Date de la sortie : 10/08/25
Lieu : Autrans – La Molière
Cavité : Gouffre Berger
Participant : Thibault, Tim, David, Emilie (MASC), Bertrand (MASC), Gabin (Rédacteur)
Objectif : Le fond -1122m
TPST : 16h
Ça y est, après quelques mails et messages la date du rendez-vous au Berger est fixée :
Dimanche 10 aout rendez-vous au camp à 18h pour le briefing de Remy.
Au briefing les 2 équipes sont présentes. Oui ! parce qu’il y a une équipe qui vise -640m composée de Xavier Pierre-André, Etienne et Elodie (mais à ce moment-là elle ne le savait pas encore) et l’autre
composé de Thibault, Tim, David, Emilie, Bertrand, Gabin qui vise le fond du gouffre. Un
couple de perpignan est présent aussi, ils ont pour objectif d’aller au fond.
Infos du briefing : La galerie est relativement sèche mais attention au méandre qui est
humide et glisse. Il n’y a pas de déchets à remonter, tout a été évacué par les groupes
précédents. Nous sommes les derniers à aller dans le gouffre pour cette édition du camp.
Remy nous demande donc de ramener bâche, table et cahier qui se trouvent à l’entrée mais
aussi de déséquiper les 2 premières cordes d’entrée.
Ça y est on a toutes les infos, direction chez Tim et Etienne pour partager un bon repas
préparé par leurs soins. Merci à eux. On en profite pour s’organiser pour le lendemain sur
les heures de départ et passage de la navette. Tout est organisé pour être à 5h du matin au
parking de la Molière. Nous ne trainons pas au repas, pour voir le temps de préparer les kits
et dormir un minimum avant le chant du coq.
Bon le coq n’aura pas eu le temps de chanter cette fois-ci, le réveil a sonné bien avant (4h).
Sur la route nous retrouvons Elodie qui a dormi en camion...fin justement non. Elle nous
attendait bien au bord de la route mais pour nous dire qu’elle a très mal dormi et qu’elle
n’était pas suffisamment en forme pour faire le fond. Elle attendra le second groupe pour un
objectif plus raisonnable vu son état.
Arrivé sur le parking on retrouve Emilie et Bertrand qui ont dormi dans leur voiture.
C’est parti l’équipe est au complet, on attaque la marche d’approche. On mettra un peu
moins d’une heure pour arriver à l’entrée. On s’habille, on passe aux toilettes et à 6h35 les
premiers rentrent sous terre.
Emilie et Bertrand prennent les devants et enchainent les rappels jusqu’a qu’on arrive dans la
grande galerie. Au fil des rappels des bouteilles d’eau et de coca sont semées pour le retour.
La joyeuse bande commence alors la descente petit à petit jusqu’au vestiaire. Ici David
troquera la combi de spéléo pour une combi néoprène (il compte bien aller voir le siphon
terminal). On se remet en route on fait le plein d’eau au vagin.
Arrive le moment du « réseau des cascades » avec toutes ces mains courantes. Là il faut
bien s’économiser les bras, se reposer dans le baudrier et jouer avec un mouvement d’essui
glace pour déplacer les longes d’une section à l’autre, tout en évitant de se mouiller les
pieds. Seul David en néoprène passera en parti dans l’eau ! c’est sacrément plus rapide
comme ça.
Nous arrivons en 6h au camp des étrangers, à quelques pas de l’affluent du réseau de la
Fromagère. On marque une petite halte pour laisser le temps à Thibault d’enfiler sa
combinaison néoprène pour accompagner David dans la nage jusqu’au siphon. Chose faite
on descend au niveau de l’affluent on prend une photo du groupe avant de laisser partir
David et Thibault. Le reste du groupe remonte jusqu’au camp des étrangers pour entamer
un repas.
Au bout d’un moment on voit des lampes qui arrivent par le haut de la galerie, on se
demande alors si ce ne sont pas le 2 personnes avec nous au briefing la veille qui nous ont
rattrapé. Eh bien non c’est David et Thibault qui en remontant la grande galerie sont
remonté de l’autre côté des éboulis sans nous voir et donc en montant plus que nécessaire.
L’équipe est au complet, on laisse le temps aux 2 nageurs de manger un morceau avant de
repartir. Sur le retour comme à l’aller on ferra quelques arrêts pour manger, boire, recharger
en eau, récupérer les bouteilles d’eau et de coca semées au fur et à mesure. Cette fois-ci on
hésitera un peu moins à se mouiller dans le « réseau des cascades ». Concernant les
remontés sur cordes guidé, Emilie nous fera plusieurs belles démonstrations artistiques.
Pour optimiser la remontée certains prendront les cordes installées en direct (sans frac).
Ouch, l’élasticité de la corde ça ne facilite pas la chose ! et dans le « puit de l’ouragan » ça
mouille bien au démarrage !
D’ailleurs une des remontées sur corde nous aura surpris, le puit ne nous avait pas marqué à
l’aller d’autant plus qu’au retour un nœud avait été fait sur la corde pour isoler une tonche.
Nous n’avions pas vu cette tonche à la descente. Ce n’est pas plus mal ça nous a fait
travailler le passage de nœud !
Puis une bonne petite marche dans les éboulis et les grandes galeries s’en suit. Nous
sommes tellement bien lancés dans notre progression qu’avec Thibault nous loupons
l’embranchement vers le puits « Haldo », avant de nous faire interpeller par le reste du
groupe. Mince ! nous étions partis pour monter encore et encore. On en profite pour se faire
un deuxième repas avant d’enchainer avec les remontés sur cordes et le méandre. Comme
à l’allé celui-ci est bien humide et glisse.
Arrivé au dernier puit nous voulons démonter les 2 cordes d’entrée comme demandé par
Rémy. Manque de pot une des 2 cordes équipes aussi les 2ème et 3ème puits. Tant pis pour
celle-ci, on démontera uniquement la section du premier puit et on fera une belle poupée au
démarrage de la main courante suivante. L’autre sera quant à elle démonté entièrement
(elle était uniquement utilisée pour le puis d’entrée).
22h30/23h l’ensemble de l’équipe est sorti, le matériel est rangé, la bâche, la table et le
cahier sont chargé, il nous reste plus qu’a faire la marche retour, prévenir que nous sommes
sortis et aller rapidement nous coucher.
La video de la sortie est disponible ici:
https://gopro.com/v/lnykQkydzXKW5
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