Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

mardi 2 septembre 2025

Compte rendu Dent de Crolles Bob Vouay - Guiers mort le 16-09-2025


TPST : 10h15
Participants :
Hélène, Tibo et un ami.

 
Le Bob Vouay est l’entrée la plus haute (2022m) de la dent de Crolles, et le Guiers mort, la plus
basse (1332m), soit .690m de dénivelé. Ce qui fait sur le papier une belle traversée.




Après 1h30 de montée depuis le col du Coq, on trouve facilement l’entrée au fond d’une petite
doline rocheuse.


 

On rentre alors dans une poubelle tel Harry Potter dans le monde parallèle du Bob Vouay


Après quelques puits, on arrive à la salle de fitness, témoin de la désob.
Ensuite c’est un enchaînement de longs, voire de très longs méandres entrecoupés de puits.
Effectivement, pour apprécier cette traversée, il faut être efficace et à l’aise dans les méandres.
Il y a le Méandre Bicolore, celui du Pécheur double, le méandre Merdique (le bien nommé) et pour
finir par le Grand méandre (grand par la longueur et non par la largeur au cas où on ait un doute)


Le cheminement est assez claire grâce à la Topo 3SI bien détaillé.
Et c’est au bout de 6h que nous atteignons avec soulagement le puit du Tarzan


Il est alors 15h35, et la tentation de sortir par le trou du Glaz se fait sentir avec bière a la clef au
bistro sous le col.
La raison l’emporte pour prolonger le voyage et nous continuons sur le Guiers mort par le P36.
Et là c’est plus confort et diffèrent. Les puits, méandre facile et gros volume s’enchaînent
Et pour finir par le mythique réseau sanguin étroit qui ne passe pas si mal finalement.
A 19h30 nous débouchons dans le majestueux porche du Guiers mort
On avait prévu de remonter à pied au col du coq, mais grosse surprise des spéléos nous prennent en
stop et nous remontent, grand luxe.
Ce qui est chouette dans cette traversée c’est de passer dans tous les étages géologiques de la Dent
de Crolles et pouvoir admirer les différents faciès de calcaire, ainsi que les différents aspects
morphologiques allant du méandre infâme aux gros volumes.




lundi 18 août 2025

CR Berger du 10 août 2025



Date de la sortie : 10/08/25
Lieu : Autrans – La Molière

Cavité : Gouffre Berger
Participant : Thibault, Tim, David, Emilie (MASC), Bertrand (MASC), Gabin (Rédacteur)
Objectif : Le fond -1122m
TPST : 16h

 
 

 
Ça y est, après quelques mails et messages la date du rendez-vous au Berger est fixée :
Dimanche 10 aout rendez-vous au camp à 18h pour le briefing de Remy. 

Au briefing les 2 équipes sont présentes. Oui ! parce qu’il y a une équipe qui vise -640m composée de Xavier Pierre-André, Etienne et Elodie (mais à ce moment-là elle ne le savait pas encore) et l’autre
composé de Thibault, Tim, David, Emilie, Bertrand, Gabin qui vise le fond du gouffre. Un
couple de perpignan est présent aussi, ils ont pour objectif d’aller au fond.
Infos du briefing : La galerie est relativement sèche mais attention au méandre qui est
humide et glisse. Il n’y a pas de déchets à remonter, tout a été évacué par les groupes
précédents. Nous sommes les derniers à aller dans le gouffre pour cette édition du camp.
Remy nous demande donc de ramener bâche, table et cahier qui se trouvent à l’entrée mais
aussi de déséquiper les 2 premières cordes d’entrée.
Ça y est on a toutes les infos, direction chez Tim et Etienne pour partager un bon repas
préparé par leurs soins. Merci à eux. On en profite pour s’organiser pour le lendemain sur
les heures de départ et passage de la navette. Tout est organisé pour être à 5h du matin au
parking de la Molière. Nous ne trainons pas au repas, pour voir le temps de préparer les kits
et dormir un minimum avant le chant du coq.
Bon le coq n’aura pas eu le temps de chanter cette fois-ci, le réveil a sonné bien avant (4h).
Sur la route nous retrouvons Elodie qui a dormi en camion...fin justement non. Elle nous
attendait bien au bord de la route mais pour nous dire qu’elle a très mal dormi et qu’elle
n’était pas suffisamment en forme pour faire le fond. Elle attendra le second groupe pour un
objectif plus raisonnable vu son état.
Arrivé sur le parking on retrouve Emilie et Bertrand qui ont dormi dans leur voiture.
C’est parti l’équipe est au complet, on attaque la marche d’approche. On mettra un peu
moins d’une heure pour arriver à l’entrée. On s’habille, on passe aux toilettes et à 6h35 les
premiers rentrent sous terre.

Emilie et Bertrand prennent les devants et enchainent les rappels jusqu’a qu’on arrive dans la
grande galerie. Au fil des rappels des bouteilles d’eau et de coca sont semées pour le retour.
La joyeuse bande commence alors la descente petit à petit jusqu’au vestiaire. Ici David
troquera la combi de spéléo pour une combi néoprène (il compte bien aller voir le siphon
terminal). On se remet en route on fait le plein d’eau au vagin.

Arrive le moment du « réseau des cascades » avec toutes ces mains courantes. Là il faut
bien s’économiser les bras, se reposer dans le baudrier et jouer avec un mouvement d’essui
glace pour déplacer les longes d’une section à l’autre, tout en évitant de se mouiller les
pieds. Seul David en néoprène passera en parti dans l’eau ! c’est sacrément plus rapide
comme ça.
Nous arrivons en 6h au camp des étrangers, à quelques pas de l’affluent du réseau de la
Fromagère. On marque une petite halte pour laisser le temps à Thibault d’enfiler sa
combinaison néoprène pour accompagner David dans la nage jusqu’au siphon. Chose faite
on descend au niveau de l’affluent on prend une photo du groupe avant de laisser partir
David et Thibault. Le reste du groupe remonte jusqu’au camp des étrangers pour entamer
un repas.

Au bout d’un moment on voit des lampes qui arrivent par le haut de la galerie, on se
demande alors si ce ne sont pas le 2 personnes avec nous au briefing la veille qui nous ont
rattrapé. Eh bien non c’est David et Thibault qui en remontant la grande galerie sont
remonté de l’autre côté des éboulis sans nous voir et donc en montant plus que nécessaire.
L’équipe est au complet, on laisse le temps aux 2 nageurs de manger un morceau avant de
repartir. Sur le retour comme à l’aller on ferra quelques arrêts pour manger, boire, recharger
en eau, récupérer les bouteilles d’eau et de coca semées au fur et à mesure. Cette fois-ci on
hésitera un peu moins à se mouiller dans le « réseau des cascades ». Concernant les
remontés sur cordes guidé, Emilie nous fera plusieurs belles démonstrations artistiques.


Pour optimiser la remontée certains prendront les cordes installées en direct (sans frac).
Ouch, l’élasticité de la corde ça ne facilite pas la chose ! et dans le « puit de l’ouragan » ça
mouille bien au démarrage !
D’ailleurs une des remontées sur corde nous aura surpris, le puit ne nous avait pas marqué à
l’aller d’autant plus qu’au retour un nœud avait été fait sur la corde pour isoler une tonche.
Nous n’avions pas vu cette tonche à la descente. Ce n’est pas plus mal ça nous a fait
travailler le passage de nœud !
Puis une bonne petite marche dans les éboulis et les grandes galeries s’en suit. Nous
sommes tellement bien lancés dans notre progression qu’avec Thibault nous loupons
l’embranchement vers le puits « Haldo », avant de nous faire interpeller par le reste du
groupe. Mince ! nous étions partis pour monter encore et encore. On en profite pour se faire
un deuxième repas avant d’enchainer avec les remontés sur cordes et le méandre. Comme
à l’allé celui-ci est bien humide et glisse.
Arrivé au dernier puit nous voulons démonter les 2 cordes d’entrée comme demandé par
Rémy. Manque de pot une des 2 cordes équipes aussi les 2ème et 3ème puits. Tant pis pour
celle-ci, on démontera uniquement la section du premier puit et on fera une belle poupée au
démarrage de la main courante suivante. L’autre sera quant à elle démonté entièrement
(elle était uniquement utilisée pour le puis d’entrée).
22h30/23h l’ensemble de l’équipe est sorti, le matériel est rangé, la bâche, la table et le
cahier sont chargé, il nous reste plus qu’a faire la marche retour, prévenir que nous sommes
sortis et aller rapidement nous coucher.

La video de la sortie est disponible ici:

https://gopro.com/v/lnykQkydzXKW5

lundi 4 août 2025

CR Scialet du Blizzard Date : samedi 26 juillet 2025


Cavité : Scialet du Blizzard
Massif : Le Clos d'Aspres
Participants : Marion, Thomas B, Olivier G (Furets
jaune), Élodie.
TPST : 10h
Météo : Bof !
Motivation : à fond.
Rédacteur : Elodie

 

 
Quelques coups de téléphone ont permis de définir l'organisation, l'objectif et la prépa des kits en amont.
Nous nous donnons rendez-vous le samedi matin au parking du télécabine à 8h45 où nous déposons nos kits.
Marion et moi allons déposer une voiture au parking des Glovettes afin de raccourcir la marche du retour.
Pendant ce temps Thomas achete les billets et Olivier surveille le matos.
De retour au parking nous terminons les kits et nous voilà chargés en direction du télécabine. Le technicien du télécabine nous explique que le Blizzard est une cavité superbe et facile à trouver, il nous donne quelques indications.
Une fois sortie de la bulle nous partons en direction de la cavité et regrettons un peu de ne pas avoir
plus attentivement le technicien.
Grace aux téléphone de Marion et souvenirs d'Olivier nous trouvons tout de même rapidement
l'entrée 30 minutes de marche depuis le télécabine.


 

 
Nous nous changeons et Olivier commence l'équipement de la 1ere MC pendant que je termine de m'équiper. 10h30 j'entre sous terre et prends la suite de l'équipement. Quelques ajustements sont nécessaires assez rapidement car la 1ere corde ne touche pas le sol . Les rectifications sont assez
rapides. Je poursuis l'équipement, suivie de Marion qui m'aidera à faire les ajustements nécessaires dans le P51.
Marion et moi traçons à la base du P51 et Thomas rajoute un frac pour fluidifier la remontée. Un taraudage des soit est nécessaire.
Marion équipe la MC juste avant le P108 et me laisse la suite, c'est partie pour une série de fractionnements.
Marion, Thomas et Olivier profitent d'un grand pallier pour grignoter un morceau, pendant que je poursuis les fractio qui sont assez faciles à trouver.

Une modification est nécessaire à l'avant dernier frac car impossible de visser 1 spit. Thomas use et
abuse encore du taraud. Le puits des Loukoums est descendu, nous arrivons à sa base à 14h. Thomas prend la suite de l'équipement. Le P11, le méandre et le P32 sont rapidement franchis.
Marion prend la suite de l'équipement pour le P78. Les points sont déjà moins faciles à trouver et il
est nécessaire de tarauder encore et encore de nombreux spits. L'heure tourne, Thomas reprend
l'équipement et fait encore chauffer le taraud.


Nous arrivons au pied du P78 à 17h.
Dernière pause casse-croûte, photo, et retrait de la doudoune pour démarrer la remontée. Je déséquipe
cette partie pendant que Marion, Thomas et Olivier fond quelques photos. Marion et Thomas tracent en
mode sherpa, Olivier et moi nous partageons le déséquipement.
20h30 nous voilà tous dehors, il fait jour et gris. Nous contactons rapidement les sonnettes pour les
rassurer. Jérôme nous rappelle direct et nous informe qu'un gros nuage de flotte devrait arriver sur nous. A
peine le temps de raccrocher la pluie nous tombe déjà dessus , on se demande s'il n'a pas été Mr météo
dans une autre vie (Evelyne Dhéliat sors de ce corps) !
Nous nous changeons rapidement et nous rechargeons à nouveau.
Le retour est cette fois plus long car le télécabine est bien-sûr fermé. Nous imaginons le mettre en
route, revenir une prochaine fois avec les trottinettes ou encore toutes autres solutions pour oublier
que nous sommes bien chargés ! Nous essayons aussi de nous motiver en nous disant que nous
sommes dans l’un des plus bels endroits du Vercors, mais le ciel n’est pas tout à fait en accord
avecnous, nous pouvons à cet instant qu’observer le magnifique brouillard.
Nous coupons à travers les pistes et regagnons la voiture au parking du télécabine 1h20 plus tard.
Nous avons finalement décidé de ne pas rejoindre le parking des Glovettes, dont nous seuls 4 en
connaissons la raison ...
Marion et Thomas vont récupérer la voiture, Oliver et moi commençons le trie du matos.



23h tout est terminé, les bagnoles sont chargées, route de retour et dodo en prévision
Nous sommes très contents de cette sortie, bonne ambiance au programme et objectif atteint.
Vivement la prochaine !

 

 

CR Scialet VINCENS Date : 21 et 22 juin 2025


Participants : Arya, Valentin, Tim, Etienne, David, Elodie.
Cavité : Scialet Vincens
TPST : 12h
Rédacteur : Elodie

 

 
Je souhaiterais aller voir le Scialet Vincens et Valentin visait le fond. Nous mutualisons les projets et fixons l'exploitation pour le dimanche 22 juin. Arya et moi avions envie de bricoler la veille, je propose alors d'aller pré équiper jusqu'au bas du P57.
Mission réussie, quelques ajustements seront nécessaires pour le lendemain.
Dimanche nous nous retrouvons à 8h30 devant les falaises de Bobache direction parking de la coche. A 9h15 Valentin, Arya et moi entrons dans le trou afin de faire les dernières modifications du P57 et de poursuivre l'équipement.
Pendant ce temps David, Etienne et Tim revoient la configuration des kits, 2 petits seront plus faciles à manipuler qu'1 seul grand.
Valentin prend l'équipement à partir du second P9. Il est rapide dans la confection des nœuds et la
lecture de la trajectoire. Quelques petits ajustements se feront en cours de route.



Nous arrivons à la fameuse bassine, et là c’est arrêt sur image !! Valentin nous attend et nous prévient que ça ne donne pas envie, mais pas du tout envie !
Nous n'avons pas trouvé la casserole qui aide à vider un peu d'eau. Tant pis, tels 2 poissons dans l'eau, Valentin et David traversent cette bassine sans soucis et poursuivent leur chemin.
Derrière nous sommes moins, beaucoup moins, vraiment beaucoup beaucoup beaucoup moins enthousiastes à l'idée de s'allonger dans cette étroiture pleine d'eau. Nous ne savons même pas comment nous positionner pour la franchir.
Etienne se convainc et la franchit finalement. Arya le suit, puis Tim et moi la passons environ 15 minutes après les premiers. Tim l'a vraiment bien vidée, ce qui facilite grandement le passage, un grand merci.
Bassine franchie nous arrivons dans un autre monde.
L'équipement n'est plus classique il y a des nombreux points à poser pour doubler les départs de MC et tête de puits. Valentin joue alors beaucoup du perfo.

16h25 nous sommes tous en bas, en forme et contents d'avoir atteint l'objectif.
Nous commençons la remontée, Tim déséquipe la 1ere partie, David et Arya le relaient ensuite.
Etienne, Valentin, et moi nous transformons en mode sherpa !

 

 
21H30 les 1ers voient le jour, enfin il fait plutôt nuit. Nous entendons même l'orage grogner au loin.
Les derniers sortent à 22h15. On savoure le chocolat, tradition ADC, puis nous nous dépêchons de
rejoindre la voiture et d'envoyer un message aux sonnettes qui doivent commencer à grincer des
dents.
Un bout de brioche ravive les troupes et nous prenons la route du retour.
Tim fait durer le plaisir de cette belle journée, il garde son casque tout au long du trajet retour.

Points positifs :
Pré équipement de la veille, objectif atteint rapidement le dimanche.
Nombre de participants assez important pour le portage des kits.
Points à améliorer :
Perfectionner l'équipement pour le rendre sécurisé. User et abuser du perfo pour faire des
équipements irréprochables.
Vigilance aux cordes qui frottent, même de gros diamètre les cordes ne doivent pas frotter .

 










CR Croix Brulées Date sortie 14/07/25


Participants / Elodie , Xavier , Thomas C
TPST : 5h30

 
Faute de participants disponibles pour aller équiper le Clos d’aspres, Elodie a proposé une
sortie aux Croix Brulées, à Autrans au-dessus de la grotte de la Ture. Xavier avait repéré
l’entrée et le chemin d'accès fort propice quelques jours auparavant.
RDV à 8h15 à Méaudre, entrée sous terre à 9h30, dans une jolie doline. la suite est moins
sympathique dans un méandre descendant un peu étroit, puis ça s'élargit avec un premier
puits , ou on cafouille un peu sur la direction à prendre. On arrive dans la salle Brochier, puis
le puits Betsy juste après une étroiture. Elodie continue l'équipement avec toutes sorte de
techniques diverses et variées dont le seul point commun et de ne pas visser les
mousquetons, car a priori ils n'ont aucune raison de s’ouvrir. Après quelques
fractionnements et déviations, elle enchaîne avec la seconde corde de 100m par le puit
noemie, ey mahony, et un petit P10 . On s'arrête avant le passage du fou joyeux , qui a l’air
humide et glissant , et on entame la remontée après avoir mangé un bout. Elodie insiste
pour déséquiper, on la laisse volontaire faire. Elle en profite aussi pour décrocher Xavier ,
puis sortie sans encombre si ce n’est le méandre de fin toujours aussi étroit. Retour à
Méaudre après un arrêt rapide à la caserne pour rincer les kits.
C'était une bien belle sortie, magnifiques puits biens propres et équipement d’Elodie
irréprochable.
Il faudra retourner avec David pour le fond...

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