samedi 13 mai dans le cadre de la fête du club des drabons
rendez-vous 9h
entrée sous terre 11h temps passé sous terre 10h
présents: Nicolas David et Vincent
Ayant la volonté que les explorations continuent dans le scialet Orbito, Nicolas voulait y refaire une petite visite 25 ans après l'exploration initiale dont il est l'un des inventeurs pour le réaménager plus aisément. Pour David et moi c'est l'occasion d'aller visiter l'extrémité nord du réseau du trou qui souffle. Partis d'autrans. 3 centaines de mètres de dénivelé pour atteindre une zone très tourmentée où il n'est pas facile de repérer l'entrée. il vaut mieux avoir le GPS bien calé et une bonne description. Faute d'avoir trouvé l'entrée Orbito nous nous sommes rabattus sur l'entrée Gérard. Le début descend bien et on se laisse glisser facilement dans ses grandes salles larges et peu hautes dans le pendage creusé dans la couche a Orbitoline. Arrivés à la salle des lanternes on dépose le bout d'échelle que l'on avait pris pour remplacer une échelle en bois pourrie. Pas un centimètre de rab! Nicolas la sécurise avec la corde en place. c'est vrai qu'elle s'avère très efficace pour la remontée.
Après la salle des dunes commence le méandre plume qui comme son nom ne l'indique pas est une vraie sinécure. n'essayez pas de franchir avec le baudrier ça ne passe pas. il faut une bonne heure pour le passer et arriver enfin à la salle du Millenium.
La cavité est entièrement équipée mais les cordes du fond sont principalement en gros diamètre très pénibles à descendre. Le dernier puit possède un frac très retord car la ganse est trop courte. On a tous les trois pas mal passé de temps dessus…
David nous a même fait une jolie chorégraphie.
En bas de la salle une mauvaise trémie branlante permet d'accéder à un petit boyau actif qui est la fin de la topographie. La suite a été parcourue par des membres du SG CAF jusqu'aux grandes galeries du trou qui souffle en amont des siphons Nord. ils sont tombés sur du fil d'Ariane. C'est comme ça qu'ils ont su qu'ils avaient jonctionné. en revanche ils n'ont pas fait la topographie. Samedi ce boyau n'était pas trop actif. Vous connaissez David, il ne fait pas
tous ses efforts pour s'arrêter si proche du but. aussi ni une ni deux il se lance et disparaît. Je pars à sa suite en laissant Nicolas surveiller les kits, pas motivé à l'idée de se faufiler dans cette mauvaise trémie et de se mouiller dans le boyau. Ça tourne ça descend d'une trentaine de m de déniv sur 50/ 60 m. Puis l'actif part dans un tout petit siphon impénétrable. De la une étroiture très peu engageante part sur la droite. Si peu engageante qu'elle a eu raison de la volonté de David. Je ne me suis pas fait prier pour approuver la décision de rebrousser chemin, trempés comme des souches. La remontée se passe sans encombre mise à part ce f**** méandre plume qui use bien les énergies et c'est quand même bien fourbu qu'on émerge de la cavité 10h après l'entrée, un peu déçus de ne pas avoir trouvé ses grandes galeries du TQS mais contents quand même de la balade. Par contre Nicolas semble un peu démotivé quant à ses velléités d'élargir le méandre à deux trois endroits stratégiques. en effet les 100 m du méandre sont stratégiques… on s'est dit qu'il valait mieux attendre un secours!
On met tout de suite un message au reste du club pour leur dire de nous attendre avant de quitter le repas de la fête du club au local et surtout de nous garder à manger et avoir. Finalement seuls Xavier et Thomas sont au rendez-vous et nous accompagnent avec une dernière bière pour eux, première pour nous.
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