Association Drabons et Chieures
Section Spéléo
Date : 09/08/24
Canyon : Gouffre Berger
Massif : Vercors
Participants : Adeline, David, Christophe, Jérémie et Armel (Finistèrien) dans la première
équipe.
Xavier, Simon, Thomas pour la seconde.
Durée : 19h pour les uns, 6h pour les autres
Type de sortie : re-visite
Rédaction : Jérémie et Xavier
Equipe -900
Nous nous retrouvons Vendredi soir au camp Berger à Méaudre pour assister au briefing,
s’inscrire et payer notre part à l’organisation.
Le rendez-vous est donné assez tôt samedi. Nous optimisons les voitures, nous rendons au
parking et commençons à marcher. Il fait déjà chaud mais nous apprécions le lever de soleil.
Vite changés, nous descendons rapidement le premier puits.
Le méandre semble plus glissant à certains qu’aux autres.
Nous enchaînons la zone des puits pour arriver dans les grandes galeries. En évoluant sur
le mondmilch, Christophe nous met en garde “gaffe ça glisse”. 3 secondes plus tard, il est au
sol. Le temps de reprendre ces esprits, un choc sur le tibia, mais ça va.
Décision est prise de continuer.
Lac Cadoux à sec, des Norvégiens au Bivouac de -500. Tout le monde est plutôt à l’aise,
donc nous continuons à descendre. Christophe ne semble pas agoniser. David part souvent devant puis attend que nous le rejoignions.
Les coufinades plus le grand canyon fatiguent un peu tout le monde. Nous avançons jusqu’à
une voûte mouillante, avant l’ouragan. La question se pose maintenant de savoir s’il est
raisonnable de continuer. La fatigue se fait sentir pour tous. Christophe semble de moins en moins fringant. Il paraît évident maintenant qu’il faut faire demi-tour.
Nous remontons toute la zone aquatique. Au vestiaire David retire sa néoprène puis part
devant.
Sans grande surprise, Christophe boite. Le groupe s’étale maintenant sur une plus grande
distance.
Nous nous retrouvons régulièrement en cherchant le chemin le plus facile dans les éboulis.
“Tiens, cela fait un moment que nous n’avons pas vu David.”
Nous pensons tous voir sa lumière à la faveur du prochain obstacle, mais non.
Nous commençons à nous demander s’il ne s’est pas perdu.
Dans l'intervalle, Christophe commence a avoir bien puisé dans ses ressources en serrant
les dents.
Ne pouvant rien pour David, nous nous concentrons sur Christophe.
“David va forcément nous attendre en bas des puits” ... Bah non.
Je redoute un peu ces verticales pour Christophe à cause des torsions dues au Pantin. Mais
finalement cela n’est pas un problème pour lui.
Armel enchaîne chaque puits par la corde non fractionnée.
Les méandres sembleront interminables à chacun. Même si Christophe avance
suffisamment vite pour rattraper le reste du groupe (l’histoire ne dit pas s’ils l’ont attendu
volontairement).
Finalement Adeline sortie la première nous informe que David est là. Nous sommes tous
contents de l’apprendre, c’est un souci en moins.
Nous chargeons bâche, valise et table (!) sur les sacs pour redescendre le petit camp
avancé à l’entrée du trou vu que c’est la fin du camp.
La marche de retour semble longue. Et la rosée est déjà présente dans les hautes herbes. A
croire qu’il n’y a même pas eu de soleil depuis notre passage le matin !
Nous allons tous jusqu’au camp pour annoncer notre sortie avant d’aller nous coucher.
Conclusions :
Comme toujours, s’il n’y a pas de leader défini, la prise de décision se dilue entre tous les
participants. Il est discutable d’avoir continué malgré la chute de Christophe.
Groupe 2 : Simon, Thomas, Xavier
TPST : 6h00 (entrée sous terre 9h30 sortie 15h30)
Terminus : Vire du Vagin -500
Et Hip Hop, après une petite marche d’approche, nous voilà devant l’entrée de la
cavité. Un groupe de 3 autres spéléos arrive après avoir fait 2h00 de marche
d’approche....il y en a qui ont mis 5h d’après Rémy.
Et Hop Hip la main dans le... Nous sommes vite habillés. 9h30 et c’est parti pour se
faire glisser sur les cordes. Nous connaissons tous les trois la cavité, et chacun
donne son avis sur les deux méandres plus ou moins embêtants que nous allons
franchir.
Nous doublons un groupe de 3 personnes au niveau des ressauts de l’Aldo. On ne
leur met pas la pression, mais ils nous laissent passer. Après 1h00 de progression
nous voilà dans la grande galerie. C’est parti pour la marche dans les grands
éboulis. On progresse tranquillement, en regardant où nous posons les pieds, mais
aussi en admirant la grandeur de cette galerie. Cascade du petit général, et nous
voilà 1h00 après au camp 1. Nous admirons Thomas discuter en Anglais avec 2
Suédois qui se reposent au bivouac. Ils sont rentrés sous terre la veille pour faire le
fond et un reportage vidéo. Ils ont l’air bien fatigué.
Nous allons faire quelques photos à la salle des treize, la salle Germain puis le
Vagin. L’envie ne manque pas de continuer, mais nous nous étions fixé l’objectif de
6h00 sous terre max. Sagement nous faisons demi-tour pour aller grignoter un bout
au camp 1. Nous croisons les deux groupes de 3, dont un bien bruyant.... On
pouvait dire qu’il était vraiment heureux d’être là.
Allez, on remonte les grands éboulis ? Tranquillement mais sûrement. Nous ne
croisons pas un chat !.
Je veux essayer de faire quelques photos dans les grands puits. Je prends donc la
corde plein pot. Mais rien à faire j’ai un téléphone de merde. J’admire donc mes
deux compères progresser sur la corde avec aisance....c’est de toute beauté...
Il nous faudra deux petites heures pour remonter de la base de l’Aldo jusqu’à la
sortie. Les rayons du soleil illuminent l’entrée de la cavité. Encore une fois, c’est de
toute beauté...
15h30. Il fait une chaleur sur le plateau !!! Nous n’étions pas si mal sous terre. Une
petite bière au comptoir du Méaudrais et hip hop j’ai failli me transformer en chien
pendant un moment, et je pense que Thomas et Simon l’auraient bien fait
aussi...mais il n’y avait pas assez de laisse....pour la maîtresse...une bonne rigolade
pour finir cette belle sortie.
A l’année prochaine