22 au lieu de la C30.... Bon, on a aussi une corde de sécu, mais qu’on aurait aimé garder pour
un autre ressaut annoncé dans le descriptif. Avec l’aide de Marion et Etienne j’équipe en étant le
plus économe possible le P20, mais ça ne suffit pas, il faut faire un passage de nœud avec la corde de
sécu pour arriver en bas... JB passe derrière et parvient à récupérer les deux mètres manquant pour
toucher le sol, et hop on récupère la corde de sécu, beau travail d’équipe ce petit P20...! Oups,
pendant la descente, Etienne fait tomber sa pédale qui part dans l’actif...!
Une remontée en fixe (sur une corde un peu usée...), et une escalade en libre de 3m nous permet de
rejoindre le méandre Cigale. Très beau méandre de 200m, très esthétique ! On arrive dans une salle
au dimension importante. Une cascade se remonte en fixe (corde usée aussi...) et on traverse le
“boyau humide” qui mène à un grand éboulis avec des départs de partout... bon on cherche un peu
et on retrouve l’actif qui nous fait remonter, remonter, remonter.... plus qu’attendu ! On réalise
qu’on est dans la galerie de Minuit (on a manqué la galerie de la Fourmi juste avant) et qu’on
remonte un bel actif. On sera ensuite bloqué par une cascade qui crache bien et que l’on ne peut pas
traverser sans se tremper... on doit être à la côte +50 environ...et le méandre semble continuer
encore en face ! Sur ce refus d’obstacle on redescend dans le grand éboulis pour manger. A cette
heure-là, la pédale d’Etienne doit déjà être au syphon Verna...!


Retour par le même itinéraire, Marion déséquipe en première. Etienne reprend le déséquipement
après la condensation. A une dizaine de mètres plus haut, JB et moi attendons Etienne, lorsque l’on
sent franchement une odeur de cramé, de fumée... On essaye de déterminer l’origine de la fumée...
“Etienne, tu fumes ???” “Non ! Ma lampe de secours s’est allumée sous ma combi et a mis feu à
mon t-shirt !”
On ressort de la grotte à 16h30, avec un goût de reviens-y...! Nettoyage du matériel à la rivière et
petite bière pour finir la journée.
- Equipement : en plus de l’équipement d’accès jusqu’à la condensation, prévoir une C35, 6
amarrages et une dév’ pour le P20 (fractionné). Prévoir aussi une petite corde de sécu
(10m) pour faciliter une désescalade dans le méandre Cigale






Date : 16/02/2024 Cavité : Grotte Merveilleuse


Massif : Vercors - Gorges de la Bourne
Participants :
● Xavier Duclos
● Etienne Chanel
● Adrien Castro
TPST : 2h
Type de sortie : Repérage
Rédaction : Adrien Castro

Description :

La veille, Xavier propose une sortie pour
repérer la bien-nommée grotte Merveilleuse. Il
avait déjà essayé de la trouver mais n’avait pas
réussi, il avait donc une revanche à prendre !
Adrien et Etienne se joignent à lui dans cette
aventure périlleuse.
Nous voici donc garés non loin du pont de
Goule Noire pour démarrer la marche d’approche.
Après un rapide franchissement du portail EDF,
nous crapahutons sur le chemin qui s’avère pentu
et glissant, un parfait échauffement pour la suite !
Après quelques hésitations, nous trouvons
la cavité qui correspond bien au topo. Nous nous
équipons et Etienne (c’est important pour la suite),
cache son téléphone dans la paroi, de peur qu’un
sanglier ne lui dérobe.
Nous évoluons dans la cavité remplie de
très belles concrétions, et admirons les résidentes
de la grotte, à savoir une dizaine de chauve-souris.
Nous progressons assez facilement, passons
quelques étroitures puis tombons sur le P30. Xavier
se met à la manœuvre et installe une main

courante, puis une corde pour descendre le puits. Une
longueur de 50m suffira pour faire la main courante, un
fractionnement et une déviation.
Arrivés en bas, nous continuons à évoluer dans la
cavité. Nous sommes autant en admiration devant les
belles concrétions que navrés de la stupidité humaine
dont nous sommes témoins, à savoir de nombreux
détritus laissés là (verre, accumulateur, emballages...).
Nous ramassons ce que nous pouvons emporter, et
Adrien se fait la réflexion que ces déchets seront sortis
d’un trou pour être probablement enterrés dans un autre
trou.
Nous ressortons de la grotte, puis commençons la
descente. Adrien en profite pour parfaire sa technique de
luge sur pierrier tandis que Xavier et Etienne

entreprennent une descente plus élémentaire. Arrivé quasiment en bas, Etienne se
rappelle qu’il a laissé son téléphone, rappelez-vous, à l’entrée de la grotte. Trop
heureux de refaire les 400m de dénivelé, il abandonne Adrien et Xavier qui
l’attendent patiemment.
Le voici qui réapparaît une demi-heure plus tard, nous repartons donc tous
les trois, satisfaits d’une sortie rondement menée !

Bonus : Une pauvre chauve-souris venue se cacher pour mourir :

Compte-rendu du 11/02/24 Trou Qui Souffle, siphon Verna et salle de la Vire.


Présents : Nicolas Baudier, Thomas Laurent, Vincent Gaudin, Jérémie Quertier, Xavier
Duclos, Thomas Chevalier, Guillaume Nivol, Timéo Duclos, Lucien Chevalier.
Nous nous retrouvons tous au local pour préparer les kits et définir l’organisation. Nous
ferons deux groupes : un prévoyant la visite jusqu’au siphon Verna, l’autre avec un objectif
plus rapide. Il est à noter qu’il y a un peu d’eau qui coule à cause de la météo des jours
précédents.
Equipe Verna (Nicolas Baudier, Thomas Laurent, Vincent Gaudin, Jérémie Quertier)
Nous sommes les premiers à entrer dans le trous, nous avons donc en charge l’équipement.



La ligne choisie dans le P30, évite la
chaîne et permet d’aller chercher des
Fracs. Nous en planterons un nouveau
dans la banquette du bas, en rive droite
pour éviter le ruissellement de la cascade.

Aucun fait marquant jusqu’à l’arrivée dans le puits cigale. Dans lequel deux AF sont percés
pour fractionner la grande longueur. Arrivé en bas de la corde, il ne permet
malheureusement pas d’éviter les embruns (attention en cas de crue).Thomas Laurent
mange un morceau avec nous avant de remonter. Il retrouve l’autre équipe rapidement.

Nous partons à trois pour
rejoindre le siphon et faire
quelques photos dans cette zone
magnifique.

Une dernière photo dans le puits Cigale et nous
entamons le déséquipement.
Nous avons bien fait de faire remonter le perfo par
Thomas, nous sommes suffisamment chargés.
Nous sortons pour le goûter, cela tombe à pique !



Equipe de la salle de la Vire
Compte rendu de l’équipe 2 du TQS
Participants : Tilian, Lucien, Thomas, Guillaume, Xavier
TPST : 4h30
Nous suivons donc la première équipe pour profiter des cordes qu’ils vont mettre en place.
Vu que nous rentrons sous terre en même temps, je propose à l’équipe d’aller faire un petit
tour au réseau de l’araignée.
Le P7 descendu, nous voilà partis pour passer un bon moment sous terre. Il y a un peu
d’eau, et les enfants galopent sous terre. Ils nous ferons un peu rager lorsque nous devons
être à quatre pattes ou en mode égyptiens pour passer dans les passages resserrés.Les
enfants, dans leurs plus grandes imaginations nous parlent de voir des traces de lézards
des cavernes et autres bêtes dont nous n’avons pas connaissance !Après avoir visité la
petite salle, où les cordes remontent pour sortir à l’araignée, nous faisons demi tour car nous
avons hâte d’aller voir ce joli P30.
La première équipe a équipé le puits, bien fractionné, et hors crues. Cela va permettre à
Guillaume de travailler les fractionnements. Un dernier Frac plein pot, lui fera creuser la tête
pour s’en sortir sans faire de nœuds avec son matos. Nous équipons une deuxième corde,
cette fois-ci directement au niveau de la chaîne de rappel, pour que les enfants descendent
directement. En bas du P30 ça mouille un peu, donc on ne traîne pas.
On avance jusqu’à la salle de la vire ou nous faisons la pose casse croûte et soupe chinoise
pour la famille Chevalier. Nous ne voulons pas rentrer trop tard, et même si nous ne
sommes pas loin de la condensation, nous décidons de rebrousser chemin.

Le grand Guillaume ouvre la marche suivi par le reste du groupe. A la sortie de la vire nous
entendons notre secrétaire Thomas revenir du puits cigale chargé d’un joli Kit. Il remontera
donc avec Guillaume, qui repassera par la corde en fractionnement pour faire son
entraînement.
Nos jeunes ont bien chaud en remontant le puits de 30 mètres, mais ils sont super contents
de cette réussite. Quoi de mieux pour les deux papas de voir leurs enfants heureux de leur
sortie. En attendant Thomas qui remonte et déséquipe la corde, le reste sort tranquillement
de la cavité.

Objectif réussi pour tout le monde : Guillaume à fait du
Frac, et pourra continuer à travailler. Les enfants
continuent de bien progresser sous terre et gagnent
en confiance.

Thomas nous doit au moins 4 bières car je lui ai
souvent dit « crolles ouvert, paye ta bière…. » !!! 




Compte rendu du scialet Abel du jeudi 8 février 2024


Participants : Jean Batiste, Étienne, Xavier. Pierrick (club Seyssinet), Ondine (club La Chapelle)
Objectif : visite de la rivière d’or.
TPST : 7h00

Pour cette semaine le club des Drabons et deux de l’extérieur, on prévu d’aller visiter le réseau des
Chuats. Après la sortie de Fleurs Blanches Mouch’tiques, c’est à notre tour d’aller visiter le scialet Abel et
sa rivière d’Or.
On se retrouve pour covoiturer en partant du plateau nord, pour retrouver Ondine sur le parking de Fond
d’urle. Le temps est bien propice à la spéléo avec une météo digne de ce plateau.
La marche d’approche se fait rapidement. Pierrick se lance dans l’équipement du premier puits avant de
retrouver les cordes, équipées en fixe.
Le réseau est décomposé en deux parties. La première, jusqu’à la salle JPP à -118 qui constitue une
succession de puits entrecoupé de petits méandres et têtes de puits un peu étroites. Le cailloux ne donne
pas trop envie de mettre les mains de partout, car assez fracturé. Cependant il y a de jolies salles et
galeries concrétionées. Ondine à même l’œil pour trouver au sol, multiples coquillages, d’oursins, de
palourdes, d’huîtres...Bref de quoi de se faire un bon repas en remontant.
On attend avec impatience le passage du boyau nutella, en pensant qu’il va y avoir de la boue, de l’eau, de
l’huile de palme...mais rien de ça. Il y a même un bout de palette pour éviter de trop se mouiller à plat
ventre.
Maintenant nous changeons totalement de strate et arrivons sur une succession de puits, puits de la
jonction. Une corde abîmée nous fera faire un petit passage de nœuds à la descente, avant l’arrivée à la
belle rivière d’or.
On laisse nos kits, et prenons la direction de l’aval pour aller voir le siphon de la boue. La galerie est
immense, concretionnée à souhait, et la rivière est magnifique, de toute beauté...
Demi-tour, pour la visite vers l’amont pour aller jusqu’au passage crocodile.
Il est temps de remonter. Nous en profitons pour purger quelques cailloux branlant en tête de puits.
Il ne fait pas si mauvais à la sortie et nous en profitons pour partager une bonne bière, un pâté et du pain,
pour un bon goûter de 16h30. Merci Pierrick !
Bref une bien belle sortie en bonne compagnie !!!

Compte-rendu de la réunion des Drabons du 16/02/24

 Réunion projets de la section spéléo de l'ADC

Participants:

Xavier, Thomas C, Vincent, Adeline, JB, Lucas, Jérémie, Nicolas B, Nicolas D, Élodie, Jérôme, Thom L, Adrien, Thibault, Hélène, Tim L, Étienne, Seb, Marion P.

 


 

Le président décide de commencer par le sujet qui fâche, le local et sa gestion:

-on va créer un nouveau registre d'emprunt, avec des feuilles toutes faites où il n'y aura qu'à cocher et préciser le matos qu'on emprunte, on espère un meilleur suivi et éviter les petits incidents récents;

-on parle d'aménagement, améliorer les rack, créer une ventilation pour les odeurs et optimiser le séchage du matos (Thomas C et Vincent se battent pour savoir lequel des deux serait le meilleur à ce sujet, moi j'adore le travail d'équipe...), créer des zones bien identifiée de quarantaine et de rebut;

-au quotidien on rappel qu'il faut ranger correctement et passer un petit coup de balais quand on a fini, mais surtout qu'il faut inspecter le matos au moment du nettoyage et du lovage, on a une corde tonchée par sortie en ce moment. Évidemment il faut bosser la technique d'équipement pour préserver les cordes mais le plus important pour les autres c'est bien le contrôle visuel et tactile au moment du nettoyage;

-je m'occupe de créer ses fiches d'emprunt et les pancartes quarantaine et rebut;

-pour info le club commande cette année quelques baudriers, environ 200m de corde (Jérôme râle quand il comprend qu'il n'y aura pas de 6mm), quelques casques, 10 dyneema et 5 AS.

 

Jérôme propose de créer une trousse pharma pour le club, qui restera avec le point chaud. Il nous rappelle aussi comment fonctionne un peu le système de formation, deux options: soit on exprime un besoin et on peut essayer de créer une formation autour de ça, soit il n'y a qu'à s'inscrire sur les formations existantes. 


Xavier nous rappelle que tous les memebres du bluc ont en permanence -10% à la cordo d'en haut à Méaudre mais aussi -20% chez croc montagne si on fait une commande groupée. Il nous rappelle aussi que la convention avec la structure spéléo n'est pas encore faite et que du coup il faut passer par lui pour y avoir accès et s'y prendre bien en avance.

 

Le Blog de l'ADC restera sous sa forme actuelle, en gros une bibliothèque privée de compte-rendus pour les Drabons auxquels s'ajoutent les divers CR et articles des autres sections. Vincent me file un coup de main là-dessus, il a l'air de maîtriser le sujet mieux que moi ! (l'envers du décor en photo)

 


Nicolas B et Tim L nous font un point sur la bibliothèque d ela section, ils ont trié et réorganisé l'interieur et son en cours d'inventaire. A terme, l'idée est d'avoir un google Doc, avec des onglets par magasine et un outil de recherche. On pourra y taper le nom d'une cavité et savoir si elle est recensée dans un des magasines ou livres qu'on possède. Vous n'aurez plus qu'à trouver le livre dans la bibliothèque après ça. Jérémie nous fait savoir qu'il a récupéré plein de vieux magasines et qu'il les mettra dans la bibliothèque des Drabons.


Un rappel est fait sur la gestion des mails, on utilise la framaliste pour proposer une sortie à tout le monde, mais les réponses doivent être fait uniquement à celui qui propose, ne faites-pas de répondre à tous pour ne pas spammer l'ensemble des membres et surtout pour que ce soit plus clair pour tout le monde. 

Une bonne habitude à prendre est de signer son mail avec son numéro de téléphone et son adresse mail pour que ce soit plus facile. Il est aussi inutile de répondre "trop deg, pas dispo, bises" (je suis le premier coupable) 


Enfin les projets du club:

-Xavier et Thomas C organisent un week-end en Ardèche avec les enfants, vient qui veut en gros, ce sera les 1er et 2 juin.

-On évoque le Camp Berger en juillet/août

-On parle de participer à une ou deux buvettes aux diverses fêtes à Méaudre afin de recevoir quelques dividendes, les finances du club n'étant pas mirobolantes.

-Nicolas D nous parle de ses projets actuels: L'Orbito qui est un projet interclub ADC et SGCAF et évidemment son séjour explo, Malagassy à Madagscar qui durera 15 jours en Août, ceux qui sont intéressés peuvent évidemment se joindre à lui.

-Nicolas B a deux projets de son côté: le CAF159 dans la Fauge qui demande du muscle pour de la desob et le Scialet Robin, sur lequel il veut mettre des cordes sur une longue durée (environ trois semaines) dans le but de faire un peu d'explo sur l'escalade au fond et de la doc parce qu'un ancien de Romans le lui a réclamé.

-Nicolas B et Tim L se charge de la préparation du week-end Drabons, ils proposeront quelques dates dans un futur proche.

-De mon côté deux projets du côté de Corrençon, la réfection de la cabane de la Combe de fer que je peux faire avec une grosse équipe du boulot et qui demandera du budget (1ere reco samedi 24 février, travaux prévu le 29 mars) et aussi des explo sur les cavités recensées dans la Moucherolle souterraine.

-Une journée technique prévue à la tour spéléo le dimanche 17 mars, on essayera de faire bosser un maximum de personnes dans un maximum de domaines.

-Enfin le gros projets de l'année, les JNS, sur tout le week-end du 5 et 6 octobre. Ce sera l'occasion de fêter les 50 ans de l'association, et du coup d'inviter de nouveau les vanniers et la bibliothèque. Un groupe de travail se penche d'ores et déjà à son organisation, on y trouve David, Christophe, Étienne, Adeline, Tim L et Thibault !






Journée Vannerie du 10 février 2024.

Samedi 10 février 2024
Aujourd’hui, c’est un jour tout gris, un jour de pluie, mais c’est surtout une journée vannerie.
 



Un café , un morceau de la délicieuse brioche de Marie Aleth et c’est parti , les doigts sont prêts pour tresser l’osier, finir les paniers déjà commencés.
 



Et quand le panier est presque fini, il faut courber un morceau de viorne, l’enfiler dans la clôture et enrouler des brins sans qu’ils se chevauchent , faire un beau croisillon pour ligaturer l’anse au panier. Et oui c’est technique la vannerie😉
 







Irène, notre spécialiste en cannage, s’occupe de l’assise d’une chaise.



Gaëlle fait des éclisses avec les brins d’osiers plus gros.
 

 
 



Martine des vanniers du Trièves est revenue donner des conseils et aider à terminer des mangeoires.
 






Encore une journée bien remplie pour la quinzaine de personnes présentes ce jour.

 

vendredi 16 février 2024

Article bibliothèque


Fin janvier, un air de printemps a soufflé sur la bibliothèque,
les bénévoles ont eu envie de réaménager les différentes étagères
afin de mettre en valeur la littérature jeunesse, et surtout les livres documentaires.
C’est chose faite, alors n’hésitez pas à venir voir comment l’espace s’est agrandi
dans la bibliothèque, et surtout à venir consulter, emprunter des documents.


Petit rappel :
 Le prix des lecteurs détendus autour de cinq bandes dessinées va se terminer
en mars 2024.
Nous vous attendons pour lire, découvrir ces 5 ouvrages inspirés de roman et
voter pour celle que vous avez préférée.
Le prix des lecteurs détendus sera décerné samedi 23 mars en matinée à
la médiathèque de Lans-en-Vercors.


 Durant les vacances d’hiver, des ventes de livres d’occasion sont organisées à
la bibliothèque :
Lundi 19 février de 16h30 à 18h30
Lundi 26 février de 16h30 à 18h30
Alors n’hésitez pas à venir fouiner.


Dernière minute :
 La rentrée littéraire de Janvier a eu lieu, de nouveaux achats ont été faits.
Nous la préparons pour fin février.
Peut-être et même sûrement quelques belles pépites en perspective ?
Alors nous vous attendons.

Voici le CR de l’antre de Venus. 09/02/24


Participants : Adrien, Thomas L, Adrien, Lucas
TPST : 3h

Une petite sortie organisée à la dernière minute par Etienne et Lucas à laquelle se joignent finalement Adrien et Thomas. 
Nous voici donc partis de Méaudre en direction de l’Antre de Vénus. Etienne équipe le premier (er dernier puit) avec une corde de 30 mètres. Heureusement que les conseils de Tim qui préconisait une corde de 20 mètres n’ont pas été suivis car la corde installée atteignait tout juste le fond du puit. 

Arrivés en bas, une belle balade, entrecoupée de concessions, de fistuleuses et d’excentriques, nous attend. Nous allons jusqu’au bout de l’antre, pour profiter d’une petite salle agréablement pourvue de sable pour nous allonger quelque peu. 

Le temps de faire, ouf, nous voilà de retour au puits d’entrée. Là, une petite frayeur a eu lieu. Adrien a tout juste eu le temps d’éviter une grosse pierre qui tombait de la corniche du puits. Plus de peur que de mal ! 

Nous avons pu sortir pour voir les derniers rayons de soleil. 

Belle balade !


 



samedi 10 février 2024

TQS 18 janvier 2024

Cavité / zone de prospection :
TQS / Goule noire et Bournillon
Massif :
Vercors - commune de Méaudre / gorges de la Bourne
Participant(e)s :
SGCAF
Clément Beckert
ADC
Baudier Nicolas
TPST :
env. 2,30 h
Type de sortie :
Photo et visites
(prospection, classique, exploration, scientifique, initiation, plongée....)
Rédaction :
Nicolas Baudier



Description :
Initialement prévue aux cuves, la sortie est déplacée au TQS et ce en raison
d'un nombre élevée de précipitations (pluie sur neige) .
Je profite de l'occasion pour amener de quoi faire quelques images.
La route des feuilles est encore enneigée, le stationnement se fera en bas ; ce
sera déjà endimanché que nous attaquerons à piétiner une neige des plus
spongieuses... à croire que le printemps est déjà là !!
De nombreuses traces de cerfs sont présentes tout au long de la piste, se
confondants avec d'autres semblant les pister..... loup y es-tu ?
J'équipe l'entrée, la texair me maintient au sec (au chaud c'est moins sûr) . Une
fois tout les deux au pied du puit d'entrée (gare à la glace !), nous entendons le
grondement de l'eau qui sourd avec vigueur de maints endroits : ça vit !!!!
La progression sera aisée, la glace ayant disparue, malgré les quelques douches
ponctuant le cheminement ; Clément et moi feront de notre mieux pour rester le
plus sec possible.... tu parles d'un "dry january" !


Malgré le côté un peu banal du début de cette cavité, la visite vaut le coup car
cette zone présente un tout autre visage une fois en crue.
Nos espoirs (ou craintes) sont vérifiés au sommet du P30 : le bruit brut de l'eau
qui s'y jette est renvoyé en écho par le volume des lieux. Une belle cascade
s'exprime sous nos pieds, renforçant l'atmosphère sauvage de la situation.
J'explique au mieux mes idées à Clèm' qui semble d'accord... et je remarque que
j'ai oublié les talkies.... ça sent l'échec et la frustration :-p
Une fois le puit équipé et le frac' installé, je descend, laissant la place libre pour
Clem'. La suite est praticable.... si ce n'est qu'une petite cataracte, sur les
derniers 3-4 m, annonce un moment "revigorant" !
Un équipement hors crue (un emplacement au top attend sagement en rive
droite) ne serait pas une hérésie. Pendant ce temps, j'assouvis ma curiosité vers
le puit suivant ; la MC en place est appréciable, et me permet de jauger la suite
comme....disons "fraîche" pour des solubles comme nous.... mais quelle beauté tout
de même.


D'un commun accord, nous ferons les photos du haut, histoire de préserver notre
bonne humeur !
Quelques réglages et essais plus tard, il sera déjà temps de remonter (heure de
sonnette un peu short) Je suis un peu déçu du résultat, l'oubli des talkies
s’avérera pénalisant et ceux-ci auraient pu compenser une troisième personne... A
nos actes manqués !!!!


La suite de la journée se finira par une visite de dernière minute de la Goule
Noire et de Bournillon, les deux plus en forme que jamais.
Nous rentrons avec de bien belles images en tête ; notre environnement est
toujours aussi fascinant.... c'est con dit ainsi, mais ça fait toujours autant de bien
d'y retourner le plus souvent possible.


A vos rêves....


Nicolas

vendredi 9 février 2024

SCIALET DE LA COMBE DE FER du 27/01 au 28/01


Rédacteurs : David, Jean-Baptiste et Nicolas 
Participant(e)s : Marion Talon, Romain, Adeline, Jean-Baptiste, Christophe, Clément, Nicolas,
David
Profondeur atteinte : environ -500 m
TPST : 16h

 « L’équipe au bivouac -300 »



Objectifs et marche d’approche :
Par un beau matin d’hiver nous voici tous les 8 embarqué(e)s dans la marche d’approche du scialet
de la Combe de Fer au dessus de Corrençon avec un double objectif. Pour
Nicolas et son équipe, prendre des photos d’une partie de la cavité qui n’a
jamais ( ou très peu ) été prise ( entre le bivouac à -300 et le début de l’actif
à -400 ) et pour l’équipe restante, déséquiper du fond jusqu’au bivouac en
laissant les cordes sous terre pour les explos futures et éventuellement de
visiter le fond.
Après 1h30 d’approche, nous voici tous les 8 prêt(e)s à visiter la cavité. Il est
environ 10h.


Accès aux grandes galeries -300 :
Ça descend bien, un bel enchaînement de puits dont un arrosé entrecoupés d’un méandre plus ou
moins large nous permet d’atteindre le pic-nic au bivouac sans véritable encombre si ce n’est
d’avoir perdu David qui s’est mis à descendre sur des cordes qu’il ne fallait pas emprunter pour
atteindre la suite. Après quelques changements, il est décidé au bivouac de créer les 2 groupes
suivants : Marion, Romain, Adeline, JB et David pour le fond et Nicolas, Christophe et Clément
pour le groupe photo.
Les deux groupes se suivent jusqu’à arriver au puits de la boue afin que tout le monde sachent où
aller. L’état des 2 cordes en fixe pour atteindre les grandes salles et acceptable, même si
l’installation de nouveaux points serait à envisager si l’on venait à circuler régulièrement dessus.



CR de l’équipe déséquipement : Marion, Romain, Adeline, David, JB
Nous atteignons rapidement l’actif en bas du puits de la boue
et là l’ambiance est magnifique ; nous descendons le long de superbes
cascades jusqu’à shunter le premier siphon à -420 dans un boyau d’environ
30 m sévèrement étroit et humide où JB a eu l’idée lumineuse de nous faire
se déséquiper le plus possible. Après, c’est une voûte mouillante avec de
l’eau jusqu’en haut des cuisses qui nous accueille, pour arriver sur un puits
bien arrosé. Clairement il y a plus d’eau cette fois-ci qu’il y a un an ce qui
va nous amenez à réfléchir un peu à la remontée pour certaines cascades
afin de ne pas prendre la douche.

En bas du puits du Corail, nous finissons par quitter l’actif dans une partie
sèche et atteindre après le dernier puits à déséquiper la salle du macaroni. Il est 14h, beaucoup ont
froid et nous estimons la remontée à environ 8h, soit une sortie à 1h du matin. Nous décidons à ce
stade de remonter sachant que le fond est à environ 1h aller avec encore de belles étroitures dixit
JB.
La remontée est longue et fatigante comme prévue
mais se passe sans encombre. Le P10 peu après le puits de la
boue P10 problématique car littéralement sous cascade est équipé
d’un guidé avec une vieille corde remontée du fond. Cette corde
restera en place pour de futur équipe. La répartissions des kits est
plutôt équitable et nous remontons tranquillement vers l’arrivée du
Réseau de Juin.


CR de l’équipe photo : Christophe, Clément, Nicolas
Bien bien bien , enfin nous allons pouvoir nous
occuper de documenter les zones inférieures de la
combe.Après quelques changements de protagonistes
dans l’équipe : nous voilà à 3… un poil moins que ce à
quoi j’aspirais , mais la bonne humeur de mes
comparses est sans pareil : Je n’y perds pas du tout !


Nous quittons rapidement le reste de l’équipe de vue, et prenons ainsi le temps d’apprécier les
lieux ; pour une fois que ça va être tranquille, je vais en profiter . L’idée était de pouvoir
photographier le plus bas possible, avec la conscience que l’eau serait potentiellement un frein à
l’humeur de l’équipe. Le 1er puit dans l’actif annoncera vite la couleur des réjouissances….
descente dans la flotte, équipement en place un peu old school, dèv’ pas du tout hors crue… ah ah
Bon, on va commencer / s’arrêter là ;-)
Christophe se colle en modèle, tandis que Clément faisant valoir sa carte “solubilité” s’occupera
du contre-jour.
Clic-clac kodack : l’affaire est dans le sac.


Tout en rangeant hâtivement le matériel, je
réfléchis à nos comparses plus bas…. ça doit
pester dans la flotte et les étroitures !
Nous prendrons le temps de remonter
tranquillement, et moi de faire de mon mieux pour
éclairer les lieux.
Seront respectivement pris en photos :
-Le puit de la boue ->


<- Le puit de la boue , vu du 2nd fractio’


-Une jolie section de galerie
faisant suite à ce dernier ->


-La zone de dimensions confortables en bas des grandes galeries de -300


Difficile de s’arrêter, mais l’heure avance et une décision collégiale est prise d’attaquer la
remontée car il est tard, et que les forces / moral s’amenuisent. L’équipe du fond nous rejoindra
finalement rapidement, Tous trempés et avec quelques mines déconfites de ci de là :-p
Rien ni personne ne sera à déplorer, si ce n’est que …mince, j’ai déjà envie d’y retourner !!!!!




Sortie du trou :
Les 2 groupes, photo et déséquipement se rejoignent à -300 par le hasard du timing. Nous arrivons
au vestiaire à -90 m vers 2h du matin et sur le parking des voitures vers 3h du matin. Une sortie
dense, intense et de toute beauté ! Merci à Nicolas et JB pour l’organisation
Bilan du matériel remonté à -300: (à établir à tête
reposée la prochaine fois)


Bilan du matériel de bivouac :
- 1 couverture de survie
- 5 conserve, 4 soupes déshydratées
- 2 matelas mousse
- 2 coupes et 2 plans de la cavité
- du fil pour mettre en place un point chaud
- 1 gamelles + réchaud à alcool


Matériel d’explo :
(Nouveau)
- une C60
- 10 raumer
- 10 pailles dans tube PVC
- 1 ligne de tir de 30m de long

TRAVERSEE FLEURS BLANCHES – MOUCH’TIQUES le 06/02/2024,

Participants : Adeline, Ondine, Tim, Adrien, JB

TPST : 8h


Départ :
Nous avions prévu de nous retrouver à 9h sur le parking du Mémorial de Vassieux avec Ondine
venu de la Chapelle. Finalement, nous nous croiserons, nous chercherons mais finirons bien par
nous retrouvez sur le parking de l’accès aux Mouch’tiques, un grand espace sur la gauche de la
route peu après le Mémorial. Ondine a déjà fait quatre fois la traversée et nous emmène à pieds voir
la sortie de Mouch’tiques. Comme prévu tout est en place et tout est équipé jusqu’en haut de
l’échelle.
Nous décidons de faire une navette, et nous partons tous ensemble nous garer plus haut pour nous
changer. Nous suivons une piste de ski de fond et cherchons rapidement l’entrée que Tim trouve.
Fleurs-Blanches :
Comme dans mon souvenir, l’entrée est à quatre pattes pendant quelques temps jusqu’à arriver sur
une grande salle en plan incliné descendant, la salle du 15 août. Là nous trouvons la première corde
et nous attaquons la descente. On arrive ensuite sur un puits méandriforme assez fractionné puis à
sa base, allez savoir pourquoi, nous remontons par un plan incliné mondmilcheux sur des cordes qui
nous emmène sur une tête de puits méandriforme étroite. En bas de ce puits, deux chemins se
présentent à nous. Nous décidons de penduler pour rejoindre un départ de galerie de l’autre côté du
puits. Nous avons du mal à comprendre où nous sommes sur la topo. Tim enchaîne sur la descente
du puits suivant et là, nouvelle surprise, les mousquetons de déviation sont lèprés et très dur à
ouvrir. Finalement, une fois en bas, Tim nous dit : « Demi-tour, c’est pas là ! ». Après plusieurs
réflexions entre nous, finalement Ondine remonte et reviens au départ de la main-courante
remontante mondmilcheuse que nous n’aurions jamais du suivre pour trouvez tout naturellement à
sa base, la suite du puits que nous aurions du suivre, proche de l’actif. Nous descendons donc le P25
en 3 jets, puis le P32 le rond, équipé à double, puis enfin le méandre de l’os. Nous percolons le
collecteur vers midi passé. On est pas en avance !

« Arrivée dans la galerie COSOC-SGCAF »



 

La traversée horizontale :
Nous déjeunons vers le « siphon vert » peu de temps après les incroyables carreaux de chocolat et
avant le passage du radeau sur tuyaux PVC absolument mythiques ! Tim nous régale de ces
fantastiques madeleines et nous ne nous refusons pas un petit café bien chaud ! Allez, il est temps
de se remettre en route ! Le radeau de la méduse nous mouillera un peu puis ensuite c’est la
récompense, les galeries toutes plus énormes les unes que les autres se succèdent.

« Les Carreaux de Chocolat » 


« Le radeau PVC »


 

La salle Brontozaure est dans doute le clou du spectacle. Nous arrivons devant le passage du canard
et crocodile et là nous passons à coté du passage bas débouchant sur l’escalade des cannelures ce
qui nous vaudra une deuxième session en mode « perdition » à consulter la topo, à revenir sur nos
pas... Finalement c’est encore Ondine qui finit par nous retrouver le chemin.

En haut de l’escalade des cannelures, la calcite couleur soufre est juste incroyable ! Nous
continuons jusqu’à arriver sur la partie du « shunt par la désob » où nous nous posons une nouvelle
fois quelques questions devant le ramping mais finalement oui c’est bien là. Nous sommes ensuite
dans les spéléonautes 2 que nous poursuivons rapidement jusqu’au passage crocodile, boueux à
souhait. Il en faut de peu que l’eau ne passe au dessus des bottes, quelques uns ont d’ailleurs bien
pris l’eau ici. Ondine nous dit « mais c’est
dégueulasse, je me souvenais pas que c’était
dégueulasse comme ça ! ». Nous sommes tous
intrigués devant l’amnésie flagrante qu’a déclaré
Ondine de ses précédentes traversées d’ailleurs !
Finalement ce n’est qu’une fois la grande galerie
de l’armée rouge passée que nous entendrons pour
la première fois de la sortie « ah mais oui là je me
souviens », en parlant du passage bas
gravillonneux avant l’énorme salle phrygane !

< « Ondine à la sortie des crocodiles »



 

Mouch’tiques :
L’escalier de service est évident (catadioptre) et la remontée par les mouch’tiques se fait à bon
rythme, entre passages au dessus de puits bornes dans un premier temps, puis grimpettes dans les
puits dans un second. Il est environ 18h lorsque nous sommes tous dehors après cette magnifique
traversée.


Epilogue
Sur la route du retour, nous faisons un crochet par chez Ondine pour partager une petite bière après
cette belle journée conviviale. Nous rentrerons vers les Jarrands vers 20h.

jeudi 8 février 2024

Compte-rendu Traversée Coufin-Chevaline Date : 04/02/2024


Participants : Thibault D. Hélène, Thomas C, David, Etienne, Tim L
TPST : 8h


Nous recevons l’invitation de Thibault de faire une certaine traversé dans les grottes de
Choranche...sans hésitation, on accepte et on bloque la journée.


Départ de Méaudre pour covoiturer, tous enthousiaste ! L’euphorie retombe un peu lorsqu’on
réalise que la route des grottes est fermée... “Passage interdit et dangereux, grottes fermées”. Et
zut, on avait pourtant bien RDV ! Malgré le faible réseau téléphonique, on parvient à joindre le
responsable... on nous a oubliés ! Il nous propose d’aller récupérer les clefs des grottes à Pont en
Royans. On réalise qu’on va avoir Choranche pour nous seuls, incroyables !
Direction le village aux maisons suspendues et retour aux grottes, on traverse les deux passages
fermés et tant qu’à braver les interdits, nous nous garerons au plus proche de l'entrée, sur les places
handicapées !


On s’habille, on prépare les kits et c’est parti, on rentre dans la partie touristique, il est 10h30.
On se mouille directement pour passer le pseudo siphon, histoire de se mettre en condition. Perso,
je n’ai pas l’habitude des néop’... mais c’est magique ! Dans la rivière Coufin jusqu'à la coté +45, le
parcours est évident et splendide. On rejoint la partie fossile de Gruyère 1. On ne se perd pas...mais
on check la topo régulièrement quand même ! On se réchauffe dans la partie fossile et on est bien
content de se re mouiller un peu avant de rejoindre le Gruyère 2. Pour infos, le gruyère n’a pas de
trous et ces galeries devraient plutôt s’appeler Emmental (merci David pour la culture G). De
nouveau, on ne peut pas dire qu’on se perd dans Gruyère 2, mais on,a toujours la topo bien sous les
yeux eheh. Pause pipi et pause madeleine et on rejoint l’actif qu’on traverse pour rejoindre le réseau
de la Jonction où s’installe pour manger. Et c’est reparti, on s’émerveille tous des concrétions et
autres spéléothèmes que jonchent le réseau, splendide !


On rejoint Chevaline et les choses sérieuses commencent. Au lieu de suivre les mains courantes
hors-cru, Thibault nous propose un passage “qui ne mouille pas”. En réalité, ça sous-entendait “qui
ne mouille que jusqu’aux épaules”. Une série de cascades et de gours profonds nous attendent et
Thomas annonce la couleur en plongeant à la première occasion dans ces eaux limpides. Ça saute, ça
plonge, on est tous comme des poissons dans l’eau. Des grands enfants... Petite pause pipi dans un
gour, celui-là, on prendra le soin de ne pas nager dedans... sauf Hélène surprise de nous voir tous
emprunter la main courante hors crue ! Belle partie de plaisir dans ces piscines naturelles et on
rejoins enfin le réseau fossile de Chevaline. Fossile certes, mais on doit tout de même traverser “la
rivière suspendu” à la côte +93. À mes yeux, c’était un siphon infranchissable, mais visiblement,
Thomas sûr de lui traverse le passage, la tête tout juste au-dessus de l’eau qui bute contre le bas
plafond. Oh, c’est plutôt impressionnant comme obstacle, mais finalement assez rigolo à franchir !
On parcourt le reste de la galerie fossile, jusqu’à passer la trappe qui mène à la salle de la Cathédrale
“sons et lumière”. Il n’y a personne, pas de touriste... on ne résistera pas au malin plaisir de faire un

dernier plouf dans ce grand siphon ! On rejoint la sortie, le soleil vient de se coucher, l’ambiance
dans le cirque est superbe.
On se rhabille et on roule jusqu’au Comptoir du méaudret histoire de trinquer un coup à cette belle
journée, faut dire qu’on s’est senti un peu chanceux d’avoir pu voir de belles choses et de vivre cette
aventure !


Tim L 








samedi 3 février 2024

CR du Scialet Neuf 21/01/2024


présents: Marion, Tim, Étienne, Tim, Thomas et Vincent
TPST: 8h environ
entrée sous terre 9h30


Marion lança une invitation club pour une sortie vercors Sud plutôt verticale au scialet neuf,
entre la Chapelle et Vassieux par un bien beau dimanche de janvier. Je m'y greffe en
dernière minute. 

Le froid était bien présent sur Méaudre mais aussi dans la cavité, associé à
une humidité qui rendait l'ambiance bien frisquette. C’est Marion qui commençait à la
descente en équipant un ou deux kits, je ne sais pas, j'étais derrière. Ensuite Tim qui était
encore derrière moi et le seul à avoir déjà fait la cavité passait devant tout le monde en
prétextant qu'il fallait qu'il voit pour être sûr du bon chemin. Alors qu'en fait de chemin il y en
avait qu'un : vers le bas. En effet cette cavité n’est rien d'autre qu'un enchaînement de puits,
surtout des 10 m mais aussi quelques envolées plus longues, comme un beau trente mètres
avec frac suspendu à la voute les pieds dans le vide vers le début et un grand puit plus ou
moins continu pas loin du fond. 

Du coup je me retrouvais bon dernier, Etienne devant moi, à
patiemment attendre que nos équipeurs les plus aguerris trouvent l’équipement le plus
adéquat dans cet enchainement de puits assez techniques à équiper. Arrivés à ce fameux
grand puit, Tim et Thomas attaquent rive gauche. Ils ne trouvent pas de quoi fractionner ou
dévier rapidement pour éviter le frottement, continuent pour chercher un frac plus bas qu'ils
ne trouvent jamais. Le frottement associé à l'humidité toujours croissante et au manque
d'amarrage nous fait renoncer à ce moment-là. Restés sur une petite vire juste avant cette
belle verticale nous profitons de ce magnifique endroit spacieusement étroit et agréablement
rafraîchi par des embruns, nous sortons les pique-nique et profitons du moment. Hélas il est
temps de remonter. Étienne veux bien déséquiper mais uniquement si c'est sec du coup
c'est nos équipeurs favoris qui deséquipent le fond. Tim prendra le relais sur la fin une fois
récupérée sa polaire laissée plus haut sur un porte-manteau sec et c'est dans la bonne
humeur que l’on ressort tranquillement, presque plus propre que lorsqu’on est rentré,
quoique un petit peu plus humide quand même. 

On ne se fait pas prier pour rejoindre les
voitures et prendre congé des gens du Royans. Retour vers 19h à Méaudre pour une petite
bière au comptoir avec les restants et un bon démêlage des kits.
En bref, une sortie mi figue mi raisin: à faire pour s’aguerrir à l’équipement ou déjà équipée
et par temps sec pour taper le fond, ambiance crossfit. Très bonne ambiance entre nous, en
revanche! C’est aussi pour ça qu'on revient!

 


 

Journée vannerie samedi 26 janvier 2024


Fin janvier, les osiers ont vraiment une allure de têtards.




Il y a si peu de neige, néanmoins la 46 ème foulée blanche aura lieu demain. Les fondeurs seront au rendez-vous et les vanniers  le sont aussi  ce jour puisque nous sommes 24 réunis pour cette nouvelle journée vannerie.

Martine, formatrice en vannerie  chez les vanniers du Trièves est venue nous rendre visite et prêter main forte à Guy, l’occasion d’avoir des conseils toujours les bienvenus et de goûter son fameux vin de noix.




Ce jour les mangeoires pour les oiseaux sont à l’honneur. Caroline en confectionne une nouvelle, séduisante  et plus facile semble-t-il, alors une réalisation à refaire prochainement.




Et il y a aussi de beaux paniers en devenir, paniers ronds, ovales, coniques, sur arceaux, sur branche.






Encore une belle journée où nous nous sommes appliqués à « faire le partage » c’est-à-dire écarter les bâtons en étoile pour pouvoir tresser, mais aussi faire goûter les différentes préparations culinaires apportées par chacun😉.

 


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