TPST 5h
04/05/24 lors du week-end Drabons
Participants: David, Étienne, Thom L
Un samedi qui commence bien:
Il fait beau, on se retrouve à 10h à Meaudre, l'approche est courte, on est dans le thème du
plaisir. On s'équipe et David rentre en premier, à 10h35, il nous prévient que le départ est étroit
(il ne précisera pas à ce moment là que c'est étroit jusqu'au bout) on cherche l'étoile de mer qui
est au début, sans la trouver.
Le gros de la sortie:
La descente jusqu'à la salle de la mine se fait bien, elle porte bien son nom, il y a des bouts de
bois qui soutiennent des blocs instables, des bouts de fer, des étais, tout a des allures de château
de cartes, à partir de là ça se complique.
On se faufile, on rampe, on reptationne, à la verticale, à l’horizontale, à quatre pattes, je
manque de synonyme. C'est un poil paumatoire heureusement la topo est impeccable, on a dû
sortir la boussole pour se convaincre que ces failles minuscules étaient le bon chemin.
Arrivés dans une mini salle après avoir donné tout ce qu'on pouvait sur un rampé affreux et un
virage à 180 degrés on va attaquer le Méandre Traits et Trois. Qui selon nous, ne peux pas être
pire que ce qu'on a déjà fait. Et bien si ! On abandonne le gros kit et on quitte la ferraille.
Ça continue et ça continue ainsi jusqu'au P7 du milieu, et ça reprend encore et encore jusqu'au
Ressaut de la Dame aux Clebs où enfin on tient debout et c'est large. On finit par descendre à la
salle Courvoisier qui détonne par sa taille dans cette cavité.
On se jette un coup de gnôle, et on repart. David manque de se prendre un beau pavé sur la
gueule au moment d’attaquer la première montée.
L’épreuve n'est pas plus facile au retour, David se coince le casque, Étienne le sauve, on retrouve
notre kit et on décide de manger à la surface, on est trempés et il n'y a aucune belle salle à
manger.
Le retour se passe bien, enfin conforme à la descente, et on finit par trouver l'étoile de mer,
extraordinaire.
David nous avertit, le boss de fin arrive, la dernière partie de la montée est technique, en effet
on doit passer un par un parce que tout est instable. Étienne passe non sans peine avec le kit, je
ne m'en sors pas mieux et on se retrouve dehors. On attend David, on attend, on attend, on
attend, si bien que je m’inquiète et je redescends. Je le trouve coincé avant une etroiture
verticale en train de pester un peu. Je le débarrasse de sa ferraille et de son mini kit, il se
retrouve quand même coincé un bras en haut, un bras en bas et les pieds qui ne touchent plus le
sol. Je le tire délicatement par les épaules et il se libère.
Bon à savoir
On a dû ramper 3h30 sur 4h30. Les cordes en place sont nickel mais l’équipement est light, tête
de puits sur un point etc. il faut y faire attention, il faut aussi être à l'aise dans les petits
escalades et oppositions à la montée et à la descente, il y a moyen de se mettre des vrais grosses
gamelles. Je pense aussi qu'il ne faut pas être trop gros et avoir une bonne dose de sang froid...
Ma conclusion
Je vais proposer qu'on rebaptise le Ramzinc en Scialet des Oxymores pour les raisons suivantes:
Court mais interminable
Fun mais infernal
Joli mais affreux (mot prononcé environ 45 fois par David)
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