Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

vendredi 20 octobre 2023

Compte rendu Fond du Gournier 24 sept 2023



Zaza / Marion T / Romain / Bouts ( membre club pompier )
TPST : 19h

 

 
Après une belle nuit dans le magnifique gîte de la famille Duclos Belle et un super petit
déjeuner nous prenons la direction des Gorges de la Bourne. Je me demande si Zaza roule
vite ou si Marion veut faire du tourisme mais nous arrivons avec 10 minutes de retard sur le
parking des grottes . Bouts et Cedric Lachat nous attendent déjà. Ce dernier nous avait
demandé de lui apporter des cordes jusqu’au deuxième bivouac où il doit aller faire des
escalades quelques jours plus tard.
Il est maintenant 6h25 lorsque le drame se produit : Après avoir pissé derrière sa voiture
Zaza se retourne et vient se cogner dans l’angle de son coffre. Il s’effondre tel un château de
cartes dans sa pisse. Marion en secouriste expérimentée lui caresse l'épaule pour le
réconforter ( heureusement qu’elle est titulaire du PSC 1 ). En se relevant un filet de sang
coule le long de sa joue . L’arcade ouverte mais toujours vaillant, Zaza décide de mettre un
pansement et de continuer l’aventure nous le surnommons “Zaza le pirate” . Bouts ne s’est
rendu compte de rien et ne comprend pas pourquoi nous lui demandons des strips ...
7h : Nous arrivons au Lac, nous prenons le bateau du Syndicat et commençons notre
aventure. J'équipe la main courante et voilà la petite troupe en route pour une belle
aventure.
Arrivés à la salle a mangé après 1h de marche environ nous nous équipons. Marion enfile
sa combinaison étanche pendant que les trois autres s'enduisent le corps de Monoï... C’est
hot hot hot ...
Raison principale après bien sûr travailler son bronzage : éviter le frottement de la néoprène
contre le corps.
Nous allégeons un peu les sacs en laissant un thermos et quelques barres de céréales pour
le retour et nous partons dans la rivière. Très vite nous nous rendons compte qu’il y a de
l’eau et que ça va être sportif. Bouts qui avait vraiment bien préparé la sortie nous demande
combien de temps ça va durer dans l’eau ? on peut voir dans son regard les yeux de la
biche qui a vu le chasseur quand il comprend qu’il reste 18h comme ca ...
La suite se déroule plutôt bien dans un vacarme monstre jusqu'à la cascade de 12 que nous
escaladons en nous longeant échelons par échelons . ( il faudra prévoir une corde pour le
retour ). Nous arrivons ensuite à la salle Chevallier. Nous essayons de bien repérer le
passage afin de ne pas perdre de temps une fois fatigués au retour. Nous enchaînons
ensuite la grande barrière qui est une succession de petits ressauts et mains courantes
plutôt bien équipés. Nous continuons notre route dans un actif omniprésent. Les moments
où nous reprenons un peu de réseau fossile nous font vraiment du bien, nous nous
entendons et pouvons un peu discuter. Arrive ensuite le siphon 1 où il faut nager environ 30
mètres avant de trouver une corde remontante pour prendre pieds dans la galerie 

supérieure . A ce moment là tout le monde est encore enthousiaste et pense au gros saut

que nous pourrons faire au retour ( au final personne ne le fera )...
Nous continuons jusqu’au shunt du siphon 2 où nous mangeons un bout dans un endroit un
peu près sec mais boueux . Nous faisons un premier repas et décidons de laisser un peu de
nourriture ici pour le retour ( notamment le super pâté croûte de Zaza ). La suite est une
galerie ciselée magnifique avec de nombreuses marmites profondes où nous devons rester
vigilants pour ne pas s’embrocher en cas de chute . Nous prenons ensuite pied dans le
grand Chaos. Enfin du sec, moins de bruit, et hip hop la main dans le froc ... C’est ici que se
trouve le premier bivouac. Celui- ci est confort, avec des duvets secs mais
malheureusement nous devons continuer même si une bonne sieste nous aurait fait du bien
! Arrive ensuite la fameuse Aquagalerie !!! Nous avions hâte de retourner plonger dans l’eau
à 8 degrés. Celle-ci porte bien son nom environ 2h à lutter à contre courant contre des
cascades, des biefs et se tracter sur des cablettes ferrailles quand Zaza ne les casse pas.
Pour Marion ca sera vraiment 2h de nage au vu de sa taille... Mais bon elle est en étanche
donc bien fait pour elle. Après cette randonnée aquatique bruyante, voilà enfin la Salle des
Burgondes. Nous nous délestons des cordes de Cedric et comme il nous l‘avait demandé,
nous vérifions bien que les tentes soient présentes et les duvets secs ! Dans cette salle
coule une belle cascade ou une corde en fixe remonte ! Nous comprenons le terme
engagement quand nous voyons les escalades de Cedric ... De cette salle jusqu'au fond
nous nous mettons en mode robot et ne parlons plus, nous avançons avec juste une idée en
tête .. toucher le fond.. Bouts le Sage, nous rappelle sans cesse que nous engageons et
qu’il ne faut surtout pas nous faire mal, nous estimons le temps qu’il faudrait pour que
quelqu’un vienne nous chercher et nous concluons par “ une entorse et on crève “ . La fin
est une succession de coulées stalagmitiques que nous escaladons tant bien que mal.
Marion décide de laisser son kit avant la fin et de le récupérer au retour ( sage décision ? ).
Nous décidons de nous arrêter sur une dernière escalade un peu engagée après que Zaza
ait failli se la coller ..
Ca fait 10h que nous sommes sous terre et nous rêvons d’un bon plat de nouilles chaudes.
Nous sortons les réchauds, les briquets et là .... DÉCEPTION... Les 4 briquets que nous
avions ont pris l’eau. Impossible d' allumer le réchaud malgré la ténacité de Bouts pour les
astiquer. Premier coup au moral des troupes .... Nous rebroussons chemin avec vraiment
l’idée que tout est mouillé et que vraiment il ne faut rien qu’il nous arrive ... Une seule
pensée dans nos tête : Vivement le pâté croûte de Zaza. Nous reprenons le méandre et
passons dans une petite étroiture qui vraiment ne nous rappelle rien ... et là, surprise, nous
tombons nez à nez sur le Kit de Marion . heureusement qu’elle ne l’a pas laissé plus loin ..
Nous avons créé une nouvelle boucle vraiment majeure sans s’en rendre compte. Retour
vraiment rapide nous courrons derrière Marion qui vraiment n’est pas venue pour acheter du
terrain. Nous faisons un arrêt au bivouac des Burgondes pour tenter de trouver un briquet et
surtout essayer de sécher les nôtres. Nous arrivons enfin à allumer le réchaud et préparons
un bon thé que nous gardons dans un thermos au cas où. ... Retour jusqu’au pâté croûte
sans parler. Dernier repas au Shunt du siphon 2. Nous prenons le temps de faire des
nouilles chinoises au poulet qui nous avaient fait rêver depuis le fond. Et la contre toute
attente, petit voyage en Inde. Les deux sachets d'épices que je mets dans les nouilles
réchauffent nos cœurs mais pas que ... Bouts et Zaza s’en souviendront le lendemain ...
Bien réchauffés nous repartons dans l’eau froide avec comme programme : nage, marche et
vacarme .. Nous rééquipons une corde au niveau de la diaclase Albert et continuons notre
voyage sans embûche jusqu'à la cascade de 12 . Nous n’avons plus de corde à part la sécu
en 6,5 mm pour tirer le rappel ce qui ne rassure pas Zaza qui choisit de faire 5 tours de poulies en plus pour être sûr.. Nous voilà enfin à la sortie . DÉLIVRANCE ! Nous enlevons
nos néoprènes et observons une première bizarrerie : nos affaires ont bougées ... Nous
terminons la partie fossile fatigués et arrivons à la mains courante où là aussi nous ne
comprenons pas pourquoi celle-ci est toute détendue et que le bateau à changé ...
Retour heureux aux voitures. Nous appelons Pierrick la sonnette qui nous apprend qu’il y a
eu un secours au Gournier pendant notre aventure. Les bizarreries sont donc expliquées.
Nous prenons le temps de suivre la tradition spéléo en buvant une petite bière.
Bilan de la sortie :
- 1 arcade
- Quelques chutes et glissades
- Des ampoules
- Des pieds gonflés et perte de sensibilité même encore aujourd’hui
Mais : “ Vivement la prochaine “

vendredi 1 septembre 2023

Compte-rendu de la Grotte de Bournillon le 15 août 2023 par Xavier

 Compte rendu de sortie du mardi 15 août 2023

Membres du club : Thomas L, David, Christophe, Xavier

Cavités : Grotte de Bournillon, siphon temporaire, retour par la galerie Pénélon

TPST : 2h30



Thomas lance un petit message pour une sortie mardi. L’équipe se forme. A la base,

on devait faire de l’équipement, mais David propose d’aller voir le siphon temporaire

de Bournillon. C’est parti, nous nous retrouvons aux Jarrands à 13H00.

Sur le parking de Bournillon nous rencontrons trois spéléos de la Charentes qui ont le

même objectif que nous.

La marche d’approche se fait rapidement. Les 3 spéléos voient bien notre

détermination à arriver en premier au porche d’entrée.


 J’ai demandé à prendre la corde pour la main courante du début au cas ou, car si la vire est mouillée, elle est

extrêmement glissante. Ce jour là, pas de problème, on s’en passe...

Les chauves souris nous accueillent en arrivant au village nègre où nous prenons quelques photos. Les

concrétions sont vraiment belles. Rapidement, nous atteignons la salle terminale. L’eau, comme à son

habitude, est belle et limpide. On s’y baignerai bien.

Mais la suite est derrière nous, on s’abaisse un peu, et traversons quelques belles vasques. La galerie est

sculptée par l’eau et doit être impressionnante en crue. Nous arrivons au siphon temporaire qui est plein

malheureusement. Tant pis, c’est pour une prochaine fois les champs élyséens.

Demi tour, petite pause chocolat de David à la plage, et on décide de faire la boucle par la diaclase

Pénélon. 


A quatre pattes, galerie sympa de par sa forme, mais quand même assez longue. On se faufile

comme des vers de terre sur la fin. Sortie à la galerie moyenne et salle Rose.

David à une envie folle de se baigner. Go pour le plongeon de la première vasque. L’eau est bien fraîche,

mais on en redemande et on recommence. Et plouf et re plouf plouf... Bon allez c’est sympa, mais si on

allait boire un coup maintenant ???

Je ne vous raconte pas le retour en voiture, et les projets de sortie....en tout cas David arrive à motiver

deux Drabons pour un scialet Malaterre. Affaire à suivre... et une prochaine pour les siphons Bêta et

Alpha.










CR Scialet de Malaterre 22/08/2023 par Adeline

 CR scialet Malaterre

Participants : Nicolas Baudier, Clément Beckert, David Repellin, Adeline Crepat


Le 22 août 2023

TPST : Environ 7h


Pas si facile de trouver un créneau qui convient à tous. Certains ont des impératifs le matin et

d’autres en fin de journée... enfin qu’est ce qu’on ne ferait pas pour une sortie spéléo surtout

avec une telle entrée !

Ça faisait un moment que je voulais aller voir ce gouffre et c’est pour aujourd’hui.

RDV 9h au parking de départ, je prends David au passage, sur le bord d’un rond-point.

Nicolas nous rejoint et nous dit que l’on peut se garer plus haut et gagner quelques centaines

de mètres de marche d’approche. On le suit donc et Clément n’arrive pas longtemps après.

J’ai préparé les kits mais apparemment je n’ai pas prévu assez de marge en matos... bon ça

commence bien !

J’ai pourtant pris une fiche d’équipement récente mais à priori, ça ne suffira pas...

On a un kit chacun et Nicolas pas mal de bazar en plus pour réaliser des prises de vue de

l’entrée du gouffre.

La marche d’approche est effectivement très courte, environ 150m et la passerelle se dessine

rapidement sur la droite du sentier entourée d’un enclos qui est fermé en période hivernale.

Impressionnant, ça en jette d’arriver comme ça, juste au-dessus du gouffre par une

passerelle.

J’attaque l’équipement, Nicolas et David proposent des modifs (en plus c’est vrai que la corde

est toute neuve, il ne faudrait pas l’abimer !) On fait un truc bien propre, pour pas peiner à la

sortie et sans frottements surtout. Allez, y a plus qu’à... se mettre dans le vide !

Un premier jet d’une soixantaine de mètres, c’est pas courant ! En plus, on voit très bien le

fond à la lumière du jour.


C’est partie, je descends enfin très tranquillement car la corde file bien... je cherche les

points... y en a pas beaucoup. Alors que je m’enfonce sans trop faire la maligne, les collègues

crament au soleil.


Enfin un fractionnement à équiper, je pose les premières plaquettes. Ça va pouvoir suivre là-

haut !


David s’engage, puis Clément et enfin Nico. On en prend pleins les yeux.

Ça continue par une petite main courante et un autre joli puit. Je fais une erreur

d’équipement et je ne vais pas chercher la tête de puit assez loin. Du coup ça frotte un peu et

Nico arrange à son passage.


Pendant ce temps, David Clément et moi cherchons un peu le chemin. On va au bout d’un cul

de sac et on fait demi-tour. On aperçoit une petite étroiture, et oui c’est bien là mais il faut

équiper d’abord car elle s’enchaine directement sur une tête de puit. Heureusement que

Clément n’a pas eu l’idée d’aller voir quand il se demandait si c’était là.

Nico prend le relais de l’équipement. Ça frotte bien ! Il faut être fin et bien négocier le

passage. D’ailleurs, on a bien cru que David allait rester coincé, tiraillé entre ses épaules qui

ne voulais pas passer et un sac qui le tirait vers le bas.

S’ensuit une petite main courante qui nous fait arriver dans une jolie salle et

malheureusement au bout de nos cordes. On aurait bien continué un peu mais on manque

de longueur.


Petite pause casse-croute avant de commencer la remontée.

Un café, un peu de chocolat... on ne se prive rien ! Et nous voilà repartis.


Pour le passage dans l’étroiture on met cette fois-ci l’esprit d’équipe en pratique et ça passe

bien mieux !

Le retour se fait vite, le temps d’enfiler les quelques dizaines de mètre de corde sur les puits

d’entrée et nous voilà presque tous sur la passerelle enfin sauf pour moi qui reste quelques

minutes de plus dans le vide, le temps de poser pour les photos.

Alors que Clément et David sont embauchés par Nico pour aider à l’éclairage.

Encore un aller-retour pour Nico, pour chercher ses flashs placés en bas, ce qui laisse le

temps à David et Clément d’échanger sur les mathématiques. Discussion très pointue, pour

tout vous dire, je ne comprends pas grand-chose !

Il nous reste plus qu’à trier un peu le matos et c’est déjà l’heure de se quitter.

Vivement la prochaine sortie !


Adeline

Compte-rendu du Camp de l'Alpette du 31 juillet au 11 août par Nico Delaty

 J'ai fait le camp sur l'Alpette du 31/07 au 11/08, seul membre de l'ADC!

Apres la première semaine pluvieuse avec 3 jours chômés, la seconde fut chaude et sèche.
Un petit recap topo de ce que j'ai fait en dehors de la prospection.

Retopo du 459, ex SP&59, ex 702, ex 92TRI2
JND seul; TPST=6H 09/08/23
DEV Total = 344,2m dont 75m de retopo = 269,2 de première
Total topo avec cheminement ext = 483,94m
Prof: 26,3  (-13/+13,3)
une nouvelle entrée sup cachée
Grotte/glacière avec un gros point d'interrogation sur l'origine des courants d'air . desob à prévoir à plusieurs endroits.

680
Vincent + EricS + jnd; TPST = 30mn 07/08/23
Nouveau trou sans continuation
DEV topo= 22m
Prof= -17m

681 & 228, ex 1161
Vincent + EricS + jnd; TPST = 2h  07/08/23
nous attribuons le 228 à la fracture contre la falaise
et le 681 à celle au centre du vallon.
228 croquis à venir 20m minimum
681 DEV= 33m Prof= 33m

682 ex SCAL17.6.
Vincent + EricS + jnd; TPST = 10mn. 07/08/23
Monovisée de 12,3m bouchée

683 ex SCAL?
Vincent + EricS + jnd; TPST = 3h 07/08/23
Desob au fond =17m de première

Teva + jnd ; TPST= 3h  10/08/23
Desob et topo
DEV topo= 63m
Prof= -35m environ


684
dans la prairie noté d'une X
croquis
puits étroit à descendre
dev= 14m environ


195
NicoP + YanisF +jnd  TPST=5h 05/08/23
Equipement traversée à l'amont à -48
Remontée de 35m de Yanis
surement étroit en haut. Reste à trouver la nouvelle entrée sup.
croquis

Ca fait tout de même 410m de première en plus.
Dessin après Mada cet automne.

Nicolas

Compte rendu Gouffre berger 08 / 08 /2023

 Compte rendu Gouffre Berger Mardi 8 août 2023

Membres du club : Marion, Romain, Etienne, Tim, Elodie, Xavier

Extérieur : Petit Bertrand

Objectif : -1000

TPST : 14h00


Cette année c'est deux équipes qui se prépare pour le gouffre berger.

Le rendez-vous est donné au camp le lundi soir pour le fameux briefing de Remy Limagne.

Pour notre équipe du mardi nous sommes pas moins de 23 inscrits. Sa va changer de l'année dernière ou

nous étions deux dans le berger avec David.

Le ton est donné pour un départ à 5h de Méaudre.

la veille je repère un nouveau chemin d'accès qui va nous faire déjà gagner beaucoup de temps et surtout,

pour le retour, quand on sera bien fatigué.

Pendant que Élodie dort dans son camion, je m'occupe de faire mes longes, vers 22h30... avec Romain et

Marion.

Nous décidons d'une petite musique d'ambiance que nous ferons découvrir à nos compagnons le

lendemain. Et Hip Hop....au dodo.

Timing nikel. 5h départ, on récupère un collègue au tunnel du mortier et à 6h45 nous entrons sous terre

les premiers.

Les puits s'enchaînent rapidement entrecoupé de méandre plus ou moins glissant. Les ouahou, de toutes

beauté s'enchaînent au bout de nos lèvres. On se dit quand même que la remontée sera longue.

Lac cadoux, grand éboulis, salle des treize...c'est grandiose et gigantesque. Nous faisons régulièrement

des petites pause. Nous croisons deux spéléo qui on dormi au bivouac, car trop fatigué pour remonter la

veille. Franchement ils avaient pas la tête des meilleurs jours.

Rapidement nous atteignons le -640, au vestiaire, et le début des coufinades.

On mange un bout. Et Hip Hop la main dans le froque, Hop Hip la main dans le slip, la chanson est

lancée. Je ne met pas les paroles en entier car le contre rendu sera censuré...mais on est assez fier car elle

dans la tête de tous le monde et on la chantera jusqu'à la sortie. Yes.

Bon on y va. Départ pour les mains courantes des coufinades. Cette section quoi qu'un peu fatigante, est

jolie et concrétions. Puis nous voilà dans la partie la plus technique, pour ma part, du gouffre. Une

succession de puits, mains courantes descendante agrémenté cette partie aquatique. Après une section de

puits on perd lactif, et nous retrouvons sur un plancher chaotique qui prend de l'ampleur au niveau du

Grand Canyon. Je crois bien que nous passons dans un autre Faciès, comme nous explique Romain et

Marion, mais on a l'impression qu'il se moque de nous.

Mais le moral est toujours bon à la deconade, comme Élodie qui me dit si j'ai vu Mireille au puits du Mat,

ou bien faire croire à l'équipe que nous sommes en bas du puits de l'ouragan...alors que pas du tout...nous

sommes au puits de la grande cascade, que nous avons renommé puits du petit ouragan...et Hip Hop la

main dans le froque Hop Hip la main dans le slip.

Sa avance toujours à un bon rythme, et cette fois-ci, c'est sur on y est, à l'affluent de la fromagère, - 3075,

après 6h d'effort.

Pour Élodie, Étienne, Tim et moi se sera demi tour. C'est déjà un bel objectif, on est sec, on mange un

bout et on attaque la remontée. Comme ça on se reparti dans les puits.

Pour Marion, Romain et Bertrand se sera le fond un avec une eau saisissante, et de la nage. En effet il a


beaucoup plus d'eau que l'année dernière, ou nous l'avons fait en période de fortes sécheresses.

Hip Hop, on a la main dans le froque, non pardon je m'égare, mais je suis au moins sur que je remets l'aire

de la chanson à l'équipe...

On entame donc la remontée. Sa fait de belles longueurs de corde...l'équipe du fond fond...nous rattrape

avant les coufinades. Ils n'ont pas voulu finir au cuve de sassenage, dommage..Ils ont bien

froid...Heureusement Romain a pris soin de sa belle, après le bain glacée de la rivière. On en sera pas plus

mais elle c'est bien réchauffé...Hip Hop.

On reprend un peu de force et faisons une bonne pause au vestiaire. On ne traîne pas quand même pour

garder le rythme.

On s'aperçoit bien du dénivelé lorsque nos éclairages illuminent les vastes galeries. Sa monte, sa monte,

les cuisses en prennent un coup.

Marion, Romain et Bertrand partent devant, pendant que je ferme la marche avec le reste du groupe. La

fatigue se fait ressentir, mais le rythme est toujours bon. Il y a même Tim et Élodie qui vont explorer une

galerie en rive droite après la cascade de la tyrolienne...sympa, je les récupère, pendant que Étienne est

parti seul devant....et la dans ma tête, je me dis...jamais tout seul en spéléo. J'arrive au pied des grands

puits et il me fait la blague de ne pas répondre de suite à mon appel se petit coquin...

Hip Hop la main dans le froque Hop Hip la main dans le slip, on boit un coup. Et c'est parti.

Bon on n'a croisé que 4 personnes sous terre, alors où sont nos anglais...bin finalement on les rattrape au

puits Gontard. On arrive à les doubler sans trop perdre de temps. On utilise la corde sans fractio pour Tim

qui préfère le plein pot, et les cordes fractionnées. J'avance un peu et je trouve le méandre d'entrée bien

plus pratique à la montée que la descente. Mes compagnons me prennent pour un fou...

Bon c'est pas le tout Élodie veux voir la lumière du jour...donc on ne traîne pas et le puits du cairns, le

puits ruiz sont remontée à vive allure, et j'entends même Tim dire qu'il veut essayer de me rattraper...

Et voilà que 14h plus tard Élodie, Étienne, Tim et moi reportons à la lumière du jour....

Marion Romain et Bertrand sont sortis une grosse heure avant nous.

La joie se fait ressentir par l'équipe, en plus il reste des bons croissants et pain au chocolat de Tim...

Hip Hop affaires ranger, Hop Hip à la voiture, je sais sa rime pas mais bon.

A l'année prochaine pour le Berger 2024, mais bien sûr d'autres sorties à venir rapidement.

Xavier.

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