Description de la sortie: Objectif déséquipement des Saints de Glaces suite au bivouac club
de la semaine précédente.
Equipe:
Pierre André
Nico baudrier
Iseult
Vincent
Temps passé sous terre: 6h
Sortie prévue suite à la soirée fondue à la galerie de pâque le week-end précédent, j'avais
proposé de récupérer le matos, notamment pour sortir mon copro et néanmoins ami, ainsi
qu’un autre pote, capitaine de navire/electricien. Pierre André , Nicolas et sa fille répondent
également à l'appel sur la liste club, d'où ce compte rendu. Sinon je n'aurais pas pris cette
peine. Ca ne sert à rien d'archiver sa vie: Les souvenirs restent, s'ils marquent.
Finalement, mes deux potes déclarent forfait! C’est donc avec des Darbons, beaucoup plus
fiables, que je m’acquitte de ma mission de déséquipement.
On rentre sous terre vers 10h. La descente se passe bien. Pierre André et moi prenons un
peu d’avance jusqu' au bas du toboggan. On en profite pour aller visiter le siphon
Hydrocarst, par lequel les plongeurs de la société éponyme ont découvert cette partie du
réseau TQS. C’est un bras de galerie à voir, avec de belles marmites et deux désescalades
sympathiques, voir légèrement expo pour la première. C’est avec Iseult et son papa, qui
nous rejoignent, que l’on visite ce joli siphon.
Nous repartons ensuite vers la salle Hydrocarst pour un petit pic nique salutaire pour Iseult,
pendant que Pierre André et moi allons jeter un oeil à la voute mouillante de la galerie
Francois Nord. Elle n’est pas mouillée, mais faute de néoprene, on décide de ne pas s’y
baigner. Un fil d’Ariane et une corde filent plein nord, direction Orbito, à plusieurs kilomètres
de là… C’est fou ce réseau!
Retour à la salle pour un petit casse dalle sur le pouce et une petite séance photos, avec
Nicolas qui dispatch ses flash dans la salle pour faire ressortir son volume: c’est sombre
mais grand. On félicite Iseult pour son premier -200m. A 9 ans c’est quand même plutôt
sympa! Et tout ca en maitrisant son matos comme une championne: bravo petiote!
Mais l’heure tourne, Si PA veux être sorti avant 15h, il va falloir se remuer l’oignon.
Père et fille entament la remontée. Pierre André veux progresser en manip. C’est donc lui
qui déséquipe. Tout roule jusqu’au dernier des petits ressauts. Je regarde Pierre André
déséquiper la tete de puit et retirer les mouskifs des plaquettes pour enkitter, tranquillou…
“Et alors, les plaquettes ca reste?” lui demandé-je. “Oups” me réponds-t-il”
S’ensuit une intense réflexion pour savoir si des plaquettes étaient en place sur les ressauts
précédents, réflexion un peu perturbée par l’arrivée de 2 spéléologues villeurbannaises en
doudoune.
Je décide avec leur accord de prendre leur tel. D’aucun me dirait, à l’instar de Nico, que je
ne perd pas une occase de récupérer un numéro de la gente féminine. Je plaide dans ces
lignes que je n’ai à aucun moment été mu par une quelconque arrière pensée colonialiste.
C’était uniquement dans le but de leur communiquer mon adresse pour qu’elles me rapportent d’éventuelles plaquettes lâchement abandonnées par Pierre André dans sa remontée.
L’heure avançant, Pierre André nous abandonne sur ces entrefaits pour ne pas exploser son
horaire de sortie. C’est donc à trois que nous finissons tranquillement de remonter, sortant
de la cavité à 16 h.
Epilogue: 3h après, je reçois un texto des deux spéléologues en doudoune pour me prévenir
qu’elles avaient posé une plaquette dans ma boite aux lettres… Pas de possibilité, donc, de
socialiser plus avant…