Pour bien démarrer en spéléo

Les tutos de Xavier part 1 LES RECOMMANDATIONS GENERALES

RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES Une sortie se prépare à l’avance pour adapter au mieux la cavité au groupe (ou le groupe à la cavité) et ainsi lim...

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samedi 10 février 2024

TQS 18 janvier 2024

Cavité / zone de prospection :
TQS / Goule noire et Bournillon
Massif :
Vercors - commune de Méaudre / gorges de la Bourne
Participant(e)s :
SGCAF
Clément Beckert
ADC
Baudier Nicolas
TPST :
env. 2,30 h
Type de sortie :
Photo et visites
(prospection, classique, exploration, scientifique, initiation, plongée....)
Rédaction :
Nicolas Baudier



Description :
Initialement prévue aux cuves, la sortie est déplacée au TQS et ce en raison
d'un nombre élevée de précipitations (pluie sur neige) .
Je profite de l'occasion pour amener de quoi faire quelques images.
La route des feuilles est encore enneigée, le stationnement se fera en bas ; ce
sera déjà endimanché que nous attaquerons à piétiner une neige des plus
spongieuses... à croire que le printemps est déjà là !!
De nombreuses traces de cerfs sont présentes tout au long de la piste, se
confondants avec d'autres semblant les pister..... loup y es-tu ?
J'équipe l'entrée, la texair me maintient au sec (au chaud c'est moins sûr) . Une
fois tout les deux au pied du puit d'entrée (gare à la glace !), nous entendons le
grondement de l'eau qui sourd avec vigueur de maints endroits : ça vit !!!!
La progression sera aisée, la glace ayant disparue, malgré les quelques douches
ponctuant le cheminement ; Clément et moi feront de notre mieux pour rester le
plus sec possible.... tu parles d'un "dry january" !


Malgré le côté un peu banal du début de cette cavité, la visite vaut le coup car
cette zone présente un tout autre visage une fois en crue.
Nos espoirs (ou craintes) sont vérifiés au sommet du P30 : le bruit brut de l'eau
qui s'y jette est renvoyé en écho par le volume des lieux. Une belle cascade
s'exprime sous nos pieds, renforçant l'atmosphère sauvage de la situation.
J'explique au mieux mes idées à Clèm' qui semble d'accord... et je remarque que
j'ai oublié les talkies.... ça sent l'échec et la frustration :-p
Une fois le puit équipé et le frac' installé, je descend, laissant la place libre pour
Clem'. La suite est praticable.... si ce n'est qu'une petite cataracte, sur les
derniers 3-4 m, annonce un moment "revigorant" !
Un équipement hors crue (un emplacement au top attend sagement en rive
droite) ne serait pas une hérésie. Pendant ce temps, j'assouvis ma curiosité vers
le puit suivant ; la MC en place est appréciable, et me permet de jauger la suite
comme....disons "fraîche" pour des solubles comme nous.... mais quelle beauté tout
de même.


D'un commun accord, nous ferons les photos du haut, histoire de préserver notre
bonne humeur !
Quelques réglages et essais plus tard, il sera déjà temps de remonter (heure de
sonnette un peu short) Je suis un peu déçu du résultat, l'oubli des talkies
s’avérera pénalisant et ceux-ci auraient pu compenser une troisième personne... A
nos actes manqués !!!!


La suite de la journée se finira par une visite de dernière minute de la Goule
Noire et de Bournillon, les deux plus en forme que jamais.
Nous rentrons avec de bien belles images en tête ; notre environnement est
toujours aussi fascinant.... c'est con dit ainsi, mais ça fait toujours autant de bien
d'y retourner le plus souvent possible.


A vos rêves....


Nicolas

vendredi 9 février 2024

SCIALET DE LA COMBE DE FER du 27/01 au 28/01


Rédacteurs : David, Jean-Baptiste et Nicolas 
Participant(e)s : Marion Talon, Romain, Adeline, Jean-Baptiste, Christophe, Clément, Nicolas,
David
Profondeur atteinte : environ -500 m
TPST : 16h

 « L’équipe au bivouac -300 »



Objectifs et marche d’approche :
Par un beau matin d’hiver nous voici tous les 8 embarqué(e)s dans la marche d’approche du scialet
de la Combe de Fer au dessus de Corrençon avec un double objectif. Pour
Nicolas et son équipe, prendre des photos d’une partie de la cavité qui n’a
jamais ( ou très peu ) été prise ( entre le bivouac à -300 et le début de l’actif
à -400 ) et pour l’équipe restante, déséquiper du fond jusqu’au bivouac en
laissant les cordes sous terre pour les explos futures et éventuellement de
visiter le fond.
Après 1h30 d’approche, nous voici tous les 8 prêt(e)s à visiter la cavité. Il est
environ 10h.


Accès aux grandes galeries -300 :
Ça descend bien, un bel enchaînement de puits dont un arrosé entrecoupés d’un méandre plus ou
moins large nous permet d’atteindre le pic-nic au bivouac sans véritable encombre si ce n’est
d’avoir perdu David qui s’est mis à descendre sur des cordes qu’il ne fallait pas emprunter pour
atteindre la suite. Après quelques changements, il est décidé au bivouac de créer les 2 groupes
suivants : Marion, Romain, Adeline, JB et David pour le fond et Nicolas, Christophe et Clément
pour le groupe photo.
Les deux groupes se suivent jusqu’à arriver au puits de la boue afin que tout le monde sachent où
aller. L’état des 2 cordes en fixe pour atteindre les grandes salles et acceptable, même si
l’installation de nouveaux points serait à envisager si l’on venait à circuler régulièrement dessus.



CR de l’équipe déséquipement : Marion, Romain, Adeline, David, JB
Nous atteignons rapidement l’actif en bas du puits de la boue
et là l’ambiance est magnifique ; nous descendons le long de superbes
cascades jusqu’à shunter le premier siphon à -420 dans un boyau d’environ
30 m sévèrement étroit et humide où JB a eu l’idée lumineuse de nous faire
se déséquiper le plus possible. Après, c’est une voûte mouillante avec de
l’eau jusqu’en haut des cuisses qui nous accueille, pour arriver sur un puits
bien arrosé. Clairement il y a plus d’eau cette fois-ci qu’il y a un an ce qui
va nous amenez à réfléchir un peu à la remontée pour certaines cascades
afin de ne pas prendre la douche.

En bas du puits du Corail, nous finissons par quitter l’actif dans une partie
sèche et atteindre après le dernier puits à déséquiper la salle du macaroni. Il est 14h, beaucoup ont
froid et nous estimons la remontée à environ 8h, soit une sortie à 1h du matin. Nous décidons à ce
stade de remonter sachant que le fond est à environ 1h aller avec encore de belles étroitures dixit
JB.
La remontée est longue et fatigante comme prévue
mais se passe sans encombre. Le P10 peu après le puits de la
boue P10 problématique car littéralement sous cascade est équipé
d’un guidé avec une vieille corde remontée du fond. Cette corde
restera en place pour de futur équipe. La répartissions des kits est
plutôt équitable et nous remontons tranquillement vers l’arrivée du
Réseau de Juin.


CR de l’équipe photo : Christophe, Clément, Nicolas
Bien bien bien , enfin nous allons pouvoir nous
occuper de documenter les zones inférieures de la
combe.Après quelques changements de protagonistes
dans l’équipe : nous voilà à 3… un poil moins que ce à
quoi j’aspirais , mais la bonne humeur de mes
comparses est sans pareil : Je n’y perds pas du tout !


Nous quittons rapidement le reste de l’équipe de vue, et prenons ainsi le temps d’apprécier les
lieux ; pour une fois que ça va être tranquille, je vais en profiter . L’idée était de pouvoir
photographier le plus bas possible, avec la conscience que l’eau serait potentiellement un frein à
l’humeur de l’équipe. Le 1er puit dans l’actif annoncera vite la couleur des réjouissances….
descente dans la flotte, équipement en place un peu old school, dèv’ pas du tout hors crue… ah ah
Bon, on va commencer / s’arrêter là ;-)
Christophe se colle en modèle, tandis que Clément faisant valoir sa carte “solubilité” s’occupera
du contre-jour.
Clic-clac kodack : l’affaire est dans le sac.


Tout en rangeant hâtivement le matériel, je
réfléchis à nos comparses plus bas…. ça doit
pester dans la flotte et les étroitures !
Nous prendrons le temps de remonter
tranquillement, et moi de faire de mon mieux pour
éclairer les lieux.
Seront respectivement pris en photos :
-Le puit de la boue ->


<- Le puit de la boue , vu du 2nd fractio’


-Une jolie section de galerie
faisant suite à ce dernier ->


-La zone de dimensions confortables en bas des grandes galeries de -300


Difficile de s’arrêter, mais l’heure avance et une décision collégiale est prise d’attaquer la
remontée car il est tard, et que les forces / moral s’amenuisent. L’équipe du fond nous rejoindra
finalement rapidement, Tous trempés et avec quelques mines déconfites de ci de là :-p
Rien ni personne ne sera à déplorer, si ce n’est que …mince, j’ai déjà envie d’y retourner !!!!!




Sortie du trou :
Les 2 groupes, photo et déséquipement se rejoignent à -300 par le hasard du timing. Nous arrivons
au vestiaire à -90 m vers 2h du matin et sur le parking des voitures vers 3h du matin. Une sortie
dense, intense et de toute beauté ! Merci à Nicolas et JB pour l’organisation
Bilan du matériel remonté à -300: (à établir à tête
reposée la prochaine fois)


Bilan du matériel de bivouac :
- 1 couverture de survie
- 5 conserve, 4 soupes déshydratées
- 2 matelas mousse
- 2 coupes et 2 plans de la cavité
- du fil pour mettre en place un point chaud
- 1 gamelles + réchaud à alcool


Matériel d’explo :
(Nouveau)
- une C60
- 10 raumer
- 10 pailles dans tube PVC
- 1 ligne de tir de 30m de long

TRAVERSEE FLEURS BLANCHES – MOUCH’TIQUES le 06/02/2024,

Participants : Adeline, Ondine, Tim, Adrien, JB

TPST : 8h


Départ :
Nous avions prévu de nous retrouver à 9h sur le parking du Mémorial de Vassieux avec Ondine
venu de la Chapelle. Finalement, nous nous croiserons, nous chercherons mais finirons bien par
nous retrouvez sur le parking de l’accès aux Mouch’tiques, un grand espace sur la gauche de la
route peu après le Mémorial. Ondine a déjà fait quatre fois la traversée et nous emmène à pieds voir
la sortie de Mouch’tiques. Comme prévu tout est en place et tout est équipé jusqu’en haut de
l’échelle.
Nous décidons de faire une navette, et nous partons tous ensemble nous garer plus haut pour nous
changer. Nous suivons une piste de ski de fond et cherchons rapidement l’entrée que Tim trouve.
Fleurs-Blanches :
Comme dans mon souvenir, l’entrée est à quatre pattes pendant quelques temps jusqu’à arriver sur
une grande salle en plan incliné descendant, la salle du 15 août. Là nous trouvons la première corde
et nous attaquons la descente. On arrive ensuite sur un puits méandriforme assez fractionné puis à
sa base, allez savoir pourquoi, nous remontons par un plan incliné mondmilcheux sur des cordes qui
nous emmène sur une tête de puits méandriforme étroite. En bas de ce puits, deux chemins se
présentent à nous. Nous décidons de penduler pour rejoindre un départ de galerie de l’autre côté du
puits. Nous avons du mal à comprendre où nous sommes sur la topo. Tim enchaîne sur la descente
du puits suivant et là, nouvelle surprise, les mousquetons de déviation sont lèprés et très dur à
ouvrir. Finalement, une fois en bas, Tim nous dit : « Demi-tour, c’est pas là ! ». Après plusieurs
réflexions entre nous, finalement Ondine remonte et reviens au départ de la main-courante
remontante mondmilcheuse que nous n’aurions jamais du suivre pour trouvez tout naturellement à
sa base, la suite du puits que nous aurions du suivre, proche de l’actif. Nous descendons donc le P25
en 3 jets, puis le P32 le rond, équipé à double, puis enfin le méandre de l’os. Nous percolons le
collecteur vers midi passé. On est pas en avance !

« Arrivée dans la galerie COSOC-SGCAF »



 

La traversée horizontale :
Nous déjeunons vers le « siphon vert » peu de temps après les incroyables carreaux de chocolat et
avant le passage du radeau sur tuyaux PVC absolument mythiques ! Tim nous régale de ces
fantastiques madeleines et nous ne nous refusons pas un petit café bien chaud ! Allez, il est temps
de se remettre en route ! Le radeau de la méduse nous mouillera un peu puis ensuite c’est la
récompense, les galeries toutes plus énormes les unes que les autres se succèdent.

« Les Carreaux de Chocolat » 


« Le radeau PVC »


 

La salle Brontozaure est dans doute le clou du spectacle. Nous arrivons devant le passage du canard
et crocodile et là nous passons à coté du passage bas débouchant sur l’escalade des cannelures ce
qui nous vaudra une deuxième session en mode « perdition » à consulter la topo, à revenir sur nos
pas... Finalement c’est encore Ondine qui finit par nous retrouver le chemin.

En haut de l’escalade des cannelures, la calcite couleur soufre est juste incroyable ! Nous
continuons jusqu’à arriver sur la partie du « shunt par la désob » où nous nous posons une nouvelle
fois quelques questions devant le ramping mais finalement oui c’est bien là. Nous sommes ensuite
dans les spéléonautes 2 que nous poursuivons rapidement jusqu’au passage crocodile, boueux à
souhait. Il en faut de peu que l’eau ne passe au dessus des bottes, quelques uns ont d’ailleurs bien
pris l’eau ici. Ondine nous dit « mais c’est
dégueulasse, je me souvenais pas que c’était
dégueulasse comme ça ! ». Nous sommes tous
intrigués devant l’amnésie flagrante qu’a déclaré
Ondine de ses précédentes traversées d’ailleurs !
Finalement ce n’est qu’une fois la grande galerie
de l’armée rouge passée que nous entendrons pour
la première fois de la sortie « ah mais oui là je me
souviens », en parlant du passage bas
gravillonneux avant l’énorme salle phrygane !

< « Ondine à la sortie des crocodiles »



 

Mouch’tiques :
L’escalier de service est évident (catadioptre) et la remontée par les mouch’tiques se fait à bon
rythme, entre passages au dessus de puits bornes dans un premier temps, puis grimpettes dans les
puits dans un second. Il est environ 18h lorsque nous sommes tous dehors après cette magnifique
traversée.


Epilogue
Sur la route du retour, nous faisons un crochet par chez Ondine pour partager une petite bière après
cette belle journée conviviale. Nous rentrerons vers les Jarrands vers 20h.

jeudi 8 février 2024

Compte-rendu Traversée Coufin-Chevaline Date : 04/02/2024


Participants : Thibault D. Hélène, Thomas C, David, Etienne, Tim L
TPST : 8h


Nous recevons l’invitation de Thibault de faire une certaine traversé dans les grottes de
Choranche...sans hésitation, on accepte et on bloque la journée.


Départ de Méaudre pour covoiturer, tous enthousiaste ! L’euphorie retombe un peu lorsqu’on
réalise que la route des grottes est fermée... “Passage interdit et dangereux, grottes fermées”. Et
zut, on avait pourtant bien RDV ! Malgré le faible réseau téléphonique, on parvient à joindre le
responsable... on nous a oubliés ! Il nous propose d’aller récupérer les clefs des grottes à Pont en
Royans. On réalise qu’on va avoir Choranche pour nous seuls, incroyables !
Direction le village aux maisons suspendues et retour aux grottes, on traverse les deux passages
fermés et tant qu’à braver les interdits, nous nous garerons au plus proche de l'entrée, sur les places
handicapées !


On s’habille, on prépare les kits et c’est parti, on rentre dans la partie touristique, il est 10h30.
On se mouille directement pour passer le pseudo siphon, histoire de se mettre en condition. Perso,
je n’ai pas l’habitude des néop’... mais c’est magique ! Dans la rivière Coufin jusqu'à la coté +45, le
parcours est évident et splendide. On rejoint la partie fossile de Gruyère 1. On ne se perd pas...mais
on check la topo régulièrement quand même ! On se réchauffe dans la partie fossile et on est bien
content de se re mouiller un peu avant de rejoindre le Gruyère 2. Pour infos, le gruyère n’a pas de
trous et ces galeries devraient plutôt s’appeler Emmental (merci David pour la culture G). De
nouveau, on ne peut pas dire qu’on se perd dans Gruyère 2, mais on,a toujours la topo bien sous les
yeux eheh. Pause pipi et pause madeleine et on rejoint l’actif qu’on traverse pour rejoindre le réseau
de la Jonction où s’installe pour manger. Et c’est reparti, on s’émerveille tous des concrétions et
autres spéléothèmes que jonchent le réseau, splendide !


On rejoint Chevaline et les choses sérieuses commencent. Au lieu de suivre les mains courantes
hors-cru, Thibault nous propose un passage “qui ne mouille pas”. En réalité, ça sous-entendait “qui
ne mouille que jusqu’aux épaules”. Une série de cascades et de gours profonds nous attendent et
Thomas annonce la couleur en plongeant à la première occasion dans ces eaux limpides. Ça saute, ça
plonge, on est tous comme des poissons dans l’eau. Des grands enfants... Petite pause pipi dans un
gour, celui-là, on prendra le soin de ne pas nager dedans... sauf Hélène surprise de nous voir tous
emprunter la main courante hors crue ! Belle partie de plaisir dans ces piscines naturelles et on
rejoins enfin le réseau fossile de Chevaline. Fossile certes, mais on doit tout de même traverser “la
rivière suspendu” à la côte +93. À mes yeux, c’était un siphon infranchissable, mais visiblement,
Thomas sûr de lui traverse le passage, la tête tout juste au-dessus de l’eau qui bute contre le bas
plafond. Oh, c’est plutôt impressionnant comme obstacle, mais finalement assez rigolo à franchir !
On parcourt le reste de la galerie fossile, jusqu’à passer la trappe qui mène à la salle de la Cathédrale
“sons et lumière”. Il n’y a personne, pas de touriste... on ne résistera pas au malin plaisir de faire un

dernier plouf dans ce grand siphon ! On rejoint la sortie, le soleil vient de se coucher, l’ambiance
dans le cirque est superbe.
On se rhabille et on roule jusqu’au Comptoir du méaudret histoire de trinquer un coup à cette belle
journée, faut dire qu’on s’est senti un peu chanceux d’avoir pu voir de belles choses et de vivre cette
aventure !


Tim L 








samedi 3 février 2024

CR du Scialet Neuf 21/01/2024


présents: Marion, Tim, Étienne, Tim, Thomas et Vincent
TPST: 8h environ
entrée sous terre 9h30


Marion lança une invitation club pour une sortie vercors Sud plutôt verticale au scialet neuf,
entre la Chapelle et Vassieux par un bien beau dimanche de janvier. Je m'y greffe en
dernière minute. 

Le froid était bien présent sur Méaudre mais aussi dans la cavité, associé à
une humidité qui rendait l'ambiance bien frisquette. C’est Marion qui commençait à la
descente en équipant un ou deux kits, je ne sais pas, j'étais derrière. Ensuite Tim qui était
encore derrière moi et le seul à avoir déjà fait la cavité passait devant tout le monde en
prétextant qu'il fallait qu'il voit pour être sûr du bon chemin. Alors qu'en fait de chemin il y en
avait qu'un : vers le bas. En effet cette cavité n’est rien d'autre qu'un enchaînement de puits,
surtout des 10 m mais aussi quelques envolées plus longues, comme un beau trente mètres
avec frac suspendu à la voute les pieds dans le vide vers le début et un grand puit plus ou
moins continu pas loin du fond. 

Du coup je me retrouvais bon dernier, Etienne devant moi, à
patiemment attendre que nos équipeurs les plus aguerris trouvent l’équipement le plus
adéquat dans cet enchainement de puits assez techniques à équiper. Arrivés à ce fameux
grand puit, Tim et Thomas attaquent rive gauche. Ils ne trouvent pas de quoi fractionner ou
dévier rapidement pour éviter le frottement, continuent pour chercher un frac plus bas qu'ils
ne trouvent jamais. Le frottement associé à l'humidité toujours croissante et au manque
d'amarrage nous fait renoncer à ce moment-là. Restés sur une petite vire juste avant cette
belle verticale nous profitons de ce magnifique endroit spacieusement étroit et agréablement
rafraîchi par des embruns, nous sortons les pique-nique et profitons du moment. Hélas il est
temps de remonter. Étienne veux bien déséquiper mais uniquement si c'est sec du coup
c'est nos équipeurs favoris qui deséquipent le fond. Tim prendra le relais sur la fin une fois
récupérée sa polaire laissée plus haut sur un porte-manteau sec et c'est dans la bonne
humeur que l’on ressort tranquillement, presque plus propre que lorsqu’on est rentré,
quoique un petit peu plus humide quand même. 

On ne se fait pas prier pour rejoindre les
voitures et prendre congé des gens du Royans. Retour vers 19h à Méaudre pour une petite
bière au comptoir avec les restants et un bon démêlage des kits.
En bref, une sortie mi figue mi raisin: à faire pour s’aguerrir à l’équipement ou déjà équipée
et par temps sec pour taper le fond, ambiance crossfit. Très bonne ambiance entre nous, en
revanche! C’est aussi pour ça qu'on revient!

 


 

samedi 13 janvier 2024

Compte-rendu : Syphon Verna (TQS) 13/01/24

    

TPST : 7h
Participants : Adeline, Étienne, Jean-Baptiste, Nicolas, Jérémie, Tim & Ondine (Chapelle en Ver.)

Après une dantesque organisation, on se retrouve Adeline, Étienne
, JB, Ondine et moi au pied de la route des feuilles. Nicolas et Jérémie devraient nous rejoindre plus tard. Le temps de réorganiser les kits, on rentre au TQS à 9h30. Sur une dizaine de mètres, l'entrée est décorée de stalactites de glace. Je pars en tête pour l'équipement. Le premier P30 mouille un peu (moins qu'attendu, ouf !) mais on évite la douche grâce à une petite dév'. On enchaîne les petits puits suivant jusqu'à la salle de la Vire. Petit point topo et Adeline récupère l'équipement jusqu'à la lucarne de la Condensation. On y entre un à un, ceux qui avaient gardé les pieds secs jusqu'à là se mouilleront quand même un peu dans ce boyau. De loin, on entend le puits cigale qui gronde, lui aussi dantesque selon la littérature. On a du mal à évaluer le débit d'eau qui est craché, mais enfin, armé de la combi étanche et du soutien morale et technique d'Etienne, je descends le puits Cigale, en me disant que j'ai bien fait de réviser les conversions la veille avec Pierre ! Finalement, on arrive tous en bas sans se mouiller ! C'est là qui surgissent tout guilleret Jérémie et Nicolas. Il nous reste le meilleur à faire : la promenade dans le très esthétique méandre actif jusqu'au syphon Verna ! On y arrive sans embûche, il est 12h30, et on s'installe pour un pique-nique convivial. On démarre la remonter avant de se refroidir. Nicolas est volontaire pour déséquiper le puit Cigale. Etienne et Adeline se partageront le reste du dé-équipement. On s'attend au fur et à mesure, y'a un peu d'air dans le TQS, ça commence à faire froid. Je repense à ce que disait R. De Joly, président de la Société Spéléologique de France en 1947 : "bientôt, viendra le temps où les spéléologues seront fournies de vêtements chauffants toujours alimentés par la désintégration de l'atome". On n'a pas ce vêtement encore mais d'y penser me réchauffe un peu...
On sort du trou à 16h30 sous le ciel bleu, on comprend pourquoi certains Drabons ont préféré le ski à la spéléo aujourd'hui. Très belle sortie, un bon moment partagé avec une joyeuse troupe !

Pour info voici l'équipement utilisé pour l'accès au Syphon :
P10 d'entrée - C15, 2S
P30 - C50, 1S (relais chainé), 1 dév.
R3 - C10, 1 S (relais chainé)
P6 - C15, 1S (relais chainé)
MC + P6 de la Vire - C25, 8S
P12, P6, P6 - C47, 5S (relais chainé), 1 dév.
MC + P38 "Cigale" - C56, 5S, 1AN

A +
Tim L 

 

Les CR en retard d'Etienne !

Scialet robin part.1
TPST 9 h
13/11/2023
Participants : Marion, Tim L, Etienne

Préparation des kits le dimanche. On en-kit env 300 m de cordes, 60 amarrages, quelques sangles et dynemas répartis dans trois kits.

Le rendez-vous donné aux Jarrands pour Tim, Marion et moi.

Arriver au scialet, Marion équipe la première partie jusqu'au jacques'pot, une corde n'est pas assez longue, on change l'équipement pour gratter quelques mètres. Tim prend la relève et équipe jusqu'à la vire, je termine l'équipement du puits et trouve rapidement la fenêtre, heureusement car ça mouille.

Pause dej, ou mes compères me font souffler une bougie d'anniversaire sur un fameux croquant de Tim. Rapide aller-retour pour voir les soldats.

On remonte sans encombre, Marion aperçoit la lumière du jour, je sortirais le dernier de nuit.

Une belle sortie, avec un équipement qui nous a tous un peu sortis de notre zone de confort. Tim nous aura appris pas mal de choses sur les chiroptères, il en a compté plus de 60.


Scialet robin part.1
TPST 8h
19/11/2023
participants : David, Etienne

Rendez-vous matinale comme les aime David, direction le scialet Robin une seconde foi pour moi. L'objectif est d'aller voir la salle Paléo, l'anus à Pierre, le collecteur, les choux-fleurs, la galerie de pingouins, bref explorer les plus possibles et bien sûr déséquiper.

On fait fumer les descendeurs au point que David y laissera un petit morceau de son bouc. On progresse dans les galeries, les soldats, l'escalade des choux-fleurs, le collecteur, on fait la grande boucle, l'objectif d'aller visiter tout ce qui est topographié est atteint. Nous sommes descendus sans téléphone ni montre, on perd la notion du temps.

David déséquipe le bas du Jacques'pot et se fait doucher, je desiquiperais le reste. Je suis surpris de voir la lumière du jour à la sortie, je pensais qu'il était plus tard.

Je garde un excellent souvenir du scialet Robin, une des plus belles grottes que j'ai eu l'occasion d'aller visiter !



scialet du lièvre blanc

Lièvre blanc
TPST 7h

15/10/2023
participants: Thomas B, David, Etienne

Vendredi je fais un petit repérage avec un futur Drabons Lucas pour trouver le chemin le plus court pour arriver au scialet équipé à l'occasion par la 3SI, on pars des Bouchards. Dommage que les débuts de la piste forestière soit si peu carrossable, car après, c'est des boulevard ce qui nous aurait encore réduit l'approche. Nous croisons Romain a l'entrée du scialet longé sur la première tête de puits qui lui n'as pas fait de marche d'approche, merci les pompiers :). On a pris une heure, ça me semble plus court que de partir des Glovettes comme l'avait proposé David.

Le RDV est décalé à 6h20 au Jarrands pour se retrouver. La Bourne est fermée, Thomas est coincé ce qui retarde un peu le départ à 7 h.. On se gare aux Bouchards, on commence l'approche à la frontale que l'on éteint rapidement avant d'arriver sur les pistes.

Vers 8 h 30, je descends le premier puis du scialet suivi par Thomas et David. Après un méandre, ça défile, c'est grisant, les puits s'enchaînent à bonne vitesse, on prendra le temps de les admirer à la montée.

Arriver en bas du dernier puits, c'est le doute, une lucarne nous mène à une vire et à un puits env 30 m non équipé, je rebrousse chemin. En bas du puits, une petite galerie très abrasive nous mène à ce qui nous semble être un cul-de-sac. On passe un moment à hésiter pour revenir sur nos pas, revoir la lucarne, la petite galerie avant de décider de casser la croûte et de remonter.

Thomas remonte le premier, je le suis et David ferme la marche.

Nous remontons chacun à notre rythme. Belle sortie pour ceux qui aiment les verticales!

 

vendredi 12 janvier 2024

CR Grotte des Eymards 11/01/24



Date de sortie : 11/01/24
Participants : Pierre, Adrien et Tim L
TPST : 4h



A l’initiative de Pierre, on se retrouve à la grotte des Eymards à 9h. Ce dernier souhaite équiper un
peu aujourd’hui pour se faire la main. Adrien nous accompagne pour aussi bosser son autonomie sur
corde. L’entrée est décorée de stalactites de glace, c’est top. Très vite, on se rend compte que tout
est équipé en fixe : la MC d’entrée, le P6 et le P30... Bon, on est là pour faire de l’équipement on va
quand même en faire un peu. Pierre équipe un accès à la première salle sur la droite uniquement sur
amarrage naturels, parfait. Au moment de passer une déviation, je fais tomber une plaquette qui
rebondit quelque part sous le P30. On a un nouvel objectif, retrouver la plaquette. Adrien descend la
corde en fixe et Pierre équipe le puit un peu en amont, là où est tombé la plaquette, qu’on retrouve,
ouf ! Je rejoins Adrien et on se retrouve tous en bas du P30. On profite des cordes en fixe pour aller
visiter la grande salle concrétionnée (salle de la cathédrale ?). Le temps de manger un croissant et on
fait demi-tour. Adrien nous abandonne dans la première salle, le devoir l’appel. On reste un peu plus
longtemps avec Pierre et on en profite pour bricoler un peu... un passage de nœud, une conversion,
une remonté de coéquipier...et hop !
Belle sortie agréable !
Tim L

dimanche 7 janvier 2024

CR des Saints de Glace du 06/01/2024

06/01/2024
Saints de Glace
Marion, Thomas B, Etienne
TPST: 5h






RDV 9 h 30, on prépare les kits sur le parking, un oubli ou deux, je repasse rapidement au local, on est prêt. On se gare route des feuilles, une autre voiture est là avec 5 spéléos SGCAF paré pour aller au grand toboggan (le fond du TQS). Déçu de ne pas pouvoir équiper, on hésite, on regarde et on cherche d'autres idées, pour finalement se décider à faire ce que l'on avait prévu, hydrokarst puis aller voir la galerie des marmites. 10 h 50, on rentre, leur équipement est propre, Marion et Thomas sortent un carnet pour refaire une fiche d'équipement. Heureusement que les autres spéléos étaient là pour équiper car j'ai oublié une corde... On ne serait pas allé bien loin.

Rapidement arrivé à Hydrokarst, petit casse-croûte, direction les marmites. Sur le retour on enchaîne entre sciences photos et petit bain dans les marmites, plouf. Le méandre semble toujours plus long au retour, sorti 15 h 50. On fini la sortie en retrouvant les Drabons au local.


le lien pour les superbes photos de Thomas:
https://drive.google.com/drive/folders/1NrxDHFbbeBiwhSn1tK1Wolw81bORaCkq?usp=drive_link

Équipement jusqu'à hydrokarst:

c50:
2 broches main courante, 2 broches puits y, 2 broches frac
2 broches main courante, 2 broches puits y, 1 broche dev

c18:
2 broches main courante, 1 broche, 1 broche, 2 broches puits y

c15:
2 broches main courante, 1 broche, 1 broche, 2 broches puits y, (1 broche dev facultative)

(facultatif c15: 2 spits main courante, 2 spit puits y)

c33:
2 broches main courante, 1 broche, 1 broche, 2 broches puits y
2 broches main courante, 2 broches puits y

c20:
2 broches main courante, 1 broche, 2 broches puits y

 

mardi 2 janvier 2024

CR Fée Anglaise 31/12/23 La dernière de l'année


Participants : Xavier, Étienne, Guillaume (dit Déter), Jérémie, Tim L, Théophile (invité)
TPST : 3h30
31/12/23

 
Sans prétention je lance un appel pour une sortie débutant, l’ultime de l’an 2023, nombreux
répondent positivement.
Le RDV est prévu à 9h à Bois Barbu (plus loin, la route est fermée pour le ski...) Arrivé plus tôt, Xavier
parviens avec les bons mots à amadouer les gardiens de la route qui nous l’ouvre finalement jusqu’à
la Galmiche. On s’équipe, Xavier (sans doute satisfait de pouvoir retourner sous terre après quelque
semaine de “surface”) part en tête pour équiper et on patience dehors. Tandis qu’Etienne se charge
d’accompagner Guillaume dans sa progression sur corde, Jérémie apparait soudainement en VTT,
comme tombé d’un arbre. On rentre tous dans le trou, je garde un œil du Théophile. A bonne allure,
on arrive en bas du second puit. En deux pirouette, Jérémie pose une corde pour qu’on puisse visiter
le méandre fossile. Mais avant, on se retrouve tous en bas, entassé au bord du lac. Lac qui est
particulièrement bien rempli ! Enfin, le moment qu’on attendais tous, Xavier sort le pneumatique.
On fait tous un petit de bateau. Enfin, petit tour, mais tout de même le tour entier du lac, on ne fait
pas les chose à moitié. On démarre ensuite la remonté. Je continue d’accompagner Théophile et
Jérémie accompagne Guillaume. Etienne en profite pour aller visite le méandre fossile puis le
déséquipe. Xavier ferme la marche.

On se retrouve à la sortie, il est 12h30 et la fin de l’année ne pouvais pas mieux se terminer !



Compte Rendu de Sortie Scialet de la Combe de fer le 16/12/2023



Participants : Tim LEON (Drabons), Eve (invitée), Nicolas BAUDIER (ASV, Drabons), Jean-
Baptiste MARTIN (ASV, Drabons)

Rédaction : Jean-Baptiste MARTIN
TPST : 16h (Nicolas, JB), 9h (Tim, Eve)
Objectifs de la sortie :
- Découvrir le scialet de la combe de fer pour Eve et Tim en allant jusqu’au Grandes Galeries à -300
- Continuer la désob débutée le 20/09/2023 pour Nicolas et JB

Rendez-vous et marche d’approche
Le rendez-vous se fait comme habituellement dans le virage sur la route entre le golf de Corrençon
et la station du Clos de la Balme à 8h30. Il fait -3 / -4 ce matin et il y a un peu de neige à Corrençon,
on espère que le choix de ne pas prendre les raquettes ne va pas être trop gênant. Une fois les affaires
réparties, nous voici parti tous les 4. A l’approche de la combe de fer, la neige se fait plus profonde
et l’absence de trace fini par nous éloigner du chemin ....Qui a dit qu'il ne fallait pas de raquettes ? ;-)
Finalement Iphigénie est notre ami, et grâce à Nicolas on retrouve la cabane, bien dissimulée dans le
paysage avec son toit tout blanc. Il y a bien 30-40 cm de neige par endroit. On se change devant la
cabane (et non pas dedans, ce serait trop facile) , le mordant du froid nous fais vite oublier notre suée
de la montée, et c'est avec les doigts gelés, et des mots en langue des pays de l'est que l'on rentre vite
au « chaud » sous terre pour éviter les -8 du dehors, il est 11h.

De -90 à -300 (Tim, Eve, Nico, JB)
La descente par le réseau de Juin se fait tranquillement, on avance en se faisant passer les kits dans
les passages les plus étroits du méandre de 200m et on arrive vers 13h30 dans les grandes galeries.
Non sans découvrir le "running gag" du jour : << ce n'est pas une main courante ! >> Eve, tu as
eclairée notre journée !!!!!
Nous mangerons tous ensemble au camp 2 et c’est là que nos chemins se sépareront vers 14h30.
Tim et Eve remontent vers la surface, ils ressortent vers 20h. Une belle journée de spéléo un peu
sportive. Eve, pour qui c’était la reprise et qui était accommodée aux chaudes et sèches grottes
concrétionnées des Causses, dira qu’elle a passé une “bonne journée”... L’aventure se poursuivra Eve
et Tim qui perdrons leurs chemins quelque fois sur la marche de retour (ça va, une raclette et du vin
les attends)
Sous terre Nico et JB passent en combinaisons Texair pour aller se frotter aux étroitures glaiseuses
qui défendent l’accès à la zone de désob de -350. Le ton est donné : piou piou !!!!! Tels de gros
poussins jaunes et étanches, nous partons nous vautrer dans la basse cour .
Merci à Eve et Tim qui remonteront une C30 et déséquiperons la C30 de l’entrée de la combe !

De -300 à -350 (Nico, JB)
Je fais découvrir à Nico le cheminement pour aller à -350 et devant les boyaux le P20 d’accès à la
grande salle de -350 , et Nico me fait découvrir l'utilité de ces antiques morceaux de bâches.... merci
la recycl' !
Nous retirons les baudriers pour ne pas pourrir le matos (Nico paume sont torse à l'entrée du boyau :
et c'est parti pour un tour gratuit !). Au final le premier boyau se fait bien et n’est pas particulièrement
sale mais le deuxième nous badigeonne de glaise. Les sacs sont méconnaissables, comme prévu...
Vive la Texair. Le matos finira tout se même bien pourri rien qu’en enfilant les baudriers au dessus
du P20.
JB équipe sur Raumer le P20 (jusque là équipé sur pulses) et nous voici dans la grande salle.

L’Explo
Nico, armé de la truelle récupéré à -300, agrandi rapidement l’étroiture argileuse sur laquelle Etienne
et JB s’étaient arrêté la dernière fois. En 5 min c’est fait et nous voilà dans un espace où nous avons
de la place pour 2 assis.
Ici 2 possibilités :
_ Un bloc coincé entre le plafond et un socle semi argileux semi rocheux nous force à faire un virage
à 90° à plat ventre pour suivre la suite d’où souffle un très net courant d’air.
_ A droite, une autre ancienne arrivée d’eau bouchée par des blocs laisse entrevoir une suite
impénétrable et sans courant d’air.
Un tir est effectué pour rendre plus accessible le fond pénétrable du boyau ventilé. Plus besoin de
faire de virage à 90°. La suite donne vue sur un boyaux très ventilé (soufflant) avec du « noir » à 4-5
m devant. Un espace en petite amande (conduite forcée) semble pénétrable au bout mais il va falloir
faire encore 2 ou 3 tirs pour y aller un peu plus sereinement.
Remarque importante : de nombreuses traces de crottes et squelettes de chauves-souris ont été
trouvés dans cette zone.
Pendant que JB préparait le tir, Nico mis son ennui à profit et à force de fouiner a trouvé un P10
dans le sol de la salle avant la désob. Il fait suite en droit d'une cheminée remontante.
La vue du puits depuis le haut est réjouissante, largement pénétrable, avec un petit bruit de
ruissellement à l’intérieur et la vue sur ce qui semble être un second puits. Cependant, comme à notre
habitude nous n’avons pas pris de corde ! On tente alors d’agrandir l’accès la tête de puits. Un tir est
effectué mais sans le résultat escompté... pas grave ça devrait passer quand même la prochaine fois.
Il est 20h passé lorsque nous faisons demi-tour.
Sur le retour, on repère encore 2 boyaux , dans la salle entre celle du P20 et la zone de désob, à priori
pénétrables (1 soufflant et 1 aspirant) à 2 m au dessus du sol qu’il faudra aller voir. Il y aura aussi une
escalade à faire dans la salle de la désob (commencée en solo par Etienne lors de la précédente visite
avec arrêt sur "ça engage sans corde") et une autre à faire dans la salle du P20.

Notons également :
-des départs en main droite (à l'aller) dans le boyau désobstrué avant le P20. Il y a des traces évidentes
d'un ancien écoulement (concrétionnements).... Peu ou pas de CA ressenti.
-De belles, voire très belles concrétions (perles de gours et gros cristaux) se trouvent sur le
cheminement, au niveau de la petite escalade avant d'arriver à la zone de désob' ... Prévoir un petit
balisage ne serait pas du luxe afin de préserver ces petites merveilles.
-La sortie étant comme d'accoutumée, placée sous le signe de l'humour et combinée à nos
déguisements tout jaunes (enfin, au début) : Nico propose de baptiser la salle avant la désob " la
salle des poussins pas oisifs" .... le puit, si celui-ci s'avère payant, pourrait être le "piou-piou" ...
Qu'en dites vous ?

Total des objectifs :
- continuer la désob soufflante
- descendre le P10
- Explorer les 2 autres boyaux
- Faire les 2 escalades

La remontée
Le matos est vraiment cracra et les passages sur cordes entrecoupés des 2 boyaux d’accès au P20
nous oblige à enlever et remettre le matos laborieusement. Étrangement j’ai eu la même sensation de
fatigue et de lourdeur des jambes à la remonté vers le camp 2 qu’au mois de septembre. Est ce qu’il
y a du CO2 ou est ce que l'on s’est fait un peu gazer ( ce qui est TRES probable) ... difficile à dire.
On est quand même bien fatigué et déshydraté en remontant vers le méandre de 200m.
La fontaine à proximité du camp 2 est bienvenue. Avec un rythme tranquille et régulier nous
rejoignons la sortie vers 3h30 du matin. Nous découvrons le petit mot dans la neige de nos équipiers
du matin, et c'est péniblement (en errant par diverses traces suivies d'un peu trop près... tiens un trou !)
qu'une heure plus tard nous arrivons à la voiture. Tim et Eve m’ont laissés les cordes sous la voiture,
c’est top !

Un point sur le matos sous terre :
- L’accès au réseau principal et à l’appel du sud n’est plus équipé
- Une C30 en 8mm a été remonté de -300 et est sorti du trou
- La trousse à spit (6 raumers ASV, tamponnoir et marteau à l’intérieur) est en évidence sur le
chemin avant le camp 2
- le matos de désob (1 bidon étanche, 2 pailles, du pq, 1 ligne de tir de 15m, une massette, 2 burins,
une truelle de maçon et une truelle de jardinage) est dans la salle de la désob à -350
- une C30 en 8mm est équipé dans le P20 d’accès -350
- le fond historique reste à déséquiper
- l’accès à la salle Jésus par « le boyau du jeune assoiffé » est toujours en fixe

Il serait bon de prévoir d'autres brosses ( à dents et 1 grosse à poils durs ) pour nettoyer le matos,
laissées sur place le temps de notre présence à la base des puits / débuts grandes galeries.

CR Grotte Vallier Mercredi 13 Décembre 2023


Etienne, Thomas, Antoine et Marion
TPST : 9h
Nous devions faire la Laitière Mutante mais avec les conditions météo, il était plus sage de changer
nos plans.
Le RDV est donné à 7h chez moi aux Michallons sur Saint Nizier du Moucherotte. La veille j’étais allée
reconnaitre la marche d’approche pour connaitre l’enneigement et l’éventuel équipement existant
pour accéder à la grotte.
Les garçons arrivent tous à la maison : café, croissants, pains aux chocolats et dernières
préparations.
Nous prenons le départ de la maison à 7h50, le chemin étant à 100m.
Après une bonne marche d’approche d’1h10 sous une pluie fine et avec 550 D+, nous arrivons dans
la superbe entrée de la grotte Vallier. Une petite corde est en place pour la partie délicate mais tous
les câbles ont été retiré. La vue est superbe sur Grenoble, les beaux massifs de Belledonne et de
Chartreuse.
On s’habille, quelques photos et c’est parti ! Entrée à 9h45. On débute par un cheminement bien
étroit, labyrinthique mais très bien indiqué, quelques éboulis puis la fameuse trappe métallique.
Nous arrivons au joli puit Nasa avec une belle main courante. Et nous débouchons sur la salle aux
Pets. On se demande bien pourquoi elle se nomme comme ça On décide de grignoter un bout
sans les fameux Croquants de Tim... Et bien si !! Il nous en a fait malgré son absence par obligation
professionnel !! Merci Tim tu es le meilleur
Après ce petit remontant, nous progressons dans les fleuves impassibles. C’est une longue marche
debout avec beaucoup de ressauts. On monte, on descend, on fait des photos évidemment ! Serge
Caillault n’est pas loin
On arrive enfin à l’équipement de la main courante qui donne sur le Grâle ! Le puit du Black Hole de
98m! Je me lance pour l’équipement que je vérifie au moins 4 fois avant de me lancer dans le
puit plein pot ! Il est vraiment impressionnant ! Je descends pendant longtemps sur mon fil
d’araignée avant de deviner enfin le fond. La cascade présente rajoute une belle ambiance entre son
bon débit et ses embruns.
Les garçons me rejoignent à leurs tours et sont autant époustouflés que moi. Nous sommes alors à -
375M.
Nous décidons de remonter à partir de là, les deux derniers puits et “l’infame boyau” ne nous ont
pas donné envie. Le retour est également assez conséquent.
C’est parti ! On se réchauffe avec notre puit de 100m One SHOT ! Petite pause casse-croûte en sortie
de puit et nous poursuivons notre retour en déséquipant. On avance à un bon rythme et nous voilà
dehors à 18h45 ! 9h tout pile !

Une belle surprise nous attend : Il neige !! On met des affaires sèches et nous posons une corde de
rappel car la sortie de l’entrée est glissante et assez exposée.
Quelques glissades, luge, loooongue marche et nous voilà enfin de retour à la maison ! Il est 20h30.
Pendant que les garçons rangent le matos, je fais chauffer le Poêle à bois et une grosse plâtrée de
pasta à la Carbonara. Un bon repas convivial bien mérité et chacun reprend sa route direction son lit
!
C’était une chouette sortie et une cavité qui demanderait à être rééquiper. On a bien envie d’y
retourner aux beaux jours pour s’en occuper ! Affaire à suivre !
Bonne lecture !
Marion

CR Gour Fumant 7/12/23




Etienne, Tim, Thomas, Christophe et Marion
TPST: 5h30

Le temps est froid ce matin ! -11°C dans la plaine de Lans mais après quelques
co-voiturage nous arrivons au foyer nordique d’Herbouilly. On s’habille fissa
pour vite marcher et se réchauffer. Après 20min de marche et quelques
brassées dans la neige, nous entrons dans la cavité vers 9h.
Quelle chaleur !! C'est chaud et humide ! “Tropical “comme dirait Tim
Nous progressons dans cette belle cavité avec ses beaux puits et concrétions.
On cherche le passage de la boite aux lettres. Thomas est sûr de lui c’est à
droite ! Ah bah non tant pis il payera sa bière On fait des pauses pour
faire de belles photos by Thomas alias le petit fils caché de Serge Caillault
Nous arrivons en bas des puits et cherchons le fameux dragon chinois. On
cherche, escalade par-ci, escalade par-là !
On arrive dans un méandre avec de l’eau. Certains ne veulent pas trop se
mouiller alors ils préfèrent passer avec un style acrobatique quitte à tomber la
tête la 1ere dans l’eau. Mais ça passe !
On poursuit pour tomber sur un superbe point d’eau qui doit peut-être
plonger. Photos oblige avant de poursuivre vers une voute rasante qui ne
débouche sur rien ...
On fait alors demi-tour, on grignote les fameux et habituels Croquants de Tim
C’est pas mal d’avoir un boulanger dans l’équipe !
On décide de ressortir et manger notre repas à la surface.
14H30 sortie pour les 1ers et 15h nous sommes tous à la voiture.
L’équipement était super sympa mais heureusement que nous avions pris pas
mal de dynemas et sangles. La fiche équipement n’en préconise pas mais les

spits sont moins à la mode visiblement pour les rééquipements. Même constat

lors de la sortie au scialet Robin.Qu

CR antre de Vénus 29/12/23



Participants : Adrien et Etienne
TPST : 1 h 45
Date : 29/12/2023
Équipement prévu :
● 1 corde de 37m
● 10 amarrages
● 2 dyneemas
● 2 sangles.

Rendez-vous est donné à 8 h 30, le temps de trouver une place et de monter il est 9
h 15 à l&#39;entrée, et à 9 h 30 on est prêt ! Nous entendons des voix, une famille de vacancier
breton a préféré la spéléo au ski, étonnant ! Etienne leur demande s'ils veulent que nous
équipions en double, le papa propose d'utiliser leur équipement. Grand merci à eux, ça sera
donc une sortie express !
Etienne fait un rapide check à Adrien pour la descente sur corde, puis nous
descendons le joli puits de 14 mètres. Nous progressons en admirant les magnifiques
concrétions, puis nous doublons la famille avec qui nous échangeons quelques mots.
Arrivés jusqu'au départ du boyau étroit, nous faisons demi-tour rapidement pour ne pas que
la famille attende trop à la remontée du puits. Sortie vers 11 h, RAS. Un petit verre au
comptoir au soleil pour clore cette sortie, super !

vendredi 24 novembre 2023

CR Scialet Robin 18/11/23

 
Participants: Adeline, Isa, Jeremie , Thomas C
TPST: 8H


Sur proposition d’Adeline, on est allé visiter le scialet Robin ce samedi. L’idée était de
profiter de l'équipement posé par Marion, Tim et Etienne le lundi précédent et laissé en
place jusqu’au dimanche pour une autre sortie. En mode balade donc, avec juste le pic nic
dans les kit...
RDV à 8h aux Jarrands, 1h plus tard sur place à rechercher le panneau 19 manquant, alors
qu’on était 3 sur quatre a être aller dans ce trou l’an passé. Bon la recherche fut quand
même rapide, le temps de s'équiper et on rentre sous terre à 9h30. Jérémie installe la
première corde, et comme il se doit , il re-bricole un peu l'équipement suivant, Adeline suit et
rebricole aussi, et puis ensuite on enchaîne les puits en s’extasiant sur la beauté des lieux et
le formidable travail de Tim. Et un peu impressionné par la grande verticale du puits
Jackpote je ne pense même pas a regarder s' il nous a laissé un petit sachet de croquant.
A 11h30 on est tous en bas après le dernier fractionnement arrosé et le pendule vers la
lucarne. La suite est horizontale, mais pas très roulante, avec un balisage rubalise et des
chauves souris cachées un peu partout.D'après Jérémie, ca serait beaucoup plus
sympathique si la galerie était noyée et qu’on avait des palmes. Passage au soldats de
calcites, puis l’escalade des choux fleurs. On prend la branche de droite , puis on mange
juste en haut. Pas de chocolat, on laisse les kits et on continue la galerie ,pas bien plus
confortable à la progression, mais fort jolie. Peu après c’est le collecteur, plus spacieux. On
a le temps , on décide d’aller voir le puits des assiettes, puis demi tour. Une autre bifurcation
nous fait visiter la rivière de calcite que l’on franchit en chaussettes, puis la paléographie
menant à la Paleosalle. Retour dans le collecteur, on poursuit jusqu'à la galerie des
manchots. On fait l’impasse sur la suite, direction les choux fleurs par le méandre de la
neige. La boucle est bouclée, on récupère les kites et partons dans le labyrinthe. A 15h30,
on est à la base des puits. Remontée sans encombre après la première douche.Avec nos
combinaisons rouges, tous empilés dans ces fractionnements on aurait presque dit des
pompiers. On sort tous à 18h, en respectant l'horaire d’Adeline
Belle sortie, bonne compagnie . Merci à Etienne, Tim et Marion pour l'équipement, c'était
bien chouette pour aller visiter le fond







Compte rendu : grotte Roche Chalve 19/11/2023




Participants : Tim, Adrien, Pierre et Lucas
TPST : 6h


Nous partîmes par un prompt matin, en amont des douze coups de midi, pour fouler de nos
bottes et baskets l’impétueuse grotte Roche Chalve, déjà cordialement équipée par le
GUCEM. Sortie idéale pour les deux nouveaux et débutants : Adrien et Lucas.
Pierre a équipé la main courante, permettant d’accéder à l’entrée.
L’équipement, déjà en place, a permis à Tim et Pierre de montrer les techniques de
progression sur corde à Adrien et Lucas. La progression s’est donc faite au rythme de ces
explications, tranquillement et sereinement.
Un passage méandreux et en hauteur a été passé avec brio par tout le monde.
Nous avons pu atteindre le siphon, au fond, où nous attendait une belle rivière souterraine.
Nous nous sommes arrêtés là et avons pique-niqué sur une petite plage.
Nous avons fait demi-tour et les premières remontées sur corde d’Adrien et Lucas ont été
effectuées.
A la sortie, un beau coucher de soleil nous attendait, venant récompenser nos efforts.

 



 

CR Grotte de Roche Chalve 29/10/23


Participants: Iseult,Nico B, Alice,Olivier ,Elise, Maud, Pascal,Pierre, Lucien, Thomas C
TPST: 4H


Petite sortie famille, pour occuper un dimanche venteux de vacances. Prévu initialement
avec Nico et sa fille, Pascal et Maud se joignent à nous, ainsi que Pierre qui a fraîchement
rejoint le club.On décide d’aller à Roche Chalve, ou l'équipement du GUCEM est en place.
On se retrouve à 10h au local, puis on monte au Narces. Alice équipe la main courante
d’entrée , avec le premier puits. On rentre sous terre à 11h.On se faufile dans les
sympathiques boyaux d'entrée, puis c'est la descente , entrecoupée de quelques ressauts,
jusqu'à la rivière. Seul le passage dans une faille frotte un peu pour les gros gabarits..
En bas c’est casse croûte sur la plage , puis petite visite de la rivière jusqu’au joli siphon
amont. Pascal et ses deux grands remontent la corde pour aller voir la suite, pendant que
nous commençons à remonter. Comme d’habitude les petits galopent devant. A 15h30, tout
le monde est dehors, retour aux voitures pour le goûter.
Belle petite sortie avec les enfants et première au sein du club pour Pierre.

Compte rendu Gampaloup 31/10/23


TPST : 7h
Participants : Marion, Antoine (pompier), David et Tim

Rdv au local avec David la veille, préparer les kits c’est déjà une aventure... On a comme objectif
ambitieux de taper le fond de Gampaloup, soit 3 kits de cordes, c’est déjà pas mal, et il manque
beaucoup de petites cordes... enfin on s’en sort et on se retrouve le lendemain tous les quatre, après
une nuit pluvieuse.
On décide d’office d’abandonner le dernier kit de cordes dans la voiture car la crue risque
fatalement de nous bloquer le passage avant le fond... Entrer dans le trou à 8h45. On profite de
l’équipement en place et on file au lac du Tamponoir. Ça mouille, ça gronde, y’a beaucoup d’eau...
ambiance comme on aime !
On remonte la première C20 en fixe et on équipe les petits puits et ressauts (proprement, faut dire
ce qu’il est). On a suivi la fiche d’équipement de Nicolas B, on est large en corde, c’est confortable.
Mais on progresse doucement, on cherche un peu notre chemin, tanto à quitter l’actif, tanto à le
rejoindre. On a même équipé un beau cul de sac. Certains pompiers prennent un peu froid et se
mettent à twerker pour se réchauffer.
On arrive finalement en haut du P8 en fixe et on mange. Je profite que David parte en éclaireur pour
sortir ma citrouille d’Halloween et la placer discrètement au-dessus de nous. Il lui faudra quelques
minutes de casse-croute pour remarquer avec surprise qu’il y a une citrouille dans la grotte.
Nos amis Marion et Antoine nous quittes. On leur laisse un kit de corde à remonter, et on repart
David et moi avec un autre kit en l’espoir de poursuivre l’aventure. Notre enthousiasme sera vite
coupé lorsque quelques dizaines de mètre plus loin on se retrouve en haut d’une cascade avec un
gros gros débit...impossible de descendre dans l’actif... Mais il n’y a aucun amarrage au-dessus de la
cascade, alors on cherche... il faut aller en face ? Trop loin et trop engagé... ou dans cette étroiture ?
Elle ne donne pas trop envie... Bon on décide de faire demi-tour, c’est qu’il y a du déséquipement à
faire !
On ressort de la grotte à 15h45, très belle sortie de Gampaloup en crue, belle ambiance ! On
reviendra plus tard...au fond la prochaine fois !
Tim




Compte rendu de sortie de Roche Chalve du 27/10/2023


Participants : Xavier Tilian
TPST : 4h00

Tilian voulait sortir en spéléo pendant les vacances. ça faisait un moment que je lui
parlais du Gampaloup et du puits du beurre, et il était vraiment chaud pour y aller.
Je ne trouve personne pour nous accompagner mais je décide quand même de
maintenir la sortie.
9h00 pétante, on arrive au début de la piste forestière, et là
un joli panneau indique : Attention tir de mine
aujourd’hui... Oups, alors là c’est sûr on ne va pas y aller.
Certains me dirons par la suite que je n’étais pas joueur. Et
hip hop la main dans le froc, pour vous la remettre dans la
tête, on change de programme.
Roche Chalve est équipé par le Gucem. C’est l’occasion
d’aller le faire, et de voir si les poissons vont mordre....Et
oui car nous avons décidé de faire une petite vidéo sympa
sur la pêche souterraine. (Si vous voulez voire la vidéo ,
faites moi signe ).
Les Rochalvus sont aux RDV car ça mort bien.
Bon revenons à nos moutons. J’équipe la main courante d’accès à la grotte et c’est partie pour l’aventure.
Le rééquipement est nickel, et la progression se fait tranquillement.
Nous arrivons au 1er

siphon. Il n’y a pas beaucoup d’eau. Nous rigolons bien en faisant nos vidéos avec la

canne à pêche descendue sous terre. La rivière est jolie.
On mange un bout et on attaque la remontée. Tilian teste le Pantin pour la première fois, et il valide. On
en profite pour revoir quelques règles de progression pour ne pas se fatiguer à la sortie des puits.
Alors que j’attends Tilian en haut du dernier puits, je le vois arriver en chantant. C’est alors que je lui dit :
« il est ou ton kit ? » Tilian : « MEEERDE, je l’ai,oublié en bas ....du puits ». Et bien, allez tu remets ton
descendeur et tu vas le chercher...et hop hip aussi tôt dit, aussi tôt fait.
Voilà une bien jolie petite sortie accompagné de mon fiston. La dernière de l’année car je vais me faire
opérer de la main, et je vais reprendre la spéléo pour 2024.

Compte rendu Gampaloup le 26/10/23

Participants: Xavier, Christophe (club pompier seyssinet) et moi.

TPST: 4h20


Après quelques changements de programme: Christophe et moi rejoignons Xavier
chez lui pour faire les kits.
Direction Gampaloup en faisant la boucle par le Lac du Tamponnoir.
La voiture est garée au plus prêt sur la piste forestière. Nous sommes donc à 10min
de l'entrée
Et c'est partie ! Petite entrée sympathique et un peu boueuse.
Nous débouchons sur un joli méandre pour arriver au puit du beurre. Je m'occupe de
l'équipement sous les conseils de Xavier.
Nous progressons dans la galerie des olympiades avec ses ressauts et mains
courantes jusqu'au puit de la Colonne.
Nous débouchons dans la salle des éclopées où zaza nous explique les différentes
directions possibles vers l'amont et l'aval.
Nous poursuivons notre chemin avec quelques ressauts jusqu'à la salle Magaloup.
Après l'avoir traversée nous voici en haut d'un puit avec le bruit de la 1ere cascade.
Superbe ambiance ! Quelques embruns sont présents mais il n'y a pas tellement
d'eau malgré la météo des derniers jours.
Christophe équipe en technique Canyon pour cette partie et ainsi rappeler les
cordes.
Les superbes cascades et vasques se succèdent jusqu'au Lac Tamponnoir.
C'est superbe !
Nous posons les kits avant de remonter pour aller voir le siphon 1, le petit passage
en Lucarne sympathique et le départ d'une plongée spéléo.
Nous remontons les cordes pour boucler la boucle et se retrouver de nouveau dans
la salle des éclopées.
Casse-croûte au programme et dégustation de chocolat comme le veut la tradition
des Drabons
Bon zaza mange aussi des M&ms avec une voix étrange
Nous reprenons notre chemin vers la sortie. Les garçons partent devant sur un
passage de main courante. Je fais tomber mon basic...M*** !
3-4m dans un trou bien vertical et glissant.
Heureusement j'ai gardé les cordes ! Je fais donc mes affaires et récupére mon basic
sain et sauf. Ouf!
Je rejoins à la hâte les garçons et nous sortons sous une petite pluie.
On était bien sous terre

Marion

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