Vous pourrez de nouveau les voir à l’œuvre lors de la fête de la pomme à Engins samedi 12 octobre 2024.
Les Drabons et Chieures, taupes et chèvres du Vercors, se renouvellent ! L'association qui regroupe les spéléos, la bibliothèque de Méaudre et aussi la section vannerie. Le blog fait peau neuve en 2024: compte rendus spéléo, vie de la bibliothèque, articles des vanniers et surtout dates importantes pour passer quelques bons moments tous ensemble.
RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...
Vous pourrez de nouveau les voir à l’œuvre lors de la fête de la pomme à Engins samedi 12 octobre 2024.
du 1er mai au 5 mai - Week end Club !
Jour 4
Participant : JB, Ondine, Théo, Adeline
TPST : 12h
Suite à un sms d'Adeline vendredi dernier en me proposant d'accompagner une
équipe de copains pour aller faire un tour jusqu'au siphon –418 de la rivière
symphonique et de déséquiper du fond jusqu'à remplir 1 kits/pers autrement dit des
bonnes grosses bûches...je réponds présent.
On se retrouve mardi matin à 8h à Méaudre pour répartir le matos dans 2 voitures
pour monter jusqu'à l'entrée. On se faufile à 9h30 et de là commence la descente
avec un rythme tranquille, on prend le temps de s'attendre et de discuter. En arrivant
au P56 qui mets pied à la salle Mozart je me rends compte avoir perdu mon
cliquet...c'est génial étant donné un potentiel déséquipement :( . Ondine prévoyante
me passe sa 2ème clé.
La salle Mozart est magnifique, c'est grand et l'équipement est au top. De là
quelques puits s'enchainent et nous entamons le début du méandre entre coupé de
petit puits où nous allons farfouiller un peu pour trouver le passage en plafond
jusqu'à atteindre le puits Amadeus. Les méandres sont pas mal argileux, tout juste
étroit pour se pavaner en oppo contracté, c'est assez physique. Le retour avec les
bûches seront mêlés de petits champs symphoniques.
Le P40 est sublime aussi, il en découle une vague recherche pour accéder enfin à la
rivière.
Nous crapahutons, tous content d'être là. Un R4 fera soucis à l'équipe...ils opèrent à
un assemblage magique de dynema pour le descendre sereinement. Le siphon est
atteint en 2H30 environ.
Le repas s'impose, et ne trainons pas pour commencer la remontée.
A 21H nous sortons bien rincer à part JB le trailer qui pour lui était un jour de congé
+ que banale.
Nous avons donc sortie 4 Kits et avons laissé 2 kits remplis et 1 kits vide au pied de
la Salle Mozart.
Un cliquet traine entre l'entrée et le P56 et mon poncho entre le puit du Miroir et le
puit Amadeus. Si une équipe y retourne, pensez à m'en faire part.
CR du 12/05/24
La Maison sur la Doline
chantier à la cabane de la
Combe de Fer
Participants Drabons: Nicolas B, Jérémie, Thom L
Participant Vulcain: Laurent
Autres: Stéphane, Sophie, Sophie,Damien, Mayeul, Calixte, Ambroise
Temps passé: 8h
Une belle journée de boulot:
Rdv donné à Corrençon à 9h, après avoir fait les fardeaux et se les être répartis on décolle vers
9h20, la montée est pénible même s'il fait beau, on aura mis 1h15 environ avec environ 50kg de
matériau et outils.
Nicolas qui n'est pas présent ce jour-là à déjà monté les jours précédents de la quincaillerie, des
bidons et surtout la bouteille de gaz.
On commence par remplacer un fenêtre, la décision est prise de changer celle de devant, qui
correspond plus aux dimensions de l’actuelle, le placement de l'échelle derrière pour accéder à
la mezzanine impose une ouverture vers l'extérieur, c'est original mais ça le fera.
Ensuite on agrandit la terrasse et on continue a renforcer la structure par le bas avec des jambes
de forces, c'est pas de la grande ingénierie mais ca le fera. On s'occupe aussi de badigeonner de
goudron tout ce qui peut l'être. Jérémie installe une corde, fixe deux lattes qui bougeaient et
change le sens de la ventilation mise en place la dernière fois.
Certains nous quittent au fur et à mesure de la journée.
On repart vers 16h après la photo de groupe et avoir nettoyé un dernier coup. On redescend avec
quelques déchets du jour.
Prochaine étape, la deuxième fenêtre, peut-être le poêle si on y arrive !
TPST 5h
04/05/24 lors du week-end Drabons
Participants: David, Étienne, Thom L
Un samedi qui commence bien:
Il fait beau, on se retrouve à 10h à Meaudre, l'approche est courte, on est dans le thème du
plaisir. On s'équipe et David rentre en premier, à 10h35, il nous prévient que le départ est étroit
(il ne précisera pas à ce moment là que c'est étroit jusqu'au bout) on cherche l'étoile de mer qui
est au début, sans la trouver.
Le gros de la sortie:
La descente jusqu'à la salle de la mine se fait bien, elle porte bien son nom, il y a des bouts de
bois qui soutiennent des blocs instables, des bouts de fer, des étais, tout a des allures de château
de cartes, à partir de là ça se complique.
On se faufile, on rampe, on reptationne, à la verticale, à l’horizontale, à quatre pattes, je
manque de synonyme. C'est un poil paumatoire heureusement la topo est impeccable, on a dû
sortir la boussole pour se convaincre que ces failles minuscules étaient le bon chemin.
Arrivés dans une mini salle après avoir donné tout ce qu'on pouvait sur un rampé affreux et un
virage à 180 degrés on va attaquer le Méandre Traits et Trois. Qui selon nous, ne peux pas être
pire que ce qu'on a déjà fait. Et bien si ! On abandonne le gros kit et on quitte la ferraille.
Ça continue et ça continue ainsi jusqu'au P7 du milieu, et ça reprend encore et encore jusqu'au
Ressaut de la Dame aux Clebs où enfin on tient debout et c'est large. On finit par descendre à la
salle Courvoisier qui détonne par sa taille dans cette cavité.
On se jette un coup de gnôle, et on repart. David manque de se prendre un beau pavé sur la
gueule au moment d’attaquer la première montée.
L’épreuve n'est pas plus facile au retour, David se coince le casque, Étienne le sauve, on retrouve
notre kit et on décide de manger à la surface, on est trempés et il n'y a aucune belle salle à
manger.
Le retour se passe bien, enfin conforme à la descente, et on finit par trouver l'étoile de mer,
extraordinaire.
David nous avertit, le boss de fin arrive, la dernière partie de la montée est technique, en effet
on doit passer un par un parce que tout est instable. Étienne passe non sans peine avec le kit, je
ne m'en sors pas mieux et on se retrouve dehors. On attend David, on attend, on attend, on
attend, si bien que je m’inquiète et je redescends. Je le trouve coincé avant une etroiture
verticale en train de pester un peu. Je le débarrasse de sa ferraille et de son mini kit, il se
retrouve quand même coincé un bras en haut, un bras en bas et les pieds qui ne touchent plus le
sol. Je le tire délicatement par les épaules et il se libère.
Bon à savoir
On a dû ramper 3h30 sur 4h30. Les cordes en place sont nickel mais l’équipement est light, tête
de puits sur un point etc. il faut y faire attention, il faut aussi être à l'aise dans les petits
escalades et oppositions à la montée et à la descente, il y a moyen de se mettre des vrais grosses
gamelles. Je pense aussi qu'il ne faut pas être trop gros et avoir une bonne dose de sang froid...
Ma conclusion
Je vais proposer qu'on rebaptise le Ramzinc en Scialet des Oxymores pour les raisons suivantes:
Court mais interminable
Fun mais infernal
Joli mais affreux (mot prononcé environ 45 fois par David)