Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

lundi 14 avril 2025

Journée Vannerie du 24 mars 2025

 Lundi 24 mars 2025, quelques vannières et vanniers, les référents et personnel des services espaces verts de la municipalité d’Autrans Méaudre en Vercors se sont retrouvés à l’espace loisirs, derrière la piscine de Méaudre, pour une plantation de saules.

*



Dans le cadre de « un arbre, un habitant », la mairie a accepté de financer l’achat de boutures de saules pour l’association des vanniers. Caroline, citoyenne bénévole de la commission, s’est chargé de les mettre en jauge dans son jardin pour qu’elles prennent un gros faisceau de racines.
Ce sont donc des boutures racinées qui ont été plantées ce jour là.




Cédric Algoud, responsable en charge de l’environnement et de la biodiversité, et un employé communal sont venus prêter main-forte. Le service de la mairie a fourni la bâche, les piquets et le broyât de paillage.
Sylvie Rochas, responsable de la commission fleurissement, embellissement de la commune est venue également.



Une belle plantation d’osiers avec des caractéristiques différentes pour nous permettre de faire de belles réalisations quand ils auront assez poussé. Mais pour l’instant il va falloir être patient et les entretenir.
Merci à tous ceux qui ont rendu ce projet possible.







CR Combe de Fer 01/04/25

 

Lieu : Combe de Fer
Qui : V. Daumas
         N. Baudier
 Objectif : Réaliser des images vers - 110 en vue de documenter des fossiles.
TPST : 4h


 
 
  Depuis un moment, l'idée me trotte dans la tête d'aller essayer de faire quelques images des fossiles présents dans le puit précédant le P50 du réseau historique. Le besoin en documentation photographique lié à la préparation du T.2 des cavités du Vercors est un prétexte plus que suffisant !

 Une première tentative déjà repoussée la semaine précédente nous incite à relancer cette semaine, la météo étant suffisamment "pourrie" pour Valentin (grimpeur chevronné), nous tombons sur la date magique du 1er avril ; rien de tel pour aller photographier des bestioles aquatiques, même mortes !

  La marche d'approche sera engloutie en 1h environ, malgré un bouchon de caf-"ards" rencontrés en chemin. Raisonnablement chargés, nous arrivons bien transpirants à la cabane, toujours aussi rayonnantes pour une demoiselle de cet âge ; preuve que parfois : le lifting a du bon  Seule ombre au tableau : la porte de la bouteille de gaz à été dévissée, et le cadenas viré ; l'accès est désormais "libre", ce qui laisse à craindre un rapide assèchement de la réserve.... le respect des lieux reste donc tout à fait relatif !!!!! Décevant ....

  De la glace est encore copieusement présente jusqu'à env.-70 . Arrivés sur zone, je laisse valentin s'exercer à l'équipement  de la MC et puits pour rejoindre l'objectif (une C50 fera plus que l'affaire, ainsi q'une 10 zaine de spits)  Les coquillages se trouvent sur la paroi du ressaut en suite du premier jet (7m sous la tête du second puit).

 L'affaire n'est pas simple, et le résultat pas (encore) à la hauteur de mes envies ; mais la balade fut sympa, tout comme de faire la connaissance d'une nouvelle personne, dont le stoïcisme et la patience auront quand même permis la réalisation de belles images. Merci Valentin .

Baudier Nicolas
 

  Depuis un moment, l'idée me trotte dans la tête d'aller essayer de faire quelques images des fossiles présents dans le puit précédant le P50 du réseau historique. Le besoin en documentation photographique lié à la préparation du T.2 des cavités du Vercors est un prétexte plus que suffisant !

 Une première tentative déjà repoussée la semaine précédente nous incite à relancer cette semaine, la météo étant suffisamment "pourrie" pour Valentin (grimpeur chevronné), nous tombons sur la date magique du 1er avril ; rien de tel pour aller photographier des bestioles aquatiques, même mortes !

  La marche d'approche sera engloutie en 1h environ, malgré un bouchon de caf-"ards" rencontrés en chemin. Raisonnablement chargés, nous arrivons bien transpirants à la cabane, toujours aussi rayonnantes pour une demoiselle de cet âge ; preuve que parfois : le lifting a du bon  Seule ombre au tableau : la porte de la bouteille de gaz à été dévissée, et le cadenas viré ; l'accès est désormais "libre", ce qui laisse à craindre un rapide assèchement de la réserve.... le respect des lieux reste donc tout à fait relatif !!!!! Décevant ....








  De la glace est encore copieusement présente jusqu'à env.-70 . Arrivés sur zone, je laisse valentin s'exercer à l'équipement  de la MC et puits pour rejoindre l'objectif (une C50 fera plus que l'affaire, ainsi q'une 10 zaine de spits)  Les coquillages se trouvent sur la paroi du ressaut en suite du premier jet (7m sous la tête du second puit).

 L'affaire n'est pas simple, et le résultat pas (encore) à la hauteur de mes envies ; mais la balade fut sympa, tout comme de faire la connaissance d'une nouvelle personne, dont le stoïcisme et la patience auront quand même permis la réalisation de belles images. Merci Valentin .


Baudier Nicolas

CR Lapin Pédé Date : 28 mars 25


Participants : Zaza, Valentin, Christophe F, Élodie.
Cavité : Lapin Pédé. objectif : salle Mozart.
Massif : Vercors
TPST : 6h30
Rédacteur : Élodie M.

 
Compte rendu d’activité :
L'aventure commence ce vendredi 28/03.
Le rendez-vous est donné pour Zaza et moi à 8h15 sur le parking de la poste de Meaudre.
L'idée étant de commencer l'équipement à 2 puis d'être rejoint par Christophe et Valentin qui nous
apporteront le reste des kits et éviterons ainsi de trop se les cailler dans les débuts.
Nous nous garons au bord de la piste de ski, là où les pneus neige ne sont plus assez suffisants pour
continuer. Nous nous équipons et poursuivons notre chemin à pieds. Zaza accroche quelques
rubalise pour indiquer le chemin au duo suivant. 15 minutes plus tard nous sommes devant l'entrée.
Un dernier message est envoyé à Jérôme notre sonnette qui est, lui aussi, parti sous terre et nous a
nommé comme sonnette........
9h15 je commence l'équipement tranquillement, les nombreuses broches facilitent la lecture.
J'équipe les 2 premiers puits, Zaza fait quelques arrangements en cours de descente. Ça y est le
medley de musique commence et c'est Pierre Bachelet qui ouvre le spectacle !
Nous poursuivons notre chemin et Zaza accroche encore des rubalise pour éviter la partie de cache-
cache qui ne serait pas encore finie !
Le petit Méandre nous donne chaud et nous arrivons au P.6 Nous descendons et passons la lucarne.
Nous entendons des voix, et non ce ne sont pas les hallucinations sonores de Zaza, ce sont bien
Valentin et Christophe qui arrivent. Le timing est un top, je commence la grande main courante avec
le reste de ma corde et poursuis avec les kits apportés par les garçons.


Je continue l'équipement accompagnée d'une playlists de musique alternant entre Lara Fabien, la compagnie créole, M et Klaas. Il y a même Britney Spears  qui se joindra à nous dans le P56.
Je fractionne 3 fois cette descente pour fluidifier la remontée. 12h45 nous sommes dans la salle Mozart,
où des petits bonhommes étranges nous accueillent. Le pique-nique est le bienvenu. La tradition d'ADC est maintenue, le chocolat noir est prévu mais resté dans la voiture, ce sera pour le retour.


 

13h45 Valentin commence la remontée suivi de Christophe, Zaza et moi qui déséquipe.
Valentin et Christophe récupèrent les 2 premiers kits et poursuivent leur remontée.
Nous poursuivons aussi la remontée et reprenons le Méandre qui une fois de plus nous donnera bien
chaud.

 


Les nombreux silex aident bien pour s'accrocher avec les mains et les pieds mais aussi avec les
longes, les sangles des kits, et les étriers.... . Les sacs deviennent lourds à tracter !
Nous jetons un coup d’œil à la salle des concrétions et poursuivons le chemin vers la surface. Le
répertoire se modifie un peu, nous ressortons accompagnés de chansons liturgiques.
15h45 nous sommes dehors et rejoignons la voiture. Valentin et Christophe ont commencé le
tri du matos. Nous les aidons et terminons cette belle journée par un morceau de chocolat.
Merci pour le matos, le portage, les chansons, et surtout la bonne humeur. A refaire !!!

 



Christophe et Valentin dans la descente du P 56.



CR Scialet des Joufflus 29 mars 2025


Participants: 

Valentin Dumas
Xavier Duclos Belle
Vincent Gaudin
TPST: 3h

 
Sortie sur initiative de Valentin, en quête de sorties efficaces pour parfaire ses compétences
d'équipement. Sont évoquées: le Ramzinc, Chalve, Grizlly, Gay Bunny, Peljonc. On décide
vers midi d’aller finalement aux Joufflus parce que efficace et non connus de tout le monde
sauf Xavier, mais c’est normal il connaît tout.
Pas de marche d’approche parce que la neige a quasi disparu des routes de bois barbus.
Du coup on est rapidement sous terre, pour échapper à la morosité météorologique de ce
samedi. Valentin équipe sous la houlette du chef suprême. Pour un débutant de la
spéléologie, l’efficacité de Valentin est bluffante. Y a t’il un lien avec son activité pro? c’est
possible. On équipe ainsi avec une 85 m tous les puits du début jusqu'à la grande salle.
Les paroies deviennent alors franchement concrétionnées.



C’est très sympa, et plutot propre.

Valentin continue sur sa lancée avec le 2ème kit, contenant le matos du fond.
Une rambarde naturelle nous permet de suivre sa progression dans le P26. Un frac bien
déporté et hop, il atteint la margelle qui permet d'accéder à la suite.

On ne sort pas la corde de rab pour descendre prudemment 2 ressauts qui nous permettent
de prendre pied dans une diaclase.
La suite est vers la gauche. On arrive rapidement à la fin de cette diaclase, et xav nous dit
que beaucoup de groupes butent ici, n'imaginant pas qu’il faille emprunter cette mauvaise
lucarne à 2 m de haut dans l’axe de la galerie.

Un peu de gym nous permet alors d’arriver à une bassine suspendue qui a choisie de
compliquer la tache du spéléo car le plafond ici descend à environ 30 cm de l’eau. Un tuyau
permet son siphonnage. Xavier commence à amorcer, mais il rame, par peur d’avaler.
Apparemment il aurait eu une mauvaise expérience de vomito suite à une manœuvre
similaire. Je prends la suite et ça marche: ça siphonne. Xavier décide de ne pas attendre la
fin de la manœuvre pour passer, et vire le tuyau de l’eau: je dois tout reprendre! On passe
l’obstacle et on laisse le tuyau continuer son œuvre pendant qu’on est au fond. Dans ce
sens, on ne s’est pas trop mouillé. Les mains, un peu les genoux, mais c’est gérable. Le
retour s'avérera plus compliqué, même avec moins d’eau. Il faudrait reprendre un peu le
système pour pouvoir plus vider en creusant la vasque du côté allé.
La galerie est plus boueuse après la bassine. On arrive rapidement à une double étroiture
qui précède immédiatement le puits final. PB: ça descend pas mal, mais pieds en avant c’est
pas évident. On y va alors tête en avant et effectue un retourné acrobatique à la Jean Pierre
Papin. Xav équipe le puits avec une dev, et on se rejoint tous sur la margelle 5 m au-dessus
de l’eau. Très jolie descente!

Un bon coup de talon et hop! on remonte. C’est pas très long, même si c’est moi qui
déséquipe et à 18h on est chez nous, heureux d’être contents.

En plus de toute son expertise, le boss a pris soin de refaire une fiche d’équipement. Vous
en avez la primeur!


Fiche équipement Joufflus par XAV:

P12
AN racines Arbre ↗️2S en Y➡️1S➡️2S en Y⬇️1AF pour dev.
Enchaînement P3
CP 1AF+1S➡️1AN+1S en Y
C35
Main courante possible avant le P7
1AF ➡️1S➡️1AF ou 1AN sur colonne➡️2S en Y ⬇️1S pour petite dév.
C28
Salle Et P26
2S en Y➡️1S 2S en Y ⬇️ 2S en Y ou 1S pour grande dév⬇️
C40
1 corde facultative 20 M pour la suite du réseau.
Lucarne et basine à vider si besoin.
P34 :
1P+1S➡️2S en Y ⬇️ 1 déviation sur spit dans le dos au milieu du puits
C40

mardi 25 mars 2025

SCIALET ORBITO 23 février 2025


TPST : 13H45
Jean-Florent Raymond (SGCAF)
Alexis Delanoë (SGCAF)
Gaël Alguero (SGCAF)
Nicolas Delaty (ADC)
Rédacteurs : Gaël, Jean-florent et Nicolas

 
Rendez-vous devant chez Jean-Florent à 7h15, Alexis est un peu en retard. On retrouve
Nicolas au parking vers 8h15. On discute de la météo changeante, il a plu cette nuit et il va
pleuvoir un peu dans l’après-midi. D’après Jean-Florent, on devra peut-être faire demi-tour
avant le fond si ça coule trop. On fait l’approche et on se prépare, on rentre un peu avant 10h.
Nicolas, qui connaît bien, me confie qu’il y a beaucoup d’eau. Les méandres passent bien je
trouve, ce sera probablement différent au retour. On verra bien. Nicolas s’arrête quelques fois
pour prospecter par-ci par-là. Arrivés à la salle du fil tendu, une trémie. C’est apparemment le
point critique où l’eau pourrait nous empêcher de passer. Jean-Florent va voir : « ça passe ».
C’est un boyau descendant d’environ 30m, et ça coule bien. On ne traîne pas mais on finit
bien trempé tout de même, surtout quand l’eau coule dans les manches. Ensuite on traverse
des galeries basses et on atterrit dans une salle avec un canot pneumatique crevé sous des
pierres. Alexis et moi décidons de manger un bout. Jean-Forent nous rejoint après avoir
récupéré dans la salle de la jonction la corde laissée lors de l’escalade la dernière fois. Nicolas
va désobstruer dans la salle sous l’entonnoir du canot tandis que nous rejoignons la salle qui
fait suite au lac.
On monte une corde dynamique amarrée à une grosse stalagmite pour atteindre un palier où
l’escalade était prévue dans une jolie cheminée avec un petit actif. Il y aurait aussi deux
galeries à aller voir. D’abord, j’assiste à la préparation et à la grimpe elle-même, c’est assez
impressionnant de voir quelqu’un grimper dans ce contexte. Alexis assure Jean-Florent et je
lui lance des bouts de dyneema qu’il utilise pour les premiers points puis il pose des pulse.
J’admire un peu puis je décide d’aller explorer la première des galeries qui part vers le haut.
Je découvre un long conduit où je rampe pendant 50/100m ? Jean-Florent avait écrit dans le
sable pour se souvenir jusqu’où il était allé mais j’oublie d’y faire attention. Au bout, ça
devient très étroit, peut-être que ça passe mais je n’irai pas tout seul.
Je reviens dans la salle où l’escalade bat son plein. Jean-Florent dit qu’il n’y a rien en haut et
nous demande si on veut venir voir. Le ruisseau vient d’un petit méandre dont la partie la plus
large, en bas, forme un triangle équilatéral de 10cm de côté. Aucun courant d’air n’est
perceptible même à l’encens. Alexis monte pour déséquiper. Au 2/3 de la montée il délaisse la
corde pour s’enfiler dans un laminoir tapissé d’argile. Pendant ce temps, je préfère aller
explorer la deuxième galerie vers le bas et je tombe vite sur une chatière bien étroite mais qui
n’a pas l’air très longue. Je m’y engage pieds devant, tourné sur le flan pour m’adapter à la
forme de la roche. Mes pieds se retrouvent dans le vide, j’ai un peu peur mais en fait je touche
vite le sol 1 ou 2m en-dessous. Je vois vite que l’eau descend dans des blocs, je pourrais
presque passer. Je me rends compte qu’il suffit de déplacer deux blocs pour ouvrir un passage
raisonnable. Je suis tout excité. Je descends une dalle inclinée sur les fesses et je trouve très
vite une petite salle bouchée par la bout et une flaque qui ressemble à un tout petit siphon.
J’inscris mon prénom dans la boue avec la date du jour.
Quand je remonte où sont Alexis et Jean-Florent, j’entends des cailloux tomber alors je reste
caché dans ma galerie. Un bloc tombe en grand fracas. J’appelle pour savoir ce qui se passe,
Alexis me dit que je peux sortir. Il est accroché au milieu de la paroi escaladé par Jean-Florent
et me demande de lui passer la corde pour descendre. Il raconte qu’il a trouvé une étroiture
en haut, et son exploration l’a ramené dans la même salle mais quelques mètres en contrebas.
De ce côté-là pas grand-chose à espérer : des petites galeries tapissées de boue et sans
courant d’air notable.
Avant de rentrer, on se balade pour aller voir les siphons dans les grandes galeries du fond.
Puis on revient sur nos pas et on retrouve Nicolas qui commençait à avoir froid.
Voici le récit des ses explorations :
« Arrivés à la Salle de la Jonction, je farfouille en tous sens, sachant depuis peu qu'il y a un
potentiel de 120 mètres exondé dessous ! Au bas de la salle, deux actifs, celui sortant d'un
siphon dans le haut de la salle, et un autre provenant du sommet de l'escalade, se perdent
dans un boyau siphonnant. Le passage ne doit tout de même ne pas être gros car il est déjà
arrivé que la salle s'ennoie entièrement jusqu'au sommet du puits /ressaut qui mène à la suite
vers le sud. Il sera bon de venir en période d'étiage pour voir ce qu'il en est. Je continue ma
farfouille dans la seconde petite salle avant le ressaut remontant. Je trouve là 2 petits siphons
profonds où un petit actif, inexistant la fois précédente, provenant du sommet du ressaut, se
perd. Le bout de la salle qui est creusé dans le remplissage d'argile et de blocs est
complètement colmaté.
Je profite du moment pour m'enregistrer une image de la zone en 3D dans le crane dans le but d'en
tirer un dessin topographique réaliste !
Arrivés à la Salle du Canot, j'abandonne le reste de l'équipe pour aller poursuivre la désob
entreprise il y a 3 semaines. Elle est située tout prés après avoir passé le soupirail au bas de la salle.
On est à l'étage inférieur de la grosse galerie. La galerie qui fait 2 X 3 est bouchée vers le Nord
après quelques mètres par une trémie dégueulante sur son coté gauche. La fois précédente j'avais
avancé de 2 mètres dans un conglomérat de petits blocs enrobés d'argile et de mondmilch. Je
poursuis sur 1 mètre de plus à l'horizontal, avec maintenant de petits blocs plus libres, pendant 2
bonnes heures. Le petit courant d’air y rentrant est toujours là.
Après cela, je compte rejoindre les autres qui font une escalade dans la galerie principale, non loin
de là, mais c'était sans compter sur le lac à traverser. Celui ci est profond et pour éviter de se
baigner, il faut le traverser grâce à une câblette tendue doublée d'une main courante. Le problème
c'est qu'elle est positionnée à 2m de haut et qu'il est impossible de se longer au plus court dessus. Je
tente donc en me longeant avec ma longe courte mais abandonne dès que mes fesses touchent l'eau.
Bon, après un moment d'attente, espérant qu'ils reviennent, je repart en arrière pour me réchauffer.
Après la Salle du Canot, je vais voir le premier départ sur la gauche. Il butte tout de suite sur
un tas de cailloux déboulant du haut. A sa base, une fissure verticale impénétrable descends
de quelques mètres. Un petit courant d'air y rentre. Il ne m'en faut pas plus pour que je
commence à dégager le sommet de la fissure. La suite est étroite et il faudrait agrandir
mécaniquement. On est dans le prolongement de ma première désob et il existe surement une
galerie parallèle à la galerie principale à l'étage inférieur. Après 1 heure d'activité,
j'abandonne et retourne dans la galerie principale attendre le reste de l'équipe.
Heureusement, ils arrivent assez vite avant que je ne soit complètement frigorifié. »
Le retour se passe bien jusqu’à une « petite » mésaventure. Dans le méandre des plumes, je
suis Nicolas qui connaît bien. Vers la fin du méandre vient un moment où je ne suis pas sûr.
Nicolas me dit qu’il est passé à mi-hauteur mais que ça passe peut-être en bas. J’essaye quand
même de rester en hauteur mais mon kit, lui préfère aller en bas et j’ai du mal à le gérer. Bon,
je vais peut-être passer en bas. Sauf que ça ne passe pas.
Je me rends rapidement compte que je suis bien coincé au niveau du bassin. Nicolas est
devant, Jean-Florent et Alexis derrière. Mais il y a trop peu d’espace au dessus pour qu’ils
puissent se mettre à ma verticale ou poser un point pour me tracter avec une corde.
S’ensuivent 45 minutes, peut-être 1h, de bataille épuisante pour me décoincer. Jean-Florent
positionne mon kit pour que je m’en serve d’appui. Alexis passe en-dessous et empile des
pierres pour que je pousse dessus. Je crois que ça me permet de bouger d’un petit centimètre
et d’amorcer le déblocage, ce qui était probablement le plus difficile. Jean-Florent me
conseille de coincer mon avant-bras entre les deux parois pour pousser. J’essaye de garder
mon sang-froid et de réfléchir. C’est le bloqueur ventral qui doit coincer mais pourtant j’arrive
à passer mes doigts entre celui-ci et la paroi. Ça doit être les fesses. Pendant ce temps là mes
camarades se refroidissent sérieusement car ce méandre est bien ventilé est que nous
sommes bien humides. Finalement, j’essaye de pousser avec les bras, mais cette fois en
pendulant, successivement du bras gauche sur mon kit et du bras droit coincé en opposition.
Je ne m’en rends pas vraiment compte mais je m’élève centimètre par centimètre, les progrès
sont lents et incertains. Je suis exténué et je finis par réaliser que je ne suis plus coincé, je
peux repartir ! Cette épreuve m’a épuisé est le retour à la surface se fait à tout petit rythme,
merci Jean-Florent pour les barres de céréales. Il est presque minuit et j’ai du mal à réaliser
qu’on est enfin dehors !
Merci tous les trois pour cette sortie, merci Alexis pour la pile de cailloux et Jean-Florent pour
les conseils pour mieux pousser sur les bras : le kit coincé et l’avant bras en opposition entre
main et coude sur les deux parois (mon coude en a souffert pendant plus d’une semaine mais
au moins je n’étais plus coincé). Encore désolé pour le retard engendré sur le planning…

 


 

Suite à donner :
-trouver la suite dans la grande galerie (venir un jour où le courant d’air est franc)
 -creuser les trémies repérées par Nicolas
 -améliorer le passage du lac qui est très pénible en l’état (mettre le câble au ras de
l’eau et une MC en haut ?)
 -revoir la galerie en haut de la salle du fil tendu
 -élargir encore le méandre ?

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