Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

vendredi 25 octobre 2024

TRAVERSEE MASQUES – MORT RU (CHARTREUSE)



le 10/10/2024, participants : Tim, Romain, Xavier et JB

TPST : 3h

GPS : Grotte des Masques : 31T 727023 5031102


Départ :
Nous partons de Méaudre à 7h avec Tim et Xavier, nous couvoiturons tous les trois dans la voiture
de Tim pour aller rejoindre Romain, qui apparemment nous retrouve à St Pierre de Chartreuse pour
8h30. C’est finalement en apprenant qu’il nous attend devant l’intermarché face à la cathédrale que
nous comprenons tous (et lui aussi...) qu’il est à Saint Laurent du Pont ! Heureusement, il nous
retrouve rapidement à St Pierre et nous repartons en 2 voitures pour le cirque de St Même où nous
déposons la voiture de Romain sur le parking touristique. Nous faisons ensuite une navette avec
celle de Tim, pour monter aux Varvats. Forcément, le parking est fermé pour cause de transhumance
des troupeaux... et nous laissons la voiture légèrement le long de la route.


Marche d’approche :
La marche d’approche est assez aisée, nous prenons la piste qui nous fait remonter vers la fontaine
de Rigne Bâton (voir IGN) qui coule très fort en cette matinée de crue. Nous arrivons ensuite au
terme d’une montée sèche sur un long faux plat montant. Des blocs de calcaires que recouvrent la
végétation donne l’impression qu’il y a des cavités partout. Au niveau d’un virage en épingle, nous
continuons tout droit et on voit alors que la sente est nettement moins empruntée, la trace est étroite
en déversante dans le sens de la pente. Nous arrivons devant le trou (sur la gauche du chemin) au
bout de 50min de marche. La pluie commence à revenir, on prépare les sacs, on s’habille et c’est
parti !



« Léquipe devant l’entrée, nous n’avons pas encore vu la suite ! »


De la grotte des masques jusqu’au puits de la Jonction :
Cette traversée de repli par rapport à la météo catastrophique de ces derniers jours commencent très
fort avec un boyau joliment creusé par l’explosion à base de penthrite. Nous observons les traces de
mèche ; « oh le beau perçage en 12 ! ». Le sol du boyau est une vaste flasque d’eau et il faut gainer
au dessus le la flotte pour ne pas commencer l’excursion trempé ! Tim ayant brillamment esquivé
l’obstacle finit finalement rincer juste après par le kit de Romain qui se vide littéralement de l’eau
prise dans le boyau... Ça commence très fort ! Heureusement Tim avait prévu le k-way sous la
combi !

En bas de ce P7 on arrive dans la salle des masques. Il faut suivre un départ évident au sol mais
ensuite passer au dessus de la descente suivante pour prendre en face. On arrive dans une salle
ébouleuse, où il faut monter sur les gros blocs en vire droite pour accéder à un décollement de la
paroi. Un passage à quatre pattes débouche sur un méandre en sous-tirage qu’il faut descendre. On
arrive alors en haut du puits du président (29m) que Xavier descend en premier, tout naturellement.



« Le puits du président, le plus beau de la traversée ;) »


A sa base, on remonte légèrement dans un méandre assez boueux sur les côtés. Quelques ressauts
nous ramènent dans de petites salles ébouleuses et on retrouve Romain pour un P7 puis ensuite
Xavier descend un P12 avec une déviation en place folklorique mais encore fonctionnelle comme
les traversées souterraines en ont le secret. A sa base, on arrive dans de grands et beaux volumes,
nous sommes sur un P20, le puits de la jonction, avec des parois particulièrement friables d’où
l’étrange équipement du puits. JB bug sur le rappel de corde avec la dév et heureusement Romain
nous remet dans le droit chemin et nous évite une remontée sur corde inutile et « parpineuse ».
Il faut avancer à pas de loup dans ce puits de la jonction afin de la pas envoyer tous les cailloux du
sol sur la tête des copains en dessous. A la base du P20, une vire en fixe (voir photos ci-dessous)
nous fait prendre un puits parallèle et nous trouvons, à la suite de 2 relais, un MC en fixe avec de la
rubalise. La fameuse Pirouette japonaise.



« Tim sur la vire en fixe à la base du puits
de la jonction »

Au final, nous ne sommes pas sûr d’avoir bien identifié ce qu’était la pirouette japonaise. Elle semble être dans une faille lisse et quasi-verticale qui permet d’accéder à 2 ressauts remontant de 14m au total. En
haut de ces 2 ressauts on arrive sur le fameux boyaux de 25m ! Pas si pire que ça en fait...
RAS. On arrive encore sur une petite verticale et on repasse ensuite sous le boyaux dans lequel nous sommes passés dans le prolongement de la même faille. Là un P15 nous fait arriver à la base d’une E5
en fixe qui nous fait arriver dans les belles galeries supérieures de Mort Ru. Il nous reste, après un P4, à prendre un P10 dans un sous tirage au niveau du sol à gauche (nous sommes dans un carrefour de galerie au départ du P10). Ensuite de manière évidente on arrive sur un P14 puis on débouche directement sur le
P31 qui arrive par le plafond de la grande salle de Mort Ru. Nous n’avons pas vu de traversée des dieux ? Le P31 est bien arrosée, pour finir le tout, JB fait tomber sa bouteille d’eau dans le puits afin de rincer un peu plus la grotte tout en prenant la douche pendu sur la corde dans le P31...le kiff.
Nous voyons déjà la sortie, nous avons mis 2h50... Nous décidons de partir en mode exploration de
la grotte de Mort Ru, et remontons un P5, un P20, traversons un petit puits, et remontons un dernier
P7 pour arriver devant le lac et son fameux bateau en tuyau PVC. Le lac semble siphonner
aujourd’hui et il se vide dans un petit puits. L’objectif atteint et le froid ressenti par le courant d’air
très présent nous fait rebrousser chemin en direction de la sortie.



« La salle de la grotte de Mort Ru »


Retour à la voiture :
Dré dans l’pentu ! En rive gauche du talweg sortant de la grotte de Mort Ru.
Epilogue :
Pique-nique au soleil aux Varvats après avoir récupéré la voiture de Tim, bières des 50 ans de
l’ADC, cacahuètes des 50 ans de l’ADC et cake à la courge butternut et cannelle de rattrapage des
50 ans de l’ADC pour Tim, excellent. Nous observons le cirque de St même, il n’y a pas à dire c’est
beau la Chartreuse ! Prochainement Tasurinchi ?

Cake à la courge et cannelle de Tim :

500g de courge
150g de farine
3 œufs
50g de poudre d’amande
50g de noisette
levure chimique
10g de sucre pour cuisson courge
50g de cassonade
Cannelle
1) Mettre à ébullition 15 min purée de courge, eau + sucre
2) Mélanger purée, farine, levure et œufs
3) Ajouter cassonade, poudre d’amandes, sucre, cannelle
4) cuire 40 min à 200°C

mercredi 9 octobre 2024

CR Scialet de la combe de Fer 18/09/2024



Type de sortie : Explo, Désob
Participants (Clubs) : Nicolas Baudier (ADC, ASV), JB Martin (ADC, ASV)
TPST : 14h

 
Récit :
Le rendez-vous ce fait tôt, à 7h15 du matin e xactement sur le parking de la colline des bains. De là,
nous convoiturons avec Nicolas jusqu’au parking de départ. Sur place on réparti les sacs et c’est
parti pour une longue excursion dans la combe de fer. Nous réalisons l’approche en un peu plus
d’une heure (l’approche fait 3,5km pour plus de 400m de D+) on a beau avoir des tonnes de trucs
sous terre, le poids des sacs est toujours trop important décidément.
Il fait plus chaud en altitude ce matin que dans la vallée et nous nous équipons à la cabane, il est
9h30 lorsque nous entrons dans la cavité.
La descente se fait bien, on connaît par cœur, le rythme est tranquille et fluide en même temps.
Nous arrivons au bivouac à -300 en 1h30/1h45 environ. On déplace alors plusieurs cordes utiles
déséquipés du fond lors de la dernière excursion de janvier, de la base des puits vers le bivouac. Il
est encore tôt mais nous décidons de manger (au programme crèpes, galette spéléo, chocolat plus
sucré que cacahoté et boisson radioactive aux électrolytes ! De quoi vous mettre la patate!) et
ensuite nous enfilons les texair qui nous ont gentillement attendue ici. Elles sont bien sèches, en
revanche le bivouac posé en janvier baigne dans la flotte !!! Les conserves, les matelas, la ligne de
tir... tout fait baignade à cause d’un goutte à goutte très lent mais bien présent au plafond.
Heureusement que nous n’avons pas prévu de dormir...Le bivouac sera r$déplacé en prévision d’un
autre endroit.
Une fois en jaune, on descend vers la zone d’explo. C’est toujours aussi mondmilcheux, argileux,
glaiseux... Vive la texair, les bottes et les gants à manchettes ! Le matos est méconnaissable, mieux
vaut ne rien poser au sol trop vite sinon on ne le voit plus !
Objectifs réalisés :
- descente dans le sous tirage mis en évidence par Nico en décembre 2023, on descend sur 6 à 8
mètres et arrêt sur écoulement d’eau en fond de méandre impénétrable. Un courant d’air soufflant
marqué vient de la direction où à lieu la désob. Nous sommes juste quelques mètres plus bas.
Déception...
- Prolongation de la désob. Nous ne sommes pas convaincu à l’idée de faire des tirs étant donné que
l’étroiture est soufflante et que la dernière fois nous nous sommes fait clairement gazer. Nous
jouons donc du burin, de la massette et de la truelle pendant bien 3h30 afin de dégager de nombreux
blocs de l’argile. Nico s’acharne sur l’étroiture qui nous barre la route et l’agrandi sur les côtés et
par son socle. JB finit par franchir l’étroiture (non sans angoisse! Le casque ne passe pas...),
derrière, une salle avec de la place pour 4 personnes debout ne présente qu’une seule suite sur la
gauche (virage à 90°) dans un méandre étroit de 20cm de large et de 50 à 60cm de haut encombré
de bloc scellés dans la calcite. Le courant d’air soufflant en ressort toujours bien présent. Là encore
il faut désober et en même temps l’orientation du chantier donne désormais d’impression de faire
demi-tour. Suite peu encourageante de ce côté pour une petite équipe.

Objectifs prochains :
- 2 escalades dans la zone, 1 au dessus de la désob et 1 au dessus du puits dans la grande salle
d’arrivé après les boyaux mondmilcheux.

La remontée :
Nous attaquons la remontée à partir de 19h. Une pause au bivouac nous permet de changer de
combi et de diner. Le rythme est bon à la remontée et les bouteilles de coca déposées par Nico à la
descente nous remonte bien les batteries. Nous arrivons dans le porche d’entrée vers 23h. Nous
arriverons à la voiture vers 0h30, une bonne longue journée à la combe qui aura permit d’avancer de
de redéfinir des objectifs.

mardi 1 octobre 2024

CR de la TRAVERSEE DES ANCIENS 24/09/24

Participants : Adeline, Ondine, Xavier et JB
TPST : 7h30


GPS : Scialet du Brudour (31T 683313 4977251)
Parking Scialet du Brudour (31 T 683486 4977256)
Trou des anciens (31T 682683 4975705)
Parking trou des anciens (31T 683550 4975620)


Départ :
Le départ se fait un peu en avance pour Xavier, parti équiper le puits d’entrée du Brudour afin de
nous faire gagner un peu de temps sur la suite de la sortie. Adeline et JB covoiturent et retrouvent
par hasard Ondine à la Chapelle en Vercors à la boulangerie. Sur la route, nous faisons une courte
pause devant le pont au dessus de la rivière de la grotte du Brudour afin d’avoir une idée du niveau
d’eau. La rivière coule sans prendre toute la largeur de son lit, cela nous semble bon et nous
rejoignons Xavier. Nous remontons ensuite en voiture en direction de Fond d’Urle et nous
stationnons les voitures sur un grand parking en bas côté de route à proximité des remontées
mécaniques.
En terme de matos pour la traversée nous prenons 3 cordes et 3 huits, 1 de 50m et 2 de 30m, nous
sommes larges.


Accès Trou des Anciens :
Nous pensions que nous allions échapper à la laborieuse tâche de recherche du trou en surface car
Xavier et JB avaient tous les deux des points GPS... ils étaient faux tous les deux finalement. Nous
avons erré dans les bois pendant bien 30 min sous une pluie légère pour trouver l’entrée. C’est
Adeline qui l’a retrouvé, étant déjà venu une fois et ayant déjà pris un but à cause d’un point GPS
de m... Cette fois-ci le point GPS de ce CR est le bon. Il est a utiliser sans modérations pour tout
Drabons qui lira ce CR. Depuis le parking il s’agit de remonter en face, puis de prendre la route
forestière du Serre de Montué jusqu’à la cotation 1426m (voir IGN). Là on prendra en rive gauche le
chemin le plus à droite. Au niveau de la deuxième clairière, on repère un gros sapin à gauche, on
quitte alors le chemin pour remonter face à un mirador de chasse. On poursuit alors quelques
dizaines de mètres dans la forêt et on arrive devant une pile de cailloux. L’entrée des Anciens est là,
nous entrons vers 12h15.



« L’entrée du Trou des Anciens »


De l’entrée des Anciens à la Gare de triage :

 
On attaque, après quelques courts ressauts désobé on arrive sur le P48 que l’on descend en 3 jets.
Tout est équipé sur du relais chainé. La suite se situe au pied du puits, une courte succession de
ramping nous fais arriver dans une grande et belle salle concrétionnée. On descend un R7 équipé en
fixe dans cette salle et on arrive dans un méandre pas bien large, et plutôt bien mouillé de 100m. La
progression est assez pénible et la sortie du méandre se fait en remontant au dessus dans une galerie,
la galerie Père et Fils. On la suit aisément jusqu’à retrouver un passage en méandre au niveau du
sol (laisser les départs au dessus et sur la droite). On refait un bout de méandre avant d’arriver dans
une succession de puits, P20,P16, R6. On arrive alors après un dernier boyau en forme de méandre
bizarrement foutu dans une belle conduite forcée parfaitement circulaire qui nous fait déboucher sur
un carrefour, la fameuse gare de triage (absolument inratable) ! Nous aurons mis 2h depuis l’entrée,
il est temps de manger ! Mais avant on met les neop, la majorité à opter pour du 5mm en bas et
2mm en haut.



La rivière de Montué :

 
C’est la récompense, le clou du spectacle de cette traversée. La rivière est un long méandre de 2km
à dimension humaine en largeur et très très haut. La plupart du temps, nous avons de l’eau au
cheville mais tout au long des 2km nous avons quand même plusieurs passages avec parfois de
l’eau au nombril. Le balisage est bon, on suit les cordes pour shunter les différents siphons de la
rivière. Globalement la progression dans la rivière est aisée.



« La rivière de Montué »


Nous quittons la rivière par une série de puits nous faisant arriver dans la salle diaclase. On arrive
dans les premiers gros volumes de la traversée avec une dév un peu délicate à passer. En bas on
entend l’actif faire beaucoup de bruits. Effectivement un rappel nous fait arriver littéralement droit dans la cascade mais ça va c’est pas bien méchant ça mouille juste. La camaraderie fait que l’on prend des vidéos des copains en train de se faire tremper... ah l’esprit d’équipe ! Peu de temps après on arrive dans la salle de la cascade, très gros volumes où l’on voit effectivement une cascade d’environ 12m
arriver. On remonte dans les éboulis en suivant les catadioptres et on arrive sur une salle en
entonnoir au plafond parfaitement plat. Là nous montons un ressaut de 6m équipé en fixe
et on débouche par un passage bas dans la galerie géante qui porte bien son nom. Un
dernier passage en mode gollum nous fait arriver dans la salle des ténèbres ! Pause casse croûte !

« Xavier en train d’arriver dans les grandes salles dans le premier P22 »

Du passage clé jusqu’au scialet de Brudour:

 
On quitte la salle des ténèbres par un passage à quatres pattes jusqu’à la trémie (consolidée avec des
barres métalliques), à noter qu’un téléphone filaire est en place à cette endroit en cas de pépin. Juste
après la trémie se trouve le passage clé qui n’est autre que le siphon Bournette pouvant se mettre en
charge en cas de grosses pluies. Pour nous tout va bien, nous passons avec de l’eau en haut des
cuisses malgré la belle pluie d’il y a 2 jours. On remonte ensuite la rivière Bournette, nous sommes
toujours en néoprènes et l’on passe facilement dans l’eau là où des MC évite de se mouiller
lorsqu’on vient juste faire l’aller retour depuis le Brudour. On remonte le premier puits en fixe, on
arrive dans une longue (et laborieuse) galerie concrétionnée, le deuxième métro, que l’on poursuit
jusqu’à la salle de la plongée. On enchaîne avec le premier métro puis une courte remontée sur
corde. On pourra noter encore plusieurs rampings et passages bas pour rejoindre le puits d’entrée.
La chatière des Vizillois sera heureusement particulièrement basse pour rejoindre la sortie (à noter
qu’il est possible de remonter par le scialet du toboggan si les Vizillois sont infranchissables mais
qu’il est préférable d’équiper cette sortie au préalable). Adeline déséquipera le puits d’entrée et
nous remonterons à la voiture vers 19h45, il fait encore légèrement jour. Une belle sortie menée à
bien grâce à une équipe sympathique et dont finalement un seul, Xavier, avait déjà fait la traversée
il y a longtemps.


vendredi 27 septembre 2024

Compte rendu : Scialet Joufflu

Date : 14/09/2024
Personnes présentes : Xavier, Boris, Lucas
TPST : 4h


Alors que mon frère vient me rendre visite dans le Vercors, je vois que Xavier propose une
sortie ce même week-end. Je le contacte pour savoir s’il accepte d’emmener mon frère,
néophyte complet. On se met donc d’accord pour aller au scialet Joufflu, cavité simple et belle
à voir.
Xavier étant arrivé avant nous, il a le temps d’équiper le premier puit. Premiers conseils pour
Boris et moi et nous nous élançons à l’assaut du Joufflu. Les puits s’enchainent sans trop de
difficulté. Arrivé au P30, Xavier décide d’installer une déviation. Première difficulté pour Boris
qui la passe sans broncher.
Là, petite erreur de jugement et nous nous retrouvons tous les 3 au fond du puits, alors que
la suite du chemin se trouve 5 mètres au-dessus de nous. Grande nouveauté pour Xavier donc,
qui foule pour la première fois ce sol. Nous remontons donc et poursuivons notre périple dans
un petit dédale de galerie. Xavier nous montre le passage par lequel il faut passer pour
atteindre le dernier puit. Il se trouve à un mètre au-dessus de nous, il faut grimper, s’engager,
se tortiller, pousser et tirer avec ses bras pour pénétrer. Nous y arrivons, bon gré mal gré, et
tombons sur une petite mare, qu’il faut vidanger avec un gros tuyau jaune si l’on veut passer.
On décide de faire demi- tour et de remonter.
Xavier me propose de déséquiper, grande première pour moi aussi. Je m’applique et prends
mon temps mais j’y arrive sans n’avoir rien oublié ni perdu.
Belle sortie en tout cas, qui a été la sortie des grandes premières pour nous 3.





dimanche 1 septembre 2024

CR Satyre 24/08/2024

Canyon : Scialet du Satyre
Massif : Vercors, Lente
Participants : Adeline, David, Tim, Jérémie.
Durée : 4h ?
Type de sortie : Récupération de matériel plongée
Rédaction : Jérémie

 
Rendez-vous en fin de matinée pour ce samedi matin, nous nous retrouvons au local pour
préparer les kits. Nous prenons pas mal de matos en plus de ce que prévoit la fiche
d’équipement.
Nous nous rendons à Lente dans une voiture bien chargée. Du genre : “tu vide tous les sacs
dans le coffre pour boucher les trous.”
Au parking en bord de route, je me dis que nous pouvons parcourir la piste forestière à pied.
Nous y laissons la voiture, nous y habillons et partons sur les chemins. Bien évidemment,
après quelques minutes de marche, j’emprunte la mauvaise bifurcation et nous perds
pendant 15min. De retour dans le droit chemin, nous arrivons rapidement à l’entrée du trou.
Le temps de grignoter un morceau et nous commençons à descendre.
Je m’occupe d’équiper. Les goujons en place avec leurs grosses plaquettes donnent une
idée d’où passer.
En bas de l’enfilade de puits, il faut entrer dans une sorte de lucarne/perte. il ne nous reste
qu’un rataillon et 2 dyneema. Heureusement que nous avions prévu large ...
Le début se désescalade, mais pour la suite la corde est nécessaire. La suite de cette
verticale étroite et humide est horizontale, étroite et humide. CQFD.
La courte rivière est magnifique. Le pont de corde que nous avions installé en 2020 est
toujours là !
Dans une alcôve en rive droite nous retrouvons tout mon matériel : 2X4l, une néop et
quelques bricoles. La plus grosse difficultés sera de faire rentrer le tout dans de vieux kits
étroits.
Les bouteilles longées sur des portes matériels différents de celui de la longe de kit, nous
pouvons remonter. Ceux qui sont le moins chargés s’occupent du déséquipement. Nous
nous suivons tous.
C’est un vent chaud qui nous accompagnera sur la marche de retour.
Chacun des participants choisira une commune différente où se faire déposer par la
conductrice.
Merci à Adeline, Tim et David d’être venu ressortir ce matériel.
Voici une fiche d’équipement, relevée rapidement.Il y a dans ce trou un équipement sur de
gros goujons pour lesquels les plaquettes sont encore présentes.


C50
2SY → 2SY ↓ 5
2SY → lucarne 2SY ↓ 10
2SY ↓ 8
2S → 1S → 1S → 1S → 2AN → 1S+1AN (MC en fixe environ 10m)

C49
1AN+1S ↓
2S ↓
2AN ↓ 4
2SY ↓
2S → 1S+1AN en Y ↓ 4
1AN ↓ 2
1dev/AF ↓ 5
C42
CP 2SY → 2SY ↓ 5
2SY ↓ 3
2SY → 1AN → 2SY ↓ 9
C30
CP 2SY → 1S+1AN en Y ↓ 4
dév/1S ↓ 15
2SY ↓ 10
1S+1AN en Y ↓ 3
dév/goujon sans plaquette ↓ 10
C25
CP 2S ↓ 1S ↓ 2S ↓

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